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Trucks & Tanks n°82 - Opération « Unthinkable » - 1945, USA versus URSS
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Trucks & Tanks n°82

Opération « Unthinkable »

1945, USA versus URSS

Au sommaire du n°82- Décembre 2020/Janvier 2021

+ Opération « Unthinkable »
1945, USA versus URSS

+ Tiger (P), variantes, prototypes et projets
Une famille (presque) nombreuse

+ La Panhard 178
Le nec plus ultra

+ La Tatschanka
Le Technical de la guerre civile russe

+ Les chars poseurs de pont britanniques
Une idée de génie !

+ Le canon automoteur M56
Scorpion volant

+ 7,5cm Pak 40(Sf.) auf Geschutzwagen 39H (f)
Au royaume du recyclage

+ La charge creuse
Principes de fonctionnement

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TNT82
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Au sommaire du n°82- Décembre 2020/Janvier 2021

+ Opération « Unthinkable »

1945, USA versus URSS

1er juillet 1945, 47 divisions anglo-américaines s’élancent selon un axe Zwickau-Chemnitz-Dresde–Görlitz. Le III. Reich est pourtant officiellement vaincu depuis le 8 mai, mais ces forces mécanisées ont pour mission de broyer l’Armée rouge, notamment en écrasant ses unités mécanisées à l'est de la ligne Oder-Neisse dans une immense bataille de chars opposant des centaines de T-34 et de Sherman. Désignée opération « Unthinkable », cette manœuvre a réellement été pensée par l’état-major britannique, puis proposée aux Américains qui ne donneront pas suite à cette entreprise hasardeuse et de toute façon en contradiction avec leurs objectifs militaires immédiats, à savoir la défaite du Japon. Retour sur les coulisses d’une guerre unthinkable (impensable).

+ Tiger (P), variantes, prototypes et projets

Une famille (presque) nombreuse

D’une même plate-forme, les Allemands n’hésitent pas à décliner des variantes, des prototypes ou encore des projets plus ou moins réalistes. Bien qu’étant écarté du programme de schwere Panzer, le Tiger dessiné par le professeur Ferdinand Porsche n’échappe pas à cette « règle ». Est ainsi développée une vaste famille qui va de l’unique char de commandement aux chasseurs de chars Ferdinand/Elefant en passant par quelques rares engins de dépannage, un projet de véhicule bélier, qui ne dépasse guère le stade de prototype, et une proposition, provenant des usines Škoda, pratiquement passée inaperçue d’une version armée d’un canon de 10,5cm.

+ La Panhard 178

Le nec plus ultra

L’Armée française de 1940 aligne une multitude de matériels plus ou moins adaptés à la guerre moderne. Là se trouve un paradoxe : si la France est à la pointe des études sur la guerre mécanisée dans les années 1930, les enseignements tirés ne sont pas véritablement appliqués dans la création du matériel et son emploi lors de l’agression allemande de mai 1940. La Panhard 178, automitrailleuse moderne, donnera de bons résultats sur le terrain… en vain.

+ La Tatschanka

Le Technical de la guerre civile russe

Si le néologisme « Technical » apparaît durant la guerre civile en Somalie dans les années 1980/1990, cet engin voit le jour lors de la Deuxième Guerre des Boers (1899-1902), en Afrique du Sud. Il désigne un véhicule équipé d’un armement embarqué et utilisé durant les guerres dites « asymétriques ». Cette « cavalerie à roues » légère tire avantage de sa vitesse et de sa mobilité tout en ne demandant qu’une logistique réduite. Ce concept finit par traverser la mer Noire et prend forme dans l’Armée tsariste sous la désignation de Tatschanka : une voiture hippomobile, proche du phaéton, armée d’une mitrailleuse. Les protagonistes de la guerre civile russe (1918 à 1922) l’adoptent et elle est déployée dans le sud de la Russie par la guérilla de Nestor Makhno, avec quelques améliorations, puis par l’Armée rouge et les troupes blanches.

+ Les chars poseurs de pont britanniques

Une idée de génie !

Dans le domaine des blindés, il est une catégorie d’engins où les Britanniques ont largement devancé les puissances étrangères pendant la guerre : celle des chars du génie. Parmi ceux-ci, les Bridgelayers (engins poseurs de pont) et autres variantes d’aide au franchissement sont sans conteste les plus réussis et les plus en avance sur leur temps.

+ Le canon automoteur M56

Scorpion volant

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les autorités américaines tirent les leçons de leurs opérations aéroportées. Ainsi, une fois au sol, leur Airborne Light Infantry ne peut compter que sur le canon M1 de 57 mm tracté par une Jeep. Exception faite des lance-roquettes antichars portables, cette pièce est l’unique arme lourde capable de prendre à partie les blindés ennemis qui viendrait à contre-attaquer les parachutistes fraîchement débarqués. Mais le M1 est considéré comme définitivement obsolète après-guerre par l’Armée américaine. En 1948, un projet de canon antichar aérotransportable, monté sur un châssis chenillé, est alors lancé.

+ 7,5cm Pak 40(Sf.) auf Geschutzwagen 39H (f)

Au royaume du recyclage

À la fin de la campagne de France, quelque 600 exemplaires de blindés légers Hotchkiss sont capturés par les forces armées allemandes. Les quantités saisies permettent alors d’envisager de réutiliser ces petits engins de 11/12 tonnes, en les modifiant, notamment en chasseurs de chars, pour qu’ils puissent répondre aux besoins de la Wehrmacht. Une façon de compenser, du moins partiellement, les carences de l’industrie militaire germanique, incapable de produire assez de matériels pour une guerre qui se veut désormais mondiale.

+ La charge creuse

Principes de fonctionnement

La charge creuse a provoqué en l’espace d’une décennie deux révolutions tactiques. En 1943, le bazooka permet pour la première fois à un fantassin de détruire un char. Dix ans plus tard, les Français font voler le premier hélicoptère de combat, une Alouette I armée de missile SS10, et c’est la première fois qu’une arme antichar « aéroterrestre » est plus mobile que le char. Avant 1943 il fallait un canon tirant un projectile perforant pour vaincre le blindage d’un char. Ce canon était soit porté par un autre char, soit tracté par un camion et mis en œuvre par une courageuse équipe d’artilleurs au sol. Tout ceci était lourd et parfois lent, voire statique. La charge creuse provoque le même effet sur le blindage qu’un obus perforant, c’est-à-dire une pénétration de la matière par effet cinétique. La « magie » de la charge creuse est qu’elle met en mouvement le pénétrateur par la simple explosion d’une charge somme toute légère alors qu’il fallait un tube d’acier lourd, de la poudre et un affût pour lancer un obus. Précisons qu’une charge creuse fonctionne parfaitement, voire mieux, à l’arrêt ! Il suffit de l’approcher du blindage à percer. Nul besoin de lui donner de la vitesse puisque c’est la charge d’explosif qui « lance » le pénétrateur, en l’occurrence ici un dard métallique.

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