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Trucks & Tanks n°67 - Les 10 engins les plus puissants de la Seconde guerre mondiale - La puissance rime-t-elle avec efficacité
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Trucks & Tanks n°67

Les 10 engins les plus puissants de la Seconde guerre mondiale

La puissance rime-t-elle avec efficacité ?

 DERNIER EXEMPLAIRE ! 

Au sommaire du n°67 - Mai/Juin 2018

+ Les 10 engins les plus puissants de la Seconde guerre mondiale
La puissance rime-t-elle avec efficacité ?

+ AMR Schneider P16
Un matériel en dessous de tout…

+ Panzerjäger 38(t) für 7,62cm Pak 36(r)
Solution d’urgence face à la Panzerschreck

+ Automitrailleuse puissante AM 40 Panhard 201
L’ancêtre de l’EBR

+ IS-3 et IS-4
Les frères maudits

+ 20 Pstkiv/39 Lathi
Le Norsupyssy

+ Panzer II
Le colosse aux pieds d’argile

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Au sommaire du n°67 - Mai/Juin 2018

+ Les 10 engins les plus puissants de la Seconde guerre mondiale

La puissance rime-t-elle avec efficacité ?

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les différents protagonistes se sont livrés à une course à l’armement titanesque qui a conduit à l’élaboration d’équipements militaires de plus en plus puissants et performants, censément plus efficaces. Afin d’assurer la victoire de leurs pays, les ingénieurs ont débordé d’inventivité, voire de génie. Cette recherche éperdue a donné naissance à des mastodontes, voire des monstres, dont la mise au point aurait été à peine concevable quelques années plus tôt. Analyse d’une spirale infernale aux travers de dix exemples de matériels qui ont marqué les esprits par leur potentiel destructeur.

+ AMR Schneider P16

Un matériel en dessous de tout…

C’est par cette assertion pour le moins péremptoire que le capitaine Boisselet, de l’Escadron Mitrailleuses et Canons de 25 du 4e Groupe de Reconnaissance des Divisions d'Infanterie (GRDI), qualifie ses AMR Schneider P16. Un jugement assez catégorique pour une autochenille qui, en mai 1940 face aux Panzer, ne peut plus cacher ni son âge ni son obsolescence. Retour sur un engin original sur le point d’être remplacé à la veille de l’offensive allemande.

++ Panzerjäger 38(t) für 7,62cm Pak 36(r)

Solution d’urgence face à la Panzerschreck

En 1941, les premières apparitions des tanks soviétiques T-34 et KV-1 sont un véritable traumatisme pour les troupes allemandes. Pour la première fois, les chefs d’unités d’infanterie sont confrontés au Panzerschreck (la peur du char), ce désespoir qui envahit leurs Landser tirant coup après coup sur des blindés lourds ennemis sans parvenir à en détruire un seul. Et il en va de même pour les Panzerschützen dont les montures, équipées de canons courts de 5cm et 7,5cm, sont dépassées. En urgence, les autorités militaires décident de développer toute une gamme de Panzerjäger (chasseur de chars) dont un des modèles doit reprendre le châssis du Panzer 38(t).

+ Automitrailleuse puissante AM 40 Panhard 201

L’ancêtre de l’EBR

Les Automitrailleuse puissante de Cavalerie ont pour rôle d’aller à la rencontre de l’ennemi. De ce fait, elles sont déployées loin de leurs bases (jusqu’à 100 km) et doivent bénéficier d’une grande vitesse et d’une autonomie conséquente. En outre, placées en pointe, elles peuvent être amenées à affronter des blindés adverses. Dans ces conditions, elles ont donc besoin d’une puissance de feu suffisamment importante afin de les neutraliser avant de se désengager rapidement. L’Armée française compte sur la moderne 4x4 AMD 178 pour remplir ces missions à hauts risques mais les autorités militaires réclament une machine encore plus performante car la norme dans les années 1930 en termes de véhicules de reconnaissance est un engin à huit roues motrices.

+ IS-3 et IS-4

Les frères maudits

Alors que l’IS‑2 est en cours de développement, les Soviétiques décident de lancer conjointement deux programmes destinés à déployer un char lourd plus sophistiqué afin de trouver une parade au futur schwere Panzer armés de canons à haute vitesse initiale. La guerre se terminant avant la finalisation de leurs mises au point, les IS-3 et IS-4 ne sont pas, ou de manière totalement marginales, déployés au combat. La rapidité de leurs développements pose néanmoins de tels problèmes qu’ils deviennent le cauchemar de leurs équipages et des ingénieurs chargés de les fiabiliser qui en viennent à les maudire régulièrement.

+ 20 Pstkiv/39 Lathi

Le Norsupyssy

Mis en service en 1918 par les Allemands, le fusil antichar est la première arme du fantassin destinée à contrer la menace représentée par les blindés ennemis. Durant l’entre-deux-guerres, de nombreux modèles sont développés, car ce matériel est plus maniable, toutes proportions gardées, et moins coûteux qu’un canon tout en permettant, désormais, aux soldats d’engager à « distance de sécurité » ces mastodontes blindés qui les terrorisent. La Finlande n’échappe pas à cette règle, et elle met au point un puissant fusil antichar lourd : le 20 mm Panssarintorjuntakiväärit 1939, surnommé Norsupyssy (fusil à éléphant).

+ Panzer II

Le colosse aux pieds d’argile

Deuxième blindé allemand produit en série durant l’entre-deux-guerres, le Panzerkampfwagen II est conçu à l’origine pour combler l’écart qui sépare les petits Panzer I d’entraînement, équipés seulement de mitrailleuses, des chars de combat Panzer III et IV qui doivent, à terme, former l’ossature des Panzer-Divisionen. Le retard pris dans le développement et la production de ces derniers amène toutefois le Panzer II à dépasser ce rôle de « char de transition » et à rester en service plus longtemps que ne l’avaient initialement prévu ses concepteurs. Engagée massivement en première ligne de 1939 à 1941, cette machine ne parviendra jamais à assurer efficacement un rôle de char d’assaut en raison d’une protection trop légère et d’un armement insuffisant. Elle tire néanmoins son épingle du jeu comme engin de reconnaissance, jusque tard dans le conflit, grâce à sa bonne mobilité et à une fiabilité éprouvée.

 + Actualité du monde militaire

- Les nouveaux chars russes
Dans l’attente du T-14 Armata

Actuellement, l’Arme blindée russe se trouve à la croisée des chemins. En effet, alors que la mise au point du T-14 Armata se poursuit, les Main Battle Tanks (MBT) actuellement en service accusent leur âge. Pour ne pas se laisser distancer par les engins occidentaux remis au goût du jour (Leopard 2A7 ou M1A3 Abrams), les Vooroujionnye Sily Rossiïskoï Federatsii (Forces armées de la fédération de Russie) viennent de lancer un vaste programme de modernisation, basé sur les retours d’expérience de l’al-Jayš al-ʿArabī as-Sūrī (Armée arabe syrienne) de Bachar el-Assad, afin de faire la jonction avec leur MBT de dernière génération.

- Joint Light Tactical Vehicle
Le Humvee a trouvé son remplaçant

Depuis 1985, l’US Army et l’United States Marine Corps utilisent le M998 High Mobility Multipurpose Wheeled Vehicle (HMMWV ou Humvee) comme véhicule tout-terrain multifonction. Mais les nouvelles formes de combat le rendent en partie obsolète au début des années 2000, notamment face à la menace des mines et autres Improvised Explosive Devices (IED, Engins explosifs improvisés). En 2006, le programme Joint Light Tactical Vehicle (JLTV) est approuvé, et l’étude d’un nouveau 4x4 mieux protégé est lancée.

- Le Vietnam va recevoir des BPM-97

Depuis 1965, la Quân Đi Nhân Dân Vit Nam (Armée populaire vietnamienne, APVN) utilise comme transport de troupes des 6x6 BTR-152 ou des Type 56, sa copie chinoise. Ces matériels accusant leur âge, Hanoï cherche à les remplacer par des Boyevaya Pogranichnaya Mashina 97 (BPM-97) Vystrel développés par la firme russe Kamski avtomobil'ny zavod (KamAZ).

- Musée militaire de Bastogne
Bastogne Barracks, un musée chargé d’histoire

À l’instar des plages du débarquement, Bastogne est un endroit incontournable pour les amateurs d’histoire militaire. Comme la plupart des hauts lieux de tourisme mémoriel, cette ville abrite des musées consacrés à la Seconde Guerre mondiale. L’un d’entre eux attire l’attention des amateurs de blindés : Bastogne Barracks. En effet, c’est dans ce lieu hautement symbolique que le War Heritage Institute conserve la majeure partie de sa collection de blindés.

- Actualité du livre