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LOS! n°7 - HMS Hood - Le héros déchu de la Royal Navy
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LOS! n°7

HMS Hood

Le héros déchu de la Royal Navy

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Au sommaire du n°7 -Mars/Avril 2013

+ HMS Hood
Le héros déchu de la Royal Navy

+ Les cinq plus grands AS des U-BOOTE
Les plus dangereux, les plus décorés !

+ Retvizan - Hizen
Un cuirassé, deux pavillons

+ L’ours et la mer
Le renouveau de la flotte russe

+ Sommozzatori
Les commandos de la Regia Marina

+ Comment ça marche ?
La protection d’un bâtiment de surface

+ Lexique
Les ancres modernes

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Au sommaire du n°7 -Mars/Avril 2013

+ HMS Hood

Le héros déchu de la Royal Navy

Mer du Nord, le 31 mai 1916 vers 16h30. L’amiral pénètre dans la chambre des cartes du HMS Lion, qui mène les 1re et 2e escadres de croiseurs de bataille. Les vigies signalent que le Princess Royal est masqué par un nuage de fumée. Les traits tirés, il s’assoit dans un coin du local et ferme les yeux. Incapable de cacher son désappointement, David Beatty répète d’une voix lasse : « Chattfield, il y a quelque chose qui ne va pas avec nos foutus bateaux aujourd’hui. » Ouvrant les yeux, il regarde son chef d’état-major et le lieutenant Chalmers, puis ajoute « et quelque chose ne va pas non plus avec notre système »…
Quelques instants plus tôt, le croiseur de bataille Queen Mary explosait sous les salves du Derfflinger et du Seydlitz ; à 16h03 exactement, l’Indefatigable se désintégrait littéralement sous les coups du Von der Tann, alors que peu de temps avant, sous le feu du Lützow, le Lion avait échappé de justesse à un sort identique. La Royal Navy venait de perdre deux de ses fleurons et près de 2 200 hommes, alors que la bataille du Jutland avait commencé depuis moins d’une heure !

+ Les cinq plus grands As des U-Boote

Kretschmer, Topp, Suhren, Lüth et Brandi
Les plus dangereux, les plus décorés !

Seuls cinq commandants allemands de sous-marins ont été décorés de la Croix de chevalier de la Croix de fer avec Feuilles de chêne et Épées. À l’exception de Brandi, les quatre autres ont rejoint la U Bootwaffe bien avant-guerre, ce qui leur a permis d’acquérir une longue et excellente formation en temps de paix. L’arme sous-marine offre alors aux futurs commandants la perspective d’une carrière rapide et une grande liberté d’action ; c’est ce que recherchent les officiers ayant une forte personnalité, et ce qu’ils ne peuvent trouver en servant sur un grand bâtiment de surface. Mais, à leur arrivée, le chef de la nouvelle arme sous-marine, le Kapitän-zur See Karl Dönitz, leur explique clairement qu’ils devront mériter leur place dans cette unité d’élite : « La marine représente la crème des forces armées. Les sous-marins représentent la crème de la marine. Peu d’entre vous commanderont leur propre sous-marin un jour. La plupart retourneront aux grands bâtiments d’où vous venez. L’avenir de chacun dépend de ses efforts individuels pour atteindre les standards que j’attends de lui ! »

+ Retvizan - Hizen

Un cuirassé, deux pavillons

La Marine impériale russe comprend de nombreux cuirassés, mais elle n’est pas particulièrement réputée. A contrario, les Japonais mettent en ligne des bâtiments modernes et appliquent des tactiques de combat assez novatrices. Lorsque la guerre éclate en 1904, la flotte du Tsar sait pouvoir compter, entre autres, sur un navire très bien conçu : le Retvizan. Il est en effet si efficace que la Marine nippone n’aura aucun remords à le renflouer après la prise de Port-Arthur pour s’en resservir !

+ L’ours et la mer

Le renouveau de la flotte russe

Après une lente descente aux enfers durant la Perestroïka, la Marine russe retrouve une certaine vigueur, tout du moins si l’on en croit les communiqués de l’Amirauté. Moscou a en effet débloqué des fonds très importants pour développer une flotte océanique, concevoir de nouveaux navires, augmenter le nombre de ses bases navales, etc. L’ours russe se tourne donc vers la mer. Mais pour quoi faire ?

+ Sommozzatori !

Les commandos de la Regia Marina

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’ingéniosité de nombreux combattants italiens a souvent suppléé les carences de leur complexe militaro-industriel et la frilosité de leur Haut commandement. Dans le domaine des commandos par mer, des unités de choc inventent et emploient des engins de surface et des sous-marins pour débusquer l’ennemi jusque dans ses ports. Ces Sommozzatori ont fait trembler la Mediterranean Fleet et offert à la Regia Marina ses plus beaux succès.

+ Comment ça marche ?

La protection d’un bâtiment de surface

À mi-chemin entre architecture navale et métallurgie, la protection des cuirassés se base sur deux grands principes complémentaires : le blindage et le compartimentage. L’efficacité de l’un repose sur celle de l’autre !

+ Lexique

Les ancres modernes

Sa genèse remontant à la préhistoire, le concept d’ancre connut, dans l’antiquité, une étape majeure, celle de l’ancre à jas, dont nous avons déjà parlé. Sorte de must jusqu’au début du XIXe siècle, elle évolue vers la suppression du jas, impropre à l’emploi de l’écubier, nouvel outil qui définit pour beaucoup la nature des ancres modernes, en particulier celles articulées.