LOS! n°55

Au sommaire du n°55 - Juin/Juillet 2021

+ HMS Belfast

Le croiseur à l’anglaise

Mis en service à l’ouverture des hostilités en 1939, le Belfast est l’une des premières victimes des mines magnétiques sous-marines allemandes. Gravement endommagé, le croiseur subit d’importantes réparations et voit, à cette occasion, son équipement de bord grandement modernisé. À partir de 1942, il escorte les convois sur la terrifiante route de l’Arctique, avant de prendre une part active à la destruction du croiseur de bataille allemand Scharnhorst, au cours de la mémorable bataille du cap Nord. Après la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé en Extrême-Orient avant d’intégrer la réserve en 1963. Depuis 1971, c’est un navire musée mouillé sur la Tamise, au cœur de Londres.

+ Une bombe, des gouvernes et un signal radi

Les armes planantes anti-navires de la Luftwaffe

Les Allemands débutèrent la guerre avec une certaine avance technologique dans le domaine des armes et munitions guidées car ils s’y étaient déjà intéressés au cours de la Grande Guerre. Parmi les multiples projets que la Luftwaffe lança et dont bien peu aboutirent, un petit nombre concernait la lutte antinavire. On ne pouvait pas encore parler de missiles mais ces armements innovants en étaient sans nul doute les ancêtres.

+ Le naufrage du U-171

Comment sortir vivant d’un U-Boot coulé ?

À la mi-décembre 1941, les premiers U-Boote participant à l’opération « Paukenschlag » prennent la mer avec pour mission la destruction du trafic maritime allié du golfe du Mexique au Saint-Laurent. C’est le début d’une sanglante tragédie pour les Alliés jusqu’à ce que, sous la pression des Britanniques, les Américains introduisent le système des convois escortés. L’amiral Karl Dönitz envoie alors ses U-Boote plus au sud, dans les Caraïbes.

+ Les quatre hypothèses du Scorpion

Une disparition toujours aussi mystérieuse

Le 22 mai 1968, le sous-marin USS Scorpion disparait brusquement en haute mer. Accident ? Torpille russe ? Les causes du naufrage restent énigmatiques encore aujourd’hui, les archives américaines n’ayant toujours pas livré tous leurs secrets, mais plusieurs théories plus ou moins concurrentes coexistent pour expliquer le drame.

+ Q-ships contre U-boote

La ruse comme arme

Comment lutter contre les submersibles quand on ne possède aucune arme adaptée à la guerre anti-sous-marine ? Les Britanniques vont répondre à cette question en réinventant le jeu du chat et de la souris : ou comment appâter le chasseur pour pouvoir mieux le chasser.

+ Koh Chang, 17 janvier 1941

L’unique victoire navale française de la Seconde Guerre mondiale

La guerre franco-thaïlandaise de décembre 1940-janvier 1941 est probablement l’un des conflits les moins connus de la Seconde guerre mondiale. À la suite de la défaite de la France en juin 1940 et parce que le Japon intensifie à la même époque sa projection de puissance en prévision de sa future offensive en Asie-Pacifique, le Premier ministre de Thaïlande, le major-général Plaek Phibunsongkhram (plus connu par son diminutif de Phibun), profite de la nouvelle donne afin de demander des rectifications de frontière à l’Indochine de l’amiral Decoux, qui a prêté allégeance au gouvernement de Vichy.

+ U-boote Typ IA

Très polyvalent mais raté

Le Typ IA est l'un des modèles de U-Boote les moins bien connus, du fait du très petit nombre d'exemplaires construits. Ses mauvaises performances en mer feront que les Allemands lui préféreront les Typ IX et les Typ VII plus adaptés, l'un aux très longues patrouilles, l'autre au combat hauturier, mais tous les deux largement inspirés du Typ IA.

+ Suborama

Bulgarie

En 1878, le traité de Berlin met fin à la guerre russo-ottomane et oblige le sultan à reconnaître l'autonomie bulgare. Une principauté de Bulgarie, théoriquement vassale de l'Empire ottoman, est ainsi créée avec le soutien appuyé de la Russie qui, l’année suivante, lui cède plusieurs petits bâtiments de guerre, ce qui lui permettra de créer une flottille du Danube, première unité de la future marine bulgare.