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LOS! n°62

Taiho

Le phénix de la Marine impériale

Au sommaire du n°62 - Juillet/Août 2022

+ Actualité
La perte du Moskva

+ Taiho
Le phénix de la Marine impériale

+ Attrape-moi si tu peux !
Le raid sur Scarborough, Hartlepool et Whitby 

+ Kiosques et massifs
Évolution des superstructions des sous-marins

+ Vichystes contre Royal Navy 
Les combats oubliés de la Campagne de Syrie 

+ Les canots explosifs des K-Verbände

+ Suborama
Danemark

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Au sommaire du n°62 - Juillet/Août 2022

Actualité

La perte du Moskva

Le mercredi 13 avril 2022 vers 04h00, le croiseur russe Moskva (Москва), navire amiral de la 30e division de navires de surface de la Flotte de la mer Noire, est touché sur bâbord par un ou plusieurs missiles tirés depuis la terre. Le bâtiment évolue alors à environ 60 nautiques (110 km) des côtes ukrainiennes, dans une zone située entre les bouches du Danube et la pointe Ouest de la Crimée. Il coulera dans la journée du 14 avril après avoir chaviré.

Taiho

Le phénix de la Marine impériale

À partir du milieu du XIXe siècle alors que le Japon développe une politique expansionniste en Asie continentale, la Marine impériale semble confinée dans un rôle défensif tourné prioritairement vers la protection de la métropole et de ses voies d’approvisionnement. Longtemps placée sous la tutelle du ministère de la Guerre dominé par l’Armée impériale, la Marine va s’attacher, à partir du XXe siècle, à présenter aux décideurs politiques une stratégie plus globale, justifiant ainsi ses prétentions en matière de budgets d’équipement. Jusqu’aux prémices de la Guerre du Pacifique, le combat permanent pour le développement et la modernisation de la flotte est avant tout politique. C’est dans ce cadre très contraint que la Marine impériale développe à partir de 1921 un outil aéronaval de plus en plus performant.

Attrape-moi si tu peux !

Le raid sur Scarborough, Hartlepool et Whitby 

Le 16 décembre 1914, des forces navales allemandes bombardent les villes de Scarborough, Hartlepool et Whitby. Ce raid, dont la portée stratégique est négligeable, a pourtant failli modifier radicalement la situation navale en mer du Nord. Mais le destin est parfois capricieux.

Kiosques et massifs

Évolution des superstructions des sous-marins

La Marine américaine étudie actuellement la possibilité d’équiper ses futurs sous-marins nucléaires d’attaque d’un massif gonflable appelé IDSS, déployable au moment opportun, mais restant sinon caché pour préserver la vitesse, la manœuvrabilité et la furtivité acoustique du bâtiment. De fait, au cours de son histoire, le sous-marin a déjà connu bien des évolutions au niveau de ses superstructures.

Vichystes contre Royal Navy 

Les combats oubliés de la Campagne de Syrie 

En 1941, le Royaume-Uni et la Royal Navy sont sur tous les fronts. L’Allemagne et l’Italie sont leurs principaux adversaires, mais les arcanes de la géopolitique créent un nouveau théâtre. C’est que « l’importance stratégique du Liban et de la Syrie est une des banalités de l’histoire ». Aux furieux combats franco-français sur terre répondent des affrontements parmi les plus violents – et les moins unilatéraux – de la Seconde Guerre mondiale, entre flotte française vichyste et Royal Navy.

Les canots explosifs des K-Verbände

Les K-Verbände ne se cantonnent ni aux sous-marins de poche ni aux torpilles humaines, et s’intéressent dès leur création à un autre type d’embarcations légères, le canot explosif. On peut facilement considérer ce dernier comme la version moderne du brûlot antique, conçu pour incendier les navires ennemis à l’ancre, censément protégés dans leur port. L’idée de réactualiser ce concept et de développer un brûlot moderne ne date pas de la Seconde Guerre mondiale. En 1909, la Kaiserliche Marine demande déjà au chantier naval Lürssen (spécialisé dans la conception de yachts et de vedettes motorisées) de construire une unité expérimentale : un canot motorisé de 9 m de long, embarquant une charge explosive et devant atteindre les 27 nœuds de vitesse, que l’on dirigerait à distance grâce à deux câbles de 50 m de long.

Suborama

Danemark

En octobre 1864, le royaume du Danemark perd la guerre des Duchés (ou Seconde guerre de Schleswig) face à une coalition austro- prussienne mieux préparée. Seule la flotte danoise tire son épingle du jeu en s’opposant victorieusement à une escadre pourtant plus puissante. Le royaume entre alors dans un déclin relatif et base sa politique étrangère sur le maintien d’une stricte neutralité. La défense du territoire nationale devient la mission principale de la Marine qui obtiendra toujours, grâce à son bon comportement durant la guerre, les crédits nécessaires pour moderniser ses équipements. Ses bâtiments passent ainsi assez tôt à la propulsion à vapeur tandis que les coques en bois font place aux coques en acier. Les mines navales et torpilles font leur apparition à partir de 1878 dans l’arsenal danois, puis un premier ironclad torpilleur est livré en 1882. Il faut cependant encore attendre près de trois décennies avant que la Kongelige dansk.