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Trucks & Tanks n°77 - AMX 30 versus T-62 - Duel dans les plaines européennes
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Trucks & Tanks n°77

AMX 30 versus T-62

Duel dans les plaines européennes

Au sommaire du n°77 - Janvier/Février 2020

+ AMX 30 versus T-62
Duel dans les plaines européennes

+ Les Camionette AS37, AS43 et Desertica 43
Trop peu et trop tard !

+ 37 mm Gun Motor Carriage M6
Technicals d’État

+ Les Automitrailleuses Légères (AML) Panhard
Le savoir-faire français

+ Berlin, 1945
Le chant du cygne des blindés antichars allemands

+ Le char lourd AMX 50
Le développement mouvementé d’un joyau de l’ingénierie française

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TNT77
8,50 € Frais de port compris

Au sommaire du n°77 - Janvier/Février 2020

+ AMX 30 versus T-62

Duel dans les plaines européennes

Au début de l’année 1984, après avoir dissimulé d’importantes concentrations de troupes derrière de banals exercices militaires, le Pacte de Varsovie lance une attaque massive vers les frontières de l’Allemagne de l’Ouest. Les Main Battle Tanks T-72 et T-80 avancent rapidement, bousculant des troupes occidentales prises par surprise. Mais face aux défenses antichars de l’OTAN qui finissent par se ressaisir une fois le choc initial passé, les divisions mécanisées soviétiques subissent des pertes considérables, et leurs unités équipées des matériels les plus modernes ont beaucoup souffert, si bien que le Kremlin doit faire monter en ligne des formations dotées de T-62. Face à cette offensive majeure mettant en danger l’intégrité du continent européen, la France déploie ses divisions cuirassées à la rencontre des pointes blindées ennemies qui doivent alors affronter les chars de combat principaux AMX 30.

+ Les Camionette AS37, AS43 et Desertica 43

Trop peu et trop tard !

Le théâtre d’opérations nord-africain est l’un des principaux fronts de guerre du Regio Esercito pendant le Second Conflit mondial, terrain similaire à celui de certaines contrées européennes en sa zone littorale, mais qui prend une allure totalement différente une fois que l’on s’aventure en zone désertique. Là, la ligne de front est floue, les incursions et mouvements rapides alternent avec de brusques retraites. L’ennemi peut surgir à des centaines de kilomètres sur les arrières grâce à des colonnes mobiles bien armées, à l’instar de celles du Long Range Desert Group de Sa Majesté, afin de harceler les dépôts de munitions, les aérodromes et les colonnes de ravitaillement.
De son côté, l’Armée royale italienne possède aussi des arguments à faire valoir. Le Regio Esercito n’est pas pris au dépourvu comme on voudrait bien le croire. C’est ainsi que différents modèles de camionnettes sont mis au point, tout d’abord ad hoc puis projetés et produits par l’industrie nationale ; nombre d’entre eux sont dérivés de l’Autocarro Sahariano mod.37.

+ 37 mm Gun Motor Carriage M6

Technicals d’État

Bien souvent, les Technicals sont des bricolages réalisés en atelier par des soldats inspirés souhaitant déployer un véhicule rapide capable de délivrer une forte puissance de feu. Néanmoins, même s’il ne s’appelle pas encore comme cela dans les années 1940, ce concept intéresse le Tank Destroyer Command qui cherche un engin mobile capable de détruire un Panzer, puis de retraiter pour se mettre à l’abri. Pour ce faire, les responsables américains s’intéressent au robuste châssis du 4x4 Dodge T214 Truck, 3/4-ton sur lequel ils souhaitent monter un canon antichar de 37 mm Gun M3.

+ Marder II (7,5cm Pak 40 L/46, Fahrgestell II)

Puissant bricolage

Lors de l’opération « Barbarossa » lancée à l’été 1941, l’apparition des tanks moyens T‑34 et lourds KV‑1 met en exergue le manque de puissance de feu des Panzer, dont les projectiles perforants ne peuvent venir à bout de leur protection épaisse et profilée. Face à l’urgence de la situation germe l’idée de recycler un châssis de Panzer II, totalement obsolète sur le front de l’Est, et de le transformer en un chasseur de chars équipé d’une pièce longue de 7,5cm. Pour l’année 1942, le programme prévisionnel de production prend en compte une réorganisation des usines fabriquant des Panzer II. Ainsi, le 11 juillet 1942, la décision est prise de lancer l’assemblage du 7,5cm Pak 40 auf Fahrgestell Panzer II (futur Marder II, martre) pour un total final de 576 exemplaires.

+ Les Automitrailleuses Légères (AML) Panhard

Le savoir-faire français

Le programme EBR se poursuivit tandis que l’état-major des armées (EMA) menait un programme séparé en faveur d’une future voiture blindée légère. Les guerres coloniales qui durèrent pendant toutes les années 1950 accordèrent aux voitures blindées une place de choix, car elles représentaient un élément essentiel parmi les blindés de la cavalerie.

+ Berlin, 1945

Le chant du cygne des blindés antichars allemands

Sur l’Ostfront, en 1945, quelques ultimes formations blindées – ou pas ! – sont érigées tant bien que mal (plus mal que bien d’ailleurs, compte tenu des maigres moyens humains et matériels disponibles à ce stade de la guerre) pour tenter de stopper les vagues de tanks soviétiques qui déferlent sur le III. Reich. Créées par l’inspection générale des Panzertruppen à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale, ces unités indépendantes sont déployées au feu au gré des besoins locaux avec des succès variés et parfois dans des conditions parfois difficiles à déterminer tant leurs conditions d’engagements restent chaotiques. Retour sur les ultimes cartouches tirées par ces formations, dont beaucoup finiront leur carrière dans les ruines de Berlin, et leurs matériels, mêlant de la récupération, du « grattage » de fonds de tiroirs, des bricolages et d’autres improvisations plus ou moins inspirées.

+ Le char lourd AMX 50

Le développement mouvementé d’un joyau de l’ingénierie française

En 1945, le Second Conflit mondial se termine avec tous les dégâts, les pertes et les traumatismes qu’on lui connaît, il est alors temps de faire les comptes et pour l’industrie blindée militaire française, c’est un échec cuisant. En effet, la France était considérée comme la grande rivale de l’Allemagne en Europe et ses forces mécanisées comptaient parmi elles quelques-uns des chars les plus puissants de leur époque. Et pourtant, en 1940, la bataille ne dure que 1 mois et 18 jours avant que la Blitzkrieg n’en vienne à bout. Après-guerre, la France a besoin de reconstruire son tissu industriel militaire et il est alors évident qu’elle se doit de ne pas répéter les erreurs du passé, notamment dans le domaine des chars lourds qui sont maintenant destinés à affronter les myriades de blindés soviétiques.

+ Actualité du monde militaire

- Le Défilé militaire chinois du 1er octobre 2019
- L’exercice « Iron Spear 2019-2 »
- Le Scorpion de Thales-Technamm
- L’école de conduite des blindés de Malhwinkel
- Le Panzer V Ausf. D de Gerhard Brehme
- Le musée militaire de Belgrade
- Recensions