Trucks & Tanks n°101
Echec de la contre-offensive ukrainienne
Des causes multifactorielles
Au sommaire du n°101 - Février/Mars 2023
+ Renault R35, R39 et R40
Au plus près du fantassin
+ L'échec de la contre-offensive ukrainienne
Des causes multifactorielles
+ Le Panther vu par les militaires français
Des qualités indéniables, mais…
+ Alfa Romeo AR51 Matta
Ils sont fous ces Milanais !
+ Les T-72 syriens
Entre sauvegarde et adaptations
+ Jagdpanzer 38(t), variantes et projets (1re partie)
Le (vrai) futur de la Panzerwaffe ?
+ Actualités
Au sommaire du n°101 - Février/Mars 2023
+ Renault R35, R39 et R40
Au plus près du fantassin
L’infanterie française peut compter sur un nouvel allié de fer et d’acier depuis 1918 : le char d’accompagnement. Le Renault FT est le premier, jusqu’à son remplacement, dans les années 1930, par un autre Renault : le R35. Char le plus nombreux dans l’organigramme de l’Armée française à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, ce petit blindé n’a pas démérité en étant la monture de nombreux valeureux soldats français, mais aussi polonais.
+ L'échec de la contre-offensive ukrainienne
Des causes multifactorielles
Au 617e jour de guerre, dans un entretien au journal «The Economist», le général Valerii Zaluzhnyi, commandant les forces armées ukrainiennes, admettait que la contre-offensive lancée au printemps était arrivée à son stade final et qu’aucun des deux belligérants n’était désormais capable de poursuivre ou reprendre des attaques majeures. Cette déclaration était la première reconnaissance officielle de l’échec des attaques menées par les Ukrainiens depuis le 8 juin 2023 en vue de reconquérir une partie de leur territoire sous contrôle russe depuis plusieurs mois. L’insuccès de cette contre-offensive a contraint les deux armées à revenir à une guerre de position sur un front quasiment figé par l’arrêt des opérations et l’arrivée de l’hiver. Bien que le bilan humain de ces mois d’opérations soit encore difficile à établir avec précision, les raisons de ce revers avéré commencent à se faire jour dans les milieux militaires ukrainiens et occidentaux, dont les différentes analyses pointent de nombreux motifs de nature et de portée différentes.
+ Le Panther vu par les militaires français
Des qualités indéniables, mais…
Dans les colonnes de Trucks & Tanks, le Panzer V Panther est régulièrement décrit comme l'un des meilleurs chars de la Seconde Guerre mondiale. En effet, l’engin allemand cumule les points forts, comme un blindage incliné efficace, un canon de 7,5cm affichant une excellente balistique et un châssis performant motorisé par un puissant 12 cylindres de 700 chevaux (600 sur la dernière version). Pourtant, force est de constater que, contrairement à certains matériels mis au point par le III. Reich, comme le chasseur Messerschmitt Bf 109, il n’a pas connu une grande carrière après 1945 et qu’il n’a même pas été copié alors qu’il présente des qualités indéniables. Alors pourquoi ce désintérêt de la part des vainqueurs pour un char qui a «terrorisé» les équipages de Sherman et de T-34 ? Un début de réponse peut être apporté avec l’analyse de l’engin fait à la fin des années 1940 par les militaires français.
+ Alfa Romeo AR51 Matta
Ils sont fous ces Milanais !
En 1950, dans une Italie encore en reconstruction, Alfa Romeo a besoin de diversifier sa production et se lance dans un défi inédit, aux antipodes de ce à quoi il est habitué : mettre au point un 4x4 ! Répondant à une demande de l’armée, le Biscione1 est bien décidé à concurrencer son grand ennemi FIAT, et développe en un an seulement un modèle très abouti.
+ Les T-72 syriens
Entre sauvegarde et adaptations
Depuis 2011, l’armée syrienne est engluée dans une sanglante guerre civile protéiforme qui a fortement érodé ses capacités militaires. Après avoir subi un sous-financement chronique et d’importants épisodes de désertions, l’arme blindée syrienne a été obligée de s’adapter à ce nouveau style de conflit qu’on pourrait résumer ainsi : « faire mieux avec moins ». Les soldats de Damas sont aussi face à un cruel dilemme, car cette guerre se déroule principalement en zone urbaine… là où les avantages tactiques du char sont les plus minimes. Pourtant, l’appui d’un MBT dans ce terrain peut s’avérer efficace, notamment pour réduire au silence des positions fortifiées. L’arme blindée syrienne a donc dû s’adapter en conséquence !
+ Jagdpanzer 38(t), variantes et projets (1re partie)
Le (vrai) futur de la Panzerwaffe ?
En 1943, le déploiement de plus en plus important de chars moyens T-34/76 par l’Armée rouge condamne les chars légers allemands incapables de rivaliser, que cela soit en termes de puissance de feu, de blindage ou de protection. Toutefois, leurs plates-formes rustiques peuvent encore rendre des services, et certains sont convertis en chasseurs de chars ou en automoteurs d’artillerie. Dans un premier temps, il ne s’agit que de bricolages ou de conversions improvisées qui, s’ils demeurent globalement efficaces, posent des problèmes de logistique du fait de la multiplicité des châssis et leur équilibre général est souvent mauvais. La décision est alors prise de reprendre la plate-forme du Panzer 38(t) d’origine tchèque et d’en dériver un petit chasseur de chars robuste et peu coûteux afin de riposter à la guerre industrielle imposée par les Alliés au III. Reich. Armé d’un canon de 7,5cm long de 48 calibres, le Jagdpanzer 38(t) répond peu ou prou aux besoins de la Wehrmacht. Néanmoins, par souci de standardisation, un modèle «germanisé» est demandé. Le but est aussi de rendre cette plate-forme plus flexible en vue de mettre au point une vaste gamme d’engins militaires : du char de reconnaissance au chasseur de chars en passant par des versions antiaériennes et d’appui. Cette nouvelle famille de véhicules doit donc remplacer les blindés d’anciennes générations vieillissants et basés sur des châssis désormais obsolètes.