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Trucks & Tanks n°106

L'offensive ukrainienne vers Koursk

Réussite ou échec ?

 A PARAITRE LE 20 DECEMBRE 2025 

Au sommaire du n°106 - Décembre 2024/Janvier 2025

+ La consommation des Tiger I et II
Du mythe à la réalité

+ Les autos-blindées Mors
Des boulevards parisiens aux boues de Galicie

+ L’offensive ukrainienne vers Koursk
Réussite ou échec ?

+ L’arme blindée britannique
Grandeur et décadence 

+ Breda TP. 40 & TP. 41
Les mystérieux dérivés du tracteur lourd TP.32 italien

+ Les variantes du Panther
Vers une rationalisation bienvenue 

+ Du Type 59 au Type 79
La première dynastie des chars chinois

+ Actualités
BMPT Azovets : oiseau rare (et fantasmé)
Tanque Argentino Mediano 2C A2 : encore plus moderne
Les drones en action : quelques réflexions sur une arme « nouvelle »
Eurosatory 2024 : Leonardo place sa tourelle légère de 120 mm

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Au sommaire du n°106 - Décembre 2024/Janvier 2025

+ La consommation des Tiger I et II

Du mythe à la réalité

Depuis des années, nous avons tous trop souvent lu que les Tiger étaient des gloutons voraces, des boit-sans-soif. Cette année encore, en Normandie, les superlatifs et fantasmes qui entourent la consommation des Tiger étaient nombreux. Combien sommes-nous à avoir lu « ici ce Tiger est tombé en panne du carburant » ? Cependant, sont-ils tombés en panne parce qu’ils avaient une consommation garguantuesque ou parce que la logistique allemande était incapable de fournir du carburant ? Sortons des à-prioris : Maybach, Henschel, bref tous les industriels savaient qu’il manquait un point essentiel à la conquête allemande, le carburant ! Le cahier des charges qui était imposé exigeait des moteurs de char de type V12 à carburation essence avec une consommation raisonnable à la tonne déplacée. Norme qui sera respectée… mais mal interpertrée après guerre. Écrire l’histoire est une chose, comprendre une certaine technicité une autre. Retour sur ce mythe récurrent !

+ Les autos-blindées Mors

Des boulevards parisiens aux boues de Galicie

Les autos-blindées Mors, assemblées en France pour le compte de l’Armée belge, connaissent un destin singulier puisqu’après avoir été développé pour affronter les forces du Kaiser Guillaume II en 1915, elles terminent leur carrière en Russie, avant que leurs équipages ne réalisent un tour du monde digne des plus grands films d’aventure.

+ L’offensive ukrainienne vers Koursk

Réussite ou échec ?

Les unités ukrainiennes, qui franchissent la frontière ukraino-russe le 6 août 2024 au matin, se lancent dans ce qui ressemble à un pari, dont les données exactes sont encore entourées de l’épais voile du secret militaire. En dépit de cette opacité, on sait aujourd’hui que la percée ukrainienne en direction de Koursk a impliqué un volume de forces assez réduit, provenant de plusieurs brigades des FAU (Forces Armées ukrainiennes). Le nombre assez limité de combattants et de matériels engagés dans l’offensive la différencie d’une simple incursion transfrontalière, mais souligne également la volonté de l’état-major ukrainien de garantir le succès initial d’une opération basée sur la surprise et la manœuvre, dont les buts apparaissent aujourd’hui plus politiques que tactiques. 

+ L’arme blindée britannique

Grandeur et décadence 

Lorsque la Deuxième Guerre mondiale éclate en septembre 1939, la British Army dispose d’un parc de chars opérationnels réduit et constitué en grande partie d’engins légers armés seulement de mitrailleuses. Pendant le conflit, les chars de tous types qu’elle met en service sont régulièrement surclassés par leurs adversaires allemands, y compris par des modèles développés plus tôt dans les années 1930, et certains sont même des échecs cuisants, au point d’ailleurs qu’elle s’équipe massivement avec du matériel américain dans les deux dernières années de la guerre. Vingt ans plus tôt, pourtant, l’Angleterre avait été pionnière dans le développement de l’arme blindée, mettant au point des engins modernes, voire en avance sur leur temps, élaborant une doctrine innovante et créant même, en 1927, la première grande unité mécanisée interarmes de l’histoire militaire. Alors, que s’est-il alors passé ? Comment une nation qui a inventé le tank pendant la Première Guerre mondiale a-t-elle pu se retrouver si démunie dans le domaine des chars à l’aube de la Deuxième ? Et pourquoi n’est-elle jamais parvenue à se doter d’un engin réellement compétitif avant la fin du conflit ?

+ Breda TP. 40 & TP. 41

Les mystérieux dérivés du tracteur lourd TP.32 italien

Le Trucks & Tanks hors-série numéro°46 consacré aux matériels de l’Armée italienne durant la Deuxième Guerre mondiale n’a pas pu traiter certains véhicules et dans, ces conditions, le Trucks & Tanks numéro 102 est revenu brièvement sur les Breda TP. 32, TP. 40 et TP.41. Un de nos auteurs s’est alors proposé de compléter l’historique de ces deux derniers.

+ Les variantes du Panther

Vers une rationalisation bienvenue 

Souvent considéré comme un des meilleurs chars de combat de la Seconde Guerre mondiale, le Panzer V Panther a vu son châssis décliné en de nombreuses variantes dont nous vous livrons l’essentiel dans ce dossier récapitulatif. Un des problèmes récurrents de l’Armée allemande est la multiplicité des plates-formes utilisées qui complique la logistique en pièces détachées, la formation des équipages, mais aussi des mécaniciens contrairement par exemple à l’Armée rouge qui mise pour l’essentiel sur peu de modèles pour rationaliser au maximum sa production industrielle. Les Allemands vont tenter de faire de même, mais faute d’un tissu industriel suffisant, ils vont devoir recourir massivement à de vieux châssis, voire des engins étrangers recyclés, pour mécaniser des forces qui vont longtemps demeurer tributaires de la locomotion hippomobile.

+ Du Type 59 au Type 79

La première dynastie des chars chinois

En 1949, la Chine est enfin « réunifiée » sous la houlette de Mao Tsé-Toung, mais ses forces militaires ne disposent alors que de matériels périmés datant de la Seconde Guerre mondiale. La composante blindée de l’Armée Populaire de Libération (APL) ne peut donc compter que sur quelques tanks américains usés et sur des véhicules japonais complètement obsolètes. Pour Pékin, il devient urgent de doter leurs innombrables soldats de véhicules capables de donner un poids militaire à une armée hypertrophiée basée essentiellement sur une infanterie nombreuse et sous équipée. Dès le début des années 1950, l’Union soviétique livre pléthore de blindés à son voisin d'obédience communiste. Des chars T-34/85 et autres canons automoteurs commencent à équiper les futures divisions mécanisées chinoises. S'ils remplacent avantageusement les Type 97 Chi-Ha d'origine japonaise, ils n’en demeurent pas moins des engins dont la conception remonte à plus d’une décennie. La situation change lorsque l’URSS décide de fournir en nombre des T-54A, modèle alors considéré comme un des meilleurs chars du monde. L’apparition de ce matériel moderne est certes une bonne nouvelle pour l’APL, mais la dépendance militaire envers son puissant voisin est bien trop importante. Même après la signature du traité d’amitié russo-chinois, Pékin considère qu'être soumis à la bonne volonté d'un état étranger est une posture risquée. La culture technologique, nécessaire à la fabrication de blindés, étant proche de zéro pour les ingénieurs chinois, la solution la plus simple passe par l’élaboration d'une copie de l'engin soviétique.

+ Actualités

BMPT Azovets : oiseau rare (et fantasmé)

Tanque Argentino Mediano 2C A2 : encore plus moderne

Les drones en action : quelques réflexions sur une arme « nouvelle »

Eurosatory 2024 : Leonardo place sa tourelle légère de 120 mm