Trucks & Tanks n°104
Combats de chars en Normandie
Comment et pourquoi les Panzer ont échoué
A PARAITRE LE 16 AOUT 2024
Au sommaire du n°104 - Août /Septembre 2024
+ Combats de chars en Normandie
Comment et pourquoi les Panzer ont échoué
+ T-84 Oplot
L’Ukraine comme berceau
+ Semovente L.40 da 47/32
Mieux, mais toujours dépassé
+ Le Panther sous les couleurs étrangères
Capricieux, mais redoutable
+ Actualités
Au sommaire du n°104 - Août /Septembre 2024
+ Combats de chars en Normandie
Comment et pourquoi les Panzer ont échoué
Dès l’été 1941, pour les Allemands, la bataille principale se joue à l’Est, face à une Armée rouge de plus en plus puissante. Le front de l’Ouest n’est donc pas vraiment la priorité pour la Wehrmacht qui n’y concentre que des troupes destinées à servir de garnison ou des unités au repos et/ou en formation. Toutefois, la situation change du tout au tout en 1944. Ainsi, en mai, le nombre de Panzer à l'Ouest dépasse pour la première fois les engins alignés sur le front russe et cela en prévision du débarquement des Alliés occidentaux. Pour maximiser leurs chances de succès, ces derniers vont, de leurs côtés, concentrer le plus de forces mécanisées possibles pour écraser des Panzer-Divisionen non pas au fait de leur puissance, mais dont le potentiel, renforcé par des blindés de dernière génération comme le Panther, en fait des adversaires redoutables qui inquiètent toujours leurs adversaires. En effet, un échec durant la campagne de Normandie sonnerait le glas des espoirs d’une victoire rapide. Les deux camps mettent lors tous leurs espoirs, surtout les Allemands, dans leurs chars de combat qui doivent faire pencher la balance en leur faveur.
+ T-84 Oplot
L’Ukraine comme berceau
Repartant du T-80UD comme base technique, le char de combat T-84 ukrainien se différencie notamment par l'installation d'une nouvelle tourelle mécanosoudée de plus grandes dimensions, d'optiques retravaillées, d'un canon de 125 mm produit localement ainsi que d'un blindage repensé. Évolution plus que révolution, le T 84 souffre malheureusement d'une concurrence féroce à l'exportation auquel il est destiné, et ce malgré des qualités techniques évidentes, tout comme il ne trouve pas sa place sur le marché intérieur ukrainien principalement pour des raisons financières. Ce modèle peu connu, surtout en comparaison avec son célèbre prédécesseur dont il descend directement, mérite néanmoins qu'on s'y attarde puisqu’il risque très probablement d'être le dernier char neuf dessiné par le bureau d'études Morozov et produit en Ukraine par l'usine Malyshev.
+ Semovente L.40 da 47/32
Mieux, mais toujours dépassé
Le char léger L.6/401 est défini comme « Senza infamia e senza lode » (ni infâme ni glorieux). Et, devant son peu d’intérêt face aux tanks alliés, les Italiens vont en dériver un Semovente (canon automoteur) autrement plus efficace... mais jusqu’à quel point ?
+ Le Panther sous les couleurs étrangères
Capricieux, mais redoutable
Le Panzer V Panther fait partie de ces blindés allemands passés dans la légende grâce au travail innovant des ingénieurs du III. Reich. Entré en service dans la Panzerwaffe en 1943, il s’est fait apprécier par ses équipages sur tous les théâtres d’opérations en Europe. Mais il a aussi connu une carrière sous d’autres couleurs… avec notamment des exemplaires capturés. En effet, l’utilisation de matériels de prise est commune à toutes les armées et nombre d’entre elles vont réutiliser un des meilleurs blindés de l’arsenal germanique, le Panther, contre leurs anciens propriétaires. Un déploiement qui ne se fait pas sans certaines difficultés compte tenu du niveau de sophistique du fauve allemand et de son entretien complexe. Par ailleurs, la carrière opérationnelle de ces engins ne va pas s’arrêter avec la chute de l’Allemagne nazie ; plusieurs pays, dont la France, vont ainsi compter des Panther dans leurs unités dans l’immédiat après-guerre et ainsi leur offrir une seconde carrière militaire.