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LOS! n°61

TYP VIIB U-48

Le plus redoutable des U-Boote

Au sommaire du n°61 - Mai/Juin 2022

+ TYP VIIB U-48
Le plus redoutable des U-Boote

+ Les destroyers de la classe Akizuki 
Les batteries de DC flottantes de la Marine impériale 

+ Punta Stilo
Un engagement indécis 

+ Henschel HS 293
Le premier missile antinavire 

+ La Royale en Méditerranée 
Le principal théâtre d’opérations de la Marine française 

+ Suborama
Grèce

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Au sommaire du n°61 - Mai/Juin 2022

Quelle situation en mer Noire ? 

Retracer de façon exhaustive les opérations navales en mer Noire depuis le 24 février est, en l’état actuel des informations disponibles en sources ouvertes, proprement irréalisable. Pour autant, il reste possible de donner au lecteur des outils de compréhension, et c’est ce à quoi nous allons nous attacher ici.

TYP VIIB U-48

Le plus redoutable des U-Boote

Lorsque le premier Typ VIIB, le U-45, entre en service au sein de la Kriegsmarine le 25 juin 1938, le chef de la U-Bootwaffe Karl Dönitz décide de regrouper les futures unités de ce modèle dans une même unité opérationnelle. L’Unterseebootsflottille « Wegener » est donc créée le jour même et placée sous le commandement du Korvettenkapitan Hans-Ernst Sobe. Aussi, quand la guerre éclate le 3 septembre 1939, la flottille aligne six submersibles de ce modèle. Le dernier arrivé est le U-48, un bâtiment qui va devenir, en à peine quelques mois, l’as des U-Boote et le U-Boot des as.

Les destroyers de la classe Akizuki 

Les batteries de DC flottantes de la Marine impériale 

D’un style très différent des autres destroyers de la Marine impériale, l’Akizuki est un navire

japonais relativement hors-norme. Bâti pour la défense antiaérienne d’une flotte connue pour son extrême vulnérabilité aux attaques venant des airs, il représente une rupture aussi bien en termes de conception que de doctrine. Troquant des tubes lance-torpilles, pourtant si chers aux stratèges nippons, contre des canons à usage mixte plus puissants, il devient le premier destroyer japonais pleinement centré autour de son artillerie principale.

Punta Stilo

Un engagement indécis 

Dans la foulée de l’armistice franco-italien, le gouverneur et commandant en chef des forces armées italiennes en Libye, le célèbre aviateur Italo Balbo, obtient finalement de Rome la promesse d’envoi des renforts demandés depuis des mois. Il est donc prévu qu’il reçoive la totalité des chars moyens disponibles au sein du Regio Esercito. Une fois équipé, Balbo pense pouvoir marcher contre l’Égypte.

Henschel HS 293

Le premier missile antinavire 

Avant même la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe se rend compte de la difficulté tactique à torpiller ou bombarder un navire en mouvement depuis un avion. L’imprécision des munitions ainsi larguées, les changements de cap de la cible et la présence, même timide, d’une DCA embarquée (qui ne peut aller qu’en s’étoffant) expliquent ainsi que, durant la guerre d’Espagne, les coups au but sont rares. À partir de la fin de l’année 1938, les industries aéronautiques allemandes s’emparent du problème et lancent plusieurs projets de bombes et torpilles planantes. En parallèle, les Allemands explorent une autre alternative sur laquelle ils fondent des espoirs encore plus grands, les missiles antinavires.

+ La Royale en Méditerranée 

Le principal théâtre d’opérations de la Marine française 

En 1919, la Marine nationale a le sentiment que les efforts consentis et les pertes supportées pendant la Grande Guerre ne sont pas reconnus. De fait, elle ne participe à aucune des quelques rares batailles navales du conflit (Falklands, Dogger Bank, Jutland) et son action semble systématiquement s’inscrire en second rang derrière celle de la Royal Navy. Pourtant, son rôle a souvent été essentiel, parfois déterminant, et ses missions sont multiples, notamment en Méditerranée.

Suborama

Grèce

Au sortir de sa guerre d’indépendance en 1829, la Grèce possède une flotte de combat hétéroclite et peu nombreuse. Une académie navale est créée en 1845 mais en 1866, au cours de la révolte crétoise contre l’occupation ottomane, la Marine hellénique fait montre de son mauvais état général et de son inefficacité au combat. Le gouvernement grec adopte alors une politique volontariste pour moderniser sa flotte, en débloquant des fonds et en faisant appel à des experts étrangers. C’est ainsi qu’entre 1884 et 1890, une « mission navale française en Grèce » dirigée par le contre-amiral Laurent Joseph Lejeune, est invitée pour réorganiser la marine royale hellénique. Cette mission engage rapidement des réformes administratives et législatives, une modernisation des règlements de formation et de service, et conseille le gouvernement grec dans d’importants achats d’armes.