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Trucks & Tanks n°103

Les engins blindés spéciaux du D-Day

Normandie

Au sommaire du n°103 - Juin/Juillet 2024

+ Le Tiger I sous les couleurs étrangères
Un fauve difficile à « apprivoiser »

+ Vie et mort des motochenilles françaises
Originales, mais sans lendemain

+ EBR, AMX 10 RC, Jaguar
La saga des blindés à roues français

+ Flammpanzer 38(t)
Petit, mais terrifiant ! 

+ Le Tifon-2A
Le « cousin idiot du T-80 »

+ Hobo’s Funnies
Les engins blindés spéciaux du D-Day

+ Cannone da 47/32 Modello 35
Sur tous les fronts

+ Panzer IV mit hydrostatischen Antrieb Thoma
Vers un char facile à piloter 

+ Actualités

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Au sommaire du n°103 - Juin/Juillet 2024

+ Le Tiger I sous les couleurs étrangères

Un fauve difficile à « apprivoiser »

Le Panzer VI Ausf. E Tiger I est le char lourd de tous les superlatifs. Ainsi, en 1942, il surclasse tous les blindés alliés grâce à son canon de 8,8cm, son blindage frontal épais de 100 mm qui résiste à la majorité des projectiles perforants, son moteur 12 cylindres Maybach développant 700 chevaux… Un véritable monstre dont le déploiement demande des mécaniciens et des équipages expérimentés. Son aura est tel qu’il intéresse les alliés du III. Reich au point que certains vont entreprendre des démarches auprès de Berlin pour en acquérir. Mais ce « fauve » de 56 tonnes, produit à peu d’exemplaires, est d’une utilisation des plus difficiles compte tenu de sa complexité technologique, ce qui va largement hypothéquer son efficacité aux mains d’équipages étrangers habitués à des blindés moins compliqués à « apprivoiser ».

+ Vie et mort des motochenilles françaises

Originales, mais sans lendemain

Des motochenilles, la plus connue est certainement le Kettenkrad de la Wehrmacht, cet étrange engin apparaissant sur tous les champs de bataille, de l’Ostfront à l’Afrique du Nord. Mais s’il est conçu et breveté à l’été 1939, le Kettenkrad est loin d’être la première motochenille destinée à une armée… Puisque des ingénieurs français se sont penchés sur le sujet dès le début des années 1930, avec un seul objectif : allier la vitesse de la roue aux capacités tout terrain de la chenille. Mais ce concept, s’il peut sembler innovant, ne trouvera aucun débouché au sein de l’Armée française.

+ EBR, AMX 10 RC, Jaguar

La saga des blindés à roues français

Depuis le début du XXe siècle, la France a joué un rôle majeur dans le domaine du développement des chars de combat et des véhicules blindés, grâce à la qualité indéniable et l'audace de ses ingénieurs en permanence à la pointe de l'innovation technologique et de la performance. Le succès planétaire du char du Renault FT au lendemain du Premier Conflit mondial n'est pas pour démentir mes propos tout comme celui qui viendra quelques décennies plus tard dans le domaine des véhicules de reconnaissance à roues : l'EBR (Engin Blindé de Reconnaissance). Certes, il est peu exporté, mais en digne héritier de la très réussie AMD 178, il est pendant plusieurs décennies le véhicule emblématique de la cavalerie légère française, apportant des solutions technologiques de premier ordre. Ainsi peu de véhicules peuvent se prévaloir, dans l’histoire des blindés, d’avoir été conçus près de 20 ans avant leur mise en service, couronnée par une carrière brillante de près de 30 ans. Et les engins qui vont lui succéder, l’AMX 10 RC puis le Jaguar, se coulent dans cette continuité. 

+ Flammpanzer 38(t)

Petit, mais terrifiant ! 

Malgré des engagements laborieux, le Führer ordonne, le 27 novembre 1944, que, dans les plus brefs délais, un nombre conséquent de chars lance-flammes soit disponible pour pouvoir participer à l’offensive des Ardennes. Dans son esprit, il s’agit de convertir, sous trois jours (!), entre 20 et 30 exemplaires d’un Panzer d’un modèle encore indéterminé ou d’un Sturmgeschütz. Le 3 décembre, un rapport lui précise que, dans le temps imparti, 35 Flammpanzer peuvent être assemblés. Pour ce faire, les ingénieurs allemands retapent en catastrophe dix Panzer III(fl) (Sd.Kfz. 141/3) qui finissaient de rouiller dans un dépôt. Mais même en grattant les fonds de tiroirs, il devient rapidement évident que l’Armée allemande ne pourra jamais aligner les 35 chars lance-flammes promis. La décision est donc prise de convertir, en catastrophe, vingt Jagdpanzer 38(t).

+ Le Tifon-2A

Le « cousin idiot du T-80 »

Relativement méconnu, le « nouveau » Tanque Principal de Combate (TPC) péruvien Tifon-2A, modernisation de l’antique T-55, est peu visible dans les médias. Sur le site Reddit, il est parfois surnommé le « cousin idiot du T-80 ». Né d’un retard technologique péruvien par rapport à ses pays voisins, ce blindé atypique, fruit d’une collaboration ukraino-péruvienne, mérite néanmoins que l’on s’y attarde.

+ Hobo’s Funnies

Les engins blindés spéciaux du D-Day

En 1943, en vue du D-Day, le Field Marshal Sir Alan Brooke, Chief of the Imperial General Staff britannique, ordonne la création d’unités blindées chargées d’ouvrir des brèches dans les fortifications de l’Atlantikwall. A cet effet, la 79th Armoured Division (ArdDiv) est réorganisée, rééquipée et réentraînée à l’utilisation de plusieurs types d’engins spéciaux. Son commandant, le Major General Sir Percy C.S. Hobart, est un homme à l’esprit novateur et anticonformiste, pionnier de l’arme blindée, mais ancien des Royal Engineers (RE), qui a mis sur pied les 7th et 11th ArdDiv avant qu’elles ne soient confiées à d’autres généraux.

+ Cannone da 47/32 Modello 35

Sur tous les fronts

Le Regio Esercito (Armée italienne) dispose essentiellement de deux types d'armes antichars1 : le Cannone da 47/32 Modello 35 et le fucilone2 (gros fusil de chasse) Solothurn de 20 mm. Les canons d'un calibre supérieur n'ont pas été produits en grandes séries, pas plus que les lance-grenades ou les lance-roquettes (tels que le Projector Infantry Anti Tank (PIAT) anglais, le Bazooka américain ou encore le Panzerfaust allemand). Le plus puissant des deux devient, par la force des choses, l’armement antichar standard des forces italiennes et il est utilisé sur tous les fronts face à des engins aussi divers que les Matilda et les Crusader britanniques ou bien les T-34/76 soviétiques.

+ Panzer IV mit hydrostatischen Antrieb Thoma

Vers un char facile à piloter 

La conduite d’un char de combat est loin d’être aisée, car le pilote doit d’abord, bien évidemment, appréhender le fonctionnement de l’ensemble boîte de vitesses et embrayage, ce qui est la base, puis tenir compte des temps de chauffe d’ensembles mécaniques d’engins pouvant atteindre les 70 tonnes1. Et cela sous peine d’endommager des mécanismes souvent fragiles. La transmission est donc le talon d’Achille des blindés. Elle doit donc être ménagée pour éviter de coûteux dégâts pouvant conduire à une immobilisation qui, dans le pire des cas, peut se traduire par une destruction pure et simple sous le feu de l’ennemi. Dans ces conditions, en 1943, est lancé un projet visant à simplifier le groupe motopropulseur à la fois pour réduire les risques d’une mauvaise manipulation et le temps de formation du pilote.

+ Actualités

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