Trucks & Tanks n°80
Les missiles du III. Reich
Une révolution militaire
Au sommaire du n°80 - Août/Septembre 2020
+ Les missiles du III. Reich.
Une révolution militaire
+ Le matériel blindé et automobile du Lend-Lease
Une aide décisive à l’effort de guerre de l’Union soviétique ?
+ M29 Weasel
Les belettes du diable
+ Chars français versus Panzer
Quand les meilleurs… perdent !
+ Armored Reconnaissance Jeep Bazooka
4x4 antichar
+ 3,7cm Panzerjägerkanone
« Le heurtoir »
+ Type 89
Le tueur de T 72
Au sommaire du n°80 - Août/Septembre 2020
+ Les missiles du III. Reich
Une révolution militaire
Clairement, l’Allemagne est à la pointe dans le domaine des missiles par rapport à des ennemis. Paradoxalement, elle doit cette avance au traité de Versailles qui limite les recherches militaires germaniques, sauf pour les fusées qui deviennent alors le centre d’intérêt d’une partie de la jeunesse allemande qui rêve de vols spatiaux et autres voyages interplanétaires.
Récupérée par les militaires, cette technologie donne naissance aux V1 et V2 qui posent respectivement les bases des missiles de croisière et balistique de la Guerre Froide. Retour sur une « révolution » qui ne portera ses fruits que bien des années plus tard, avec l’équilibre de la terreur ou la conquête spatiale qui encore aujourd’hui ne cesse de faire rêver nombre d’entre nous.
+ Le matériel blindé et automobile du Lend-Lease
Une aide décisive à l’effort de guerre de l’Union soviétique ?
Durant la Deuxième Guerre mondiale, l’Union soviétique reçoit quelque 20 millions de tonnes d’aide matérielle américaine et britannique dans le cadre du Lend-Lease ou « prêt-bail ». Avec de début de la Guerre froide, cette contribution occidentale à l’effort de guerre russe entre 1941 et 1945 devint l’enjeu d’un affrontement idéologique qui se répercute dans l’historiographie des deux blocs. Mais quelle est la portée réelle de cette aide décisive à l’effort de guerre de l’Union soviétique ?
+ M29 Weasel
Les belettes du diable
Conçu pour une mission qui ne fut jamais exécutée, le tracteur léger Weasel se trouva d’autres raisons d’être, notamment dans le domaine de la logistique où il donne entière satisfaction à ses utilisateurs durant et après la Seconde Guerre mondiale.
+ Chars français versus Panzer
Quand les meilleurs… perdent !
S’il est un domaine de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale qui a toujours alimenté les débats, c’est bien celui de la comparaison des forces et faiblesses des blindés des deux principaux belligérants de la campagne de France. Les vérités tronquées véhiculées par la propagande allemande, les accusations éminemment politiques formulées au procès de Riom, tout comme les récupérations faciles de la Libération, n’ont eu de cesse de nourrir les polémiques. Non sans raison. Les explications erronées propagées au cours de l’après-guerre, les informations traitées de manière parcellaire ou biaisées par certains auteurs n’ont pas permis de dissiper les incompréhensions portant sur un sujet décisif à la compréhension de l’issue du Blitzkrieg de 1940. Tout au long de ces quelques pages, nous allons tenter, 80 ans après les évènements, de dresser le portrait le plus fidèle possible de la réalité pour chacun des deux belligérants. En prenant en considération l’état des productions, les inventaires, l’organisation, les forces et faiblesses, nous nous attacherons à conserver une neutralité objective afin que le lecteur soit en mesure d’effectuer par lui-même ses propres conclusions, fort de tout cet argumentaire.
+ Armored Reconnaissance Jeep Bazooka
4x4 antichar
La rubrique consacrée aux Technicals aborde un bricolage réalisé, en 1944, par des soldats américains sur une Jeep surblindé faisant partie d’une unité de reconnaissance. Cette dernière souhaite en effet aligner un véhicule capable de combattre les blindés allemands rencontrés au cours d’une patrouille.
+ 3,7cm Panzerjägerkanone
« Le heurtoir »
Aussi surnommé, de manière peu flatteuse, « la sonnette », sous entendu que l’impact de son projectile perforant ne servait qu’à prévenir l’équipage du char visé de la présence d’un canon antichar ennemi…, le 3,7cm Panzerjägerkanone (plus tard désigné 3,7cm PaK 36) affiche dès 1940 des performances balistiques insuffisantes pour détruire les blindés adverses aux distances usuelles de combat. Il est donc remplacé par des pièces plus puissantes (de 5cm puis de 7,5cm). Pour autant, il sert jusqu’en 1945 ! Retour sur une arme dont la genèse a débuté durant la Première Guerre mondiale.
+ Type 89
Le tueur de T 72
Dans les années 1970, la mise en service du T‑72, équipé de blindage composite et/ou réactif de type Explosive Reactive Armour (ERA), par l’Union soviétique inquiète l’Armée populaire chinoise (APL) qui à cette date ne dispose que de chars Type 59 plus ou moins modernisés. Et leur canon de 100 mm, voire même le 105 mm installé sur les Types 80/88, paraît trop juste pour venir à bout à longues distances des derniers Main Battle Tanks (char de combat principal) russes. Dans ces conditions, les Chinois réactivent un concept datant de la Seconde Guerre mondiale : le chasseur de chars.