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Trucks & Tanks n°64 - La saga Panhard, l'excellence à la française
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Trucks & Tanks n°64

La saga Panhard

L'excellence à la française

 EPUISE 

Au sommaire du n°64 - Novembre/Décembre 2017

+ La saga Panhard
L'excellence à la française

+ Ognemetniy Tank 34
L'enfer sur chenilles

+ R35 démineur
Le « tueur de terre »

+ Standardpanzer E-50
Le premier Main Battle Tank ?

+ 75 Kanuuna 1944
Le canon antichar qui venait du froid

+ A38 Valiant, Tank, Infantry
Ce qu'il ne faut pas faire

+ Les T-72 de Saddam Hussein
Le lion est mort...

En savoir +

TNT64

Au sommaire du n°64 - Novembre/Décembre 2017

+ La saga Panhard

L'excellence à la française

Spécialiste des engins militaires à roues, la firme Panhard peut se targuer d’afficher une histoire centenaire qui a vu le développement de véhicules mythiques, comme l’AMD-178, la célèbre « Panpan », ou encore l’EBR 75, formidable 8x8 qui fit les beaux jours de l’Armée française durant la Guerre froide alors qu’il fut développé en 1940 ! Une saga qui se déroule sur plusieurs continents (Afrique, Amérique du Sud…), avec des produits à succès, à l’instar des AML et autres ERC 90, et se poursuit de nos jours avec des engins qui ne font que confirmer (VBL et PVP) un savoir-faire qui ne s’est jamais démenti.

1 - Les automitrailleuses Panhard de 1904 à 1945
2 - Les engins Panhard de la Guerre Froide
3 - Les engins modernes de Panhard
4 - Panhard et l'exportation
5 - Les projets de Panhard

+ Ognemetniy Tank 34

L'enfer sur chenilles

Les chars lance-flammes font partie intégrante de l’arsenal soviétique, avec notamment les différentes versions sur châssis de blindés légers T-26. Peu protégés, ces derniers ne peuvent toutefois pas s’approcher trop près des lignes adverses équipées en armes lourdes, et des Ognemetniy Tank (OT ou chars lance-flammes) mieux blindés sont logiquement étudiés. Ainsi, en novembre 1940, le Gosudarstvennyj Komitet Oborony (GKO) demande la mise au point d’un tel char en reprenant, de manière pragmatique, le châssis d’un T-34.

+ R35 démineur

Le « tueur de terre »

Afin de freiner l’avance alliée en France en 1944, les troupes allemandes ont utilisé de vastes champs de mines antichars et antipersonnel qui, après-guerre, sont un danger mortel pour les populations civiles, totalement démunies face à ce type de menace.

+ Standardpanzer E-50

Le premier Main Battle Tank ?

Indubitablement, le Panzer V Panther est l’un des chars moyens, si ce n’est le char moyen le plus performant de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, sa mise en service précipitée n’a pas laissé le temps aux ingénieurs allemands de complètement éliminer certains défauts de jeunesse, comme sa boîte de vitesses fragile, et il présente quelques points faibles structurels, à l’exemple d’un blindage latéral de tourelle trop peu épais ou d’une taille conséquente. Par ailleurs, en dépit d’un coût finalement raisonnable, il est peu adapté à une production en série massive. Aussi, dès 1942, les autorités allemandes planchent sur le programme des Entwicklungstypen (types standards) visant à permettre au III. Reich de mener enfin une guerre industrielle dans laquelle la quantité prédomine. L’arrivée au front de la plupart de ces engins, dont un char moyen désigné Standardpanzer E-50, est espérée pour l’année 1946.

+ 75 Kanuuna 1944

Le canon antichar qui venait du froid

Comme pour la Wehrmacht, les tanks moyens T-34 soviétiques sont une surprise pour l’Armée finlandaise, qui doit affronter ces blindés très réussis avec des équipements totalement obsolètes. Berlin décide alors d’aider son alliée, mais les livraisons de matériels ne suffisent pas à satisfaire les besoins, et Helsinki entame le développement d’un puissant canon antichar.

+ A38 Valiant, Tank, Infantry

Ce qu'il ne faut pas faire

En 1943, le General Staff de l’Armée britannique émet une demande pour un Assault Tank capable d’opérer en Asie du Sud- Est, avec pour mission d’appuyer l’infanterie. Les forces du Commonwealth disposent certes du A12 Infantry Tank Mark II Matilda II, mais ce blindé est obsolète et, surtout, son canon de 2-Pdr (40 mm) ne possède pas de munitions efficaces contre les retranchements adverses. Un cahier des charges succinct est alors édicté : un poids maximal de 27 tonnes, pour faciliter son transport, et un blindage frontal épais de 114 mm ; deux demandes pour le moins antagonistes…

+ Les T-72 de Saddam Hussein

Le lion est mort...

Très largement utilisé par la Garde républicaine irakienne et la 3e division blindée Saladin, le char de combat de fabrication russe T-72 participe à toutes les campagnes militaires que l’Irak a menées depuis presque 40 ans, d’une part contre son voisin iranien de 1980 à 1988, et d’autre part lors des deux guerres du Golfe (1990-1991et 2003). Encore aujourd’hui, ce Main Battle Tank (MBT) équipe une grande partie des divisions et des régiments de l’Armée irakienne, et il a d’ailleurs été engagé lors des combats pour la reprise de la ville de Mossoul en 2016.

+ Actualité du monde militaire

- Les nouveaux chars anglais : Remise à niveau nécessaire

Le Ministry Of Defense (MOD) Armoured Vehicles Programmes anglais a un temps souhaité mettre tous ses Main Battle Tanks Challenger 2 à la retraite, mais l’entrée en service du T-14 russe remet en cause cette décision. Si leur remplacement par un char de nouvelle génération a été envisagé, Londres a dû faire marche arrière au vu des coûts de développement et a finalement opté pour le programme Challenger 2 Life Extension Project (CR2 LEP).

- Le poids lourd des forces spéciales De Renault Trucks Defense

Fin 2015, la DGA attribuait à Renault Trucks Defense (RTD) le contrat de développement, de fabrication et de soutien de 202 PLFS (poids lourds des Forces spéciales) et 241 VLFS (véhicules légers des Forces spéciales) dans le cadre du programme « véhicules tactiques communs des Forces spéciales » – qui comprendra aussi un fardier, dont la compétition est en cours à l’heure où ces lignes sont écrites.

- Strong Europe Tank Challenge 2017 : La victoire des outsiders

Pour la deuxième année consécutive, les armées de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ont participé au Strong Europe Tank Challenge (SETC), une compétition mettant en lice plusieurs Main Battle Tanks (MBT) dans des exercices de tir, de passage d’obstacles, de navigation… mais aussi faisant s’affronter les équipages dans des épreuves spécifiques, telles que le parcours du combattant.

- Musée des blindés de Koubinka : Voir un Maus

Situé à 62 kilomètres de Moscou, sur la route de Smolensk, le musée des blindés de Koubinka rassemble une superbe collection de blindés glanés au fil des années depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.