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LOS! n°58

Seehund

Le sous-marin de poche de la dernière chance

 EPUISE 

Au sommaire du n°58 - Npvembre/Décembre 2021

+ Seehund
Le sous-marin de poche de la dernière chance

+ La bataille de la baie d’Heligoland
Quand la Royal Navy vient provoquer la Hochseeflotte

+ La bataille aéronavale de la mer des Philippines
Première partie : à la recherche de la bataille décisive

+ Dirigeables contre sous-marins
Un éphémère duel

+ La bataille du Río de la Plata
Le dernier combat du Graf Spee

+ Le naufrage du Koursk
Une succession d’erreurs humaines et techniques

+ Suborama
Chili

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Au sommaire du n°58 - Npvembre/Décembre 2021

Seehund

Le sous-marin de poche de la dernière chance

En mars 1942, le Hauptamt Kriegschiffbau (Bureau des constructions de navires de guerre, ou Bureau K) de la Kriegsmarine finalise les plans d’un petit U-Boot de 98 t ressemblant grosso modo aux Kō-hyōteki, ces sous-marins de poche que la Marine impériale japonaise a utilisés à Pearl Harbor en préambule de la première vague d’assaut aérienne. Le projet est abandonné peu après mais, fin septembre 1943, les Allemands retirent de la vase du Kaafjord, en Norvège, les épaves de deux sous-marins de poche X-Crafts : ces engins britanniques sont parvenus à s’introduire dans l’antre du cuirassé Tirpitz avant de l’endommager légèrement dans la nuit du 22 au 23 septembre à l’aide de mines. Les X6 et X7 sont dans un état suffisamment correct pour que les Allemands puissent les étudier de façon approfondie, ce qui les pousse ensuite à les prendre comme modèle pour développer leur propre modèle de sous-marin de poche.

La bataille de la baie d’Heligoland

Quand la Royal Navy vient provoquer la Hochseeflotte

Le 28 août 1914 en mer du Nord, la Royal Navy et la Kaiserliche Marine s’affrontent pour la première fois de l’histoire. Si ce duel entre les deux plus grandes flottes de l’époque ne provoque ni hécatombe humaine ni grandes pertes matérielles, il aura néanmoins de grandes répercussions sur la suite du conflit.

La bataille aéronavale de la mer des Philippines

Première partie : à la recherche de la bataille décisive

Dans le contexte de guerre froide des années 1970, la course aux armements bat son plein entre les États-Unis et l'Union soviétique. Les océans de la planète occupent une place importante dans les stratégies des deux camps, non seulement dans le cadre d'un éventuel conflit armé, mais aussi afin de démontrer le pouvoir de dissuasion des forces navales des deux blocs.

Dirigeables contre sous-marins

Un éphémère duel

Comment deux armes nouvelles vont-elles voir leur histoire se croiser lors des deux conflits mondiaux, et ainsi développer les prémices de la lutte anti-sous-marine par des moyens aériens.

La bataille du Río de la Plata

Le dernier combat du Graf Spee

Durant le Seconde Guerre mondiale, les Britanniques vont aligner des croiseurs légers de lutte antiaérienne classe Dido. Or leur conception remonte aux années 193 et n’a pas été de tout repos, entre contraintes techniques, choix stratégiques et limitations budgétaires.

Le naufrage du Koursk

Une succession d’erreurs humaines et techniques

Le samedi 12 août 2000, le sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk coule en mer de Barents lors d’un grand exercice aéronaval de la Marine russe. Très médiatisé, ce naufrage fait date dans la Russie de Vladimir Poutine. La communication catastrophique initiale des autorités russes est la cause de nombreuses hypothèses farfelues sur un naufrage pourtant bien connu et étudié.

Suborama

Chili

En 1866, la guerre fait rage entre l’Espagne et plusieurs de ses anciennes colonies sud-américaines qui craignent pour leur indépendance. Madrid a envoyé une flotte pour faire pression sur le Pérou et le Chili mais les combats n’ont pas tourné à son avantage et, en représailles, l’escadre bombarde le port chilien de Valparaiso le 31 mars. La population ayant été préventivement évacuée, il n’y a pas de victimes mais les dégâts sont considérables. Surtout, il s’ajoute à un blocus intermittent des ports chiliens et péruviens (les Espagnols n’ont pas assez de navires pour assurer un blocus total) qui menace de ruiner l’économie sud-américaine. À Santiago du Chili, le gouvernement est alors assailli par une foule de savants et d’inventeurs autoproclamés proposant leurs services afin de renforcer les défenses portuaires du pays avec leurs torpilles, leurs feux d'artifice, leurs mines électriques, et même un sous-marin.