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Trucks & Tanks n°96

Panzer en Afrique

Course à l'armement dans les dunes

Au sommaire du n°96 - Avril/Mai 2023

+ 15cm sIG 33(Sf.) auf Panzer I ohne Aufbau Ausf. B
Le premier d’une longue lignée

+ Le M142 HIMARS
Le sauveur de l'Ukraine ?

+ Panzer en Afrique
Course à l’armement dans les dunes

+ Chars occidentaux versus chars russes
L’ultime confrontation ? 

+ Comment ça marche
Qu’est-ce qu’un char ? 

+ Le char léger T-26 (1re partie)
Petit, mais costaud !

+ Type 89 Yi-Go
Le premier «vrai» char japonais

+ Actualités

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Au sommaire du n°96 - Avril/Mai 2023

+ 15cm sIG 33(Sf.) auf Panzer I ohne Aufbau Ausf. B

Le premier d’une longue lignée

Une fois la campagne de Pologne terminée, en octobre 1939, l’Armée allemande tire les leçons des engagements et comprend que, aussi efficace que soit le binôme Stuka/Panzer, le temps de réponse de l’aviation est parfois incompatible avec les besoins immédiats des troupes au sol, bloquées par un point fortifié trop coriace. Par ailleurs, les unités de pointe allemandes progressent régulièrement sur un rythme qui dépasse celui des batteries tractées hippomobiles, voire motorisées, qui ne peuvent pas, là non plus, intervenir rapidement. Dans ces conditions est demandé le développement rapide d’un automoteur d’artillerie.

+ Le M142 HIMARS

Le sauveur de l'Ukraine ?

En juin 2022, les États-Unis annoncent en grande pompe la livraison aux forces ukrainiennes de leur M142 High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS), le lance-roquettes multiple monté sur blindé léger et considéré comme le meilleur armement de sa catégorie. Depuis, le M142 est partout ou presque ! Ainsi, avec cette arme, l’Armée ukrainienne cible les postes de commandement de l’Armée russe, les bâtiments où sont basées les troupes ennemies, les dépôts de munitions, les ponts et s’en servirait même pour leurrer les missiles de croisière russes ! Pour certains experts, le HIMARS aurait même stoppé toute contre-offensive d’envergure de l’Armée russe depuis l’été 2022. D’autres nuancent cette vision angélique. Retour sur un système d’armes désormais incontournable.

+ Panzer en Afrique

Course à l’armement dans les dunes

Afin d’éviter une défaite italienne en Afrique, Hitler ordonne, le 9 janvier 1941, la création d’un corps expéditionnaire. L’Oberkommando des Heeres (OKH, commandement suprême de l'armée de terre allemande) reçoit l’autorisation officielle du Comando Supremo le 1er février 1941, et, le 21 février, le Deutsches Afrika-Korps (DAK) voit officiellement le jour. Néanmoins, à cette époque, le III. Reich est mobilisé par ses préparatifs pour l’opération «Barbarossa» devant être menée contre l’Union soviétique. Le front africain n’est donc pas prioritaire, et les moyens sont, dans ces conditions, limités. Il n’est donc pas fait d’effort particulier pour ce théâtre d’opérations pourtant éprouvant et les quantités de Panzer expédiés sont largement insuffisantes compte tenu des dimensions du champ de bataille. Toutefois, comme la Wehrmacht sur le front de l’Est, face à un ennemi anglo-saxon qui se renforce continuellement, le DAK va entamer une course à l’armement qui se traduit par la montée en ligne, afin d’inverser la situation, du plus puissant des Panzer de l’époque. Mais une question se pose pour les Allemands : quel Tiger envoyer en Afrique ?

+ Chars occidentaux versus chars russes

L’ultime confrontation ? 

Après de nombreuses tergiversations, les pays occidentaux ont finalement accepté de livrer des Main Battle Tanks (MBT, char de combat principal) à l’Ukraine afin de lui donner des moyens supplémentaires pour affronter les Vooroujionnye sily Rossiïskoï Federatsii (forces armées de la Fédération de Russie). Les Zbroyni Syly Ukrayiny (ZSU, forces armées de l'Ukraine) vont donc recevoir des Leopard 1 et 2 allemands, des Challenger 2 britanniques et des M1 Abrams américains. Alors que les livraisons de certains engins ont commencé et que l’entraînement des équipages ukrainiens est en bonne voie, les médias généralistes présentent ces matériels comme de véritables « Wunderwaffen », des armes miracles capables de renverser le cours de la guerre grâce à leur supériorité technologique supposée. Ce dossier se propose donc d’analyser le potentiel des différents modèles de chars occidentaux qui vont être déployés sur le champ de bataille ukrainien et de les opposer à leurs homologues russes en se basant sur des données «objectives», ou du moins disponibles, et sur les retours d’expérience des MBT ayant déjà connu le feu. 

+ Comment ça marche

Qu’est-ce qu’un char ? 

Les dernières livraisons de véhicules blindés à l’Ukraine ont suscité des débats sémantiques passionnés sur la nature précise de ces derniers, le qualificatif de char étant utilisé abondamment pour désigner des véhicules n’en étant pas selon les experts du domaine. Parmi eux, l’AMX 10 RC a généré moult échanges sur ce qu’il pouvait bien être, dépassant la portée politique et symbolique de sa qualification comme char. Alors qu’est-ce qu’un char ?

+ Le char léger T-26 (1re partie)

Petit, mais costaud !

Destiné à l’appui d’infanterie, le T-26 est le tank le plus produit des années 1930 et permet à la Rabochiy Krestyanskaya Krasnaya Armiya (RKKA ou Armée Rouge des Travailleurs et des Paysans) et au complexe militaro-industriel soviétique d’acquérir les bases de la guerre mécanisée. Obsolète lors de l’opération «Barbarossa» lancée par les Allemands le 22 juin 1941, ce char léger se bat encore bec et ongles contre les Panzer avant de céder la place à des blindés plus modernes et plus lourds.

+ Type 89 Yi-Go

Le premier «vrai» char japonais

Au milieu des années 1920, et à la suite de l’étude minutieuse des combats menés en Europe lors de la Première Guerre mondiale, le Japon cherche à se doter d’une force blindée autonome. Dans ce domaine, l’Armée impériale ne dispose d’aucune expérience et doit aller chercher la technologie nécessaire auprès d’autres nations comme l’Angleterre qui, a contrario, possède un savoir-faire extrêmement important. Ainsi, des engins à roues et à chenilles sont expédiés vers l’Empire du Soleil levant en vue d’y être analysés par les ingénieurs du cru. Faute de recul en la matière, l’industrie japonaise se contente, dans un premier temps, de copier les matériels achetés, que cela soit des véhicules de combat ou des armes. Puis, la décision est prise de développer des blindés, s’inspirant d’engins européens, donnant naissance au Type 89.

+ Actualités

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