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Trucks & Tanks n°70

La Panzerwaffe

Un modèle à bout de souffle ?

Au sommaire du n°70 - Novembre/Décembre 2018

+ La Panzerwaffe
Un modèle à bout de souffle ?

+ Gerhard Brehme
Un douteux honneur

+ Les engins du génie sur base d’AMX 13
Les indispensables

+ Mercedes-Benz L4500
Deustche qualität

+ Le char Leclerc et ses variantes
Le « meilleur » MBT de la Guerre froide

+ Une idée de Ka-Tsu !
Quand les Japonais voulaient rééditer Pearl Harbor… avec des blindés !

+ Cruiser Tank Mk. VIII A27M Cromwell
La mobilité pour seul argument

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Au sommaire du n°70 - Novembre/Décembre 2018

+ La Panzerwaffe

Un modèle à bout de souffle ?

Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, la Panzerwaffe est confronté à de nouvelles menaces et doit s’adapter voire évoluer pour de pas disparaître. Les Allemands font donc des choix de matériels, de tactiques qui, selon eux sont à même de pouvoir supplanter ses adversaires. A l’épreuve du feu, ils vont se décider pour une mécanisation poussée, entrant alors de plein pied dans la « guerre moderne ». Mais le III. Reich a-t-il les moyens de ses ambitions ? Cette philosophie de déployer des engins de plus en plus performants et puissants est-elle adaptée à un pays en avance sur son temps dans bien des domaines mais à l’économie encore fragile ? Dans la nature, ce qui ne peut évoluer pour faire face aux dangers finit par disparaître mais les choix allemands ne conduisent-il pas à une impasse stratégique inéluctable ? Sorte de quadrature du cercle qui n’a pas finalement de solution compte tenu de l’environnement économique d’une nation quasi isolée du reste du monde.

+ Gerhard Brehme

Un douteux honneur

Homme d’expérience, l’Oberfeldwebel (Sergent-chef)Gerhard Brehme est l’un des tous premiers chefs de char à commander un Panzer V Ausf. D Panther. Plus précisément il est Zugführer au sein de la 1. Kompanie de la Panzer-Abteilung 52. C’est lors de la bataille de Koursk qu’il fait faire au tout nouveau blindé allemand son baptême du feu lors de terribles combats qui démontreront toute l’efficacité du fleuron de l’ingénierie germanique mais aussi toute la détermination de l’Armée rouge à briser dans le sang l’offensive d’été de la Wehrmacht.

+ Les engins du génie sur base d’AMX 13

Les indispensables

En dépit de sa taille relativement modeste (longueur de la caisse 4,88 mètres), le châssis du char léger AMX 13 se prête volontiers au « jeu » des variantes. L’Armée française va alors en dériver des engins destinés, entre autres, aux unités du génie : le VCG, un dépanneur et un poseur de pont. Trois machines indispensables à la bonne marche d’une unité mécanisée.

+ Mercedes-Benz L4500

Deustche qualität

Pilier du complexe militaro-industriel nazi, Mercedes-Benz est fortement sollicitée avec le réarmement du III. Reich puis la guerre, en produisant des chars, des pièces d’avions, des sous-marins et surtout des camions, dont la robustesse et la qualité sont reconnues. Fidèle à sa tradition de qualité, la firme allemande développe un schwerer Lastkraftwagen (camion lourd), le L4500, des plus performants.

+ Le char Leclerc et ses variantes

Le « meilleur » MBT de la Guerre froide

En 1971, en pleine Guerre Froide, l’état-major de l’armée de Terre (EMAT) française demande à la Direction des armements terrestres (DAT) de plancher sur le devenir du Main Battle Tank (MBT) en vue de trouver un successeur au char de combat AMX 30, dont les premiers modèles ont commencé à être livrés en 1967. En 1975, des études sont lancées par la sous-commission « char du futur » afin de spécifier quelle forme aura son remplaçant. Ce dernier doit alors être capable de faire face à une offensive majeure du Pacte de Varsovie mettant en ligne des milliers de blindés, et donc combattre en infériorité numérique, dans un rapport estimé à 1 pour 3.

+ Une idée de Ka-Tsu !

Quand les Japonais voulaient rééditer Pearl Harbor… avec des blindés !

À la recherche d’un engin aux capacités amphibies et suffisamment armé pour s’en prendre à des navires américains, la Marine impériale japonaise adapte les plans d’un chenillé de transport pour lui faire porter des torpilles. Là où les choses se corsent, c’est que le véhicule doit être mis à l’eau depuis un sous-marin…

+ Cruiser Tank Mk. VIII A27M Cromwell

La mobilité pour seul argument

Conçu à partir de 1941 comme successeur de l’A15 Crusader, l’A27M Cromwell devait initialement remédier aux faiblesses des premiers chars rapides (« Cruiser ») britanniques, à savoir un faible blindage, un armement insuffisant et, surtout, une fiabilité médiocre. Prévu pour entrer en service au printemps 1942, cet engin connait cependant un développement laborieux, fruit de nombreuses tergiversations techniques et des priorités accordées à la production aéronautique. Aussi, lorsqu’il est finalement engagé au combat à l’été 1944, le Cromwell est un char dépassé dont l’unique atout résidait dans l’excellente mobilité que lui procure son moteur Rolls-Royce Meteor.

+ Actualité du monde militaire

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