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Trucks & Tanks n°59 - Les grands duels de chars de l’histoire - Chocs de Titans
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Trucks & Tanks n°59

Les grands duels de chars de l’histoire

Chocs de Titans

Au sommaire du n°59 - Janvier/Février 2017

+ Les grands duels de chars de l’histoire
Chocs de Titans

+ Objekt 167
Une occaxion manquée

+ Gun Carrier 3-inch, Mark I, Churchill (A22D)
Le Stug britannique

+ 2cm Flak 38 auf Schützenpanzerwagen
Commande spéciale

+ T-31 Demolition Tank
Moche, raté et inefficace

+ Les automouvants de 280 et 194 mm
En avance sur leur temps

+ Marder II
Sans souplesse d'emploi

+ Samokhodnaya Ustanovka 122 mm
Le sturmGeschütz bolchévique

+ Actualité : Griffon et Jaguar
Les nouvelles montures de l'Armée de terre

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Au sommaire du n°59 - Janvier/Février 2017

+ Les grands duels de chars de l’histoire

Chocs de Titans

Depuis ses débuts, Trucks & Tanks Magazine fait la part belle aux comparatifs, presque une marque de fabrique, et, alors que le tank vient de souffler ses 100 bougies, il nous a paru naturel de réunir, au travers de 6 affrontements mythiques, 12 chars de combat ayant marqué l’Histoire de la guerre mécanisée de 1918 à 2003.
Ce dossier « spécial » se propose d’examiner les points forts et faibles de machines qui ont eu un impact certain sur les événements. Si le premier engagement « char contre char » se déroule en avril 1918 à proximité du village de Villers-Bretonneux, dans la Somme, la dernière véritable bataille engageant un nombre signifi catif d’engins a eu lieu lors de la 3e guerre du Golfe (2003), lorsque l’US Army s’attaque à l’Armée de Saddam Hussein.

+ Objekt 167

Une occaxion manquée

Sans aller jusqu’à affirmer que le Main Battle Tank T-62 est un engin raté, il faut bien reconnaître que l’Armée soviétique le considère « simplement » comme un véhicule de transition, et les pays membres du Pacte de Varsovie préfèrent, dans leur immense majorité, « passer leur tour » en attendant la mise au point d’un char effectuant un saut technologique plus marqué. Pour autant, l’analyse de la conception « tourmentée » du T-62 montre que celui-ci aurait très bien pu ne jamais entrer en production et laisser sa place à un matériel bien plus performant qui aurait pu réellement s’opposer, techniquement parlant, aux MBT occidentaux mis en service à cette époque, comme le Leopard 1 allemand. Retour sur une occasion manquée.

+ Gun Carrier 3-inch, Mark I, Churchill (A22D)

Le Stug britannique

En 1941, l’Armée anglaise souhaite disposer d’un blindé capable à la fois d’assumer des missions d’appui-feu mais aussi antichars, un cahier des charges qui ressemble à s’y méprendre à celui du Sturmgeschütz III, mais rédigé quelques mois avant que les Allemands ne donnent à ce dernier une réelle capacité à engager les redoutables T-34 !

+ 2cm Flak 38 auf Schützenpanzerwagen

Commande spéciale

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe (armée de l’Air allemande) perd progressivement de sa puissance et elle n’a plus les capacités d’interdire l’action des chasseurs-bombardiers ennemis, qui peuvent lancer leur assaut sur les troupes terrestres adverses sans trop craindre la chasse allemande. Dans ces conditions, les engins de défense antiaérienne sont privilégiés, et il est improvisé une version spécifique du semi-chenillé Sd.Kfz. 251. Toutefois, la Luftwaffe considère le résultat comme imparfait et commande une variante spécialement modifi ée pour répondre aux besoins de la troupe.

+ T-31 Demolition Tank

Moche, raté et inefficace

On a coutume de dire que l’histoire bégaie, qu’elle se répète inlassablement. Il en va évidemment de même dans le domaine militaire, où les mêmes causes produisent (presque) toujours les mêmes effets, et où les innovations techniques et doctrinales s’enchaînent pour donner l’avantage tantôt à l’assaillant, tantôt au défenseur.

+ Les automouvants de 280 et 194 mm

En avance sur leur temps

Durant la Première Guerre mondiale, une fois le rayon d’action des pièces d’artillerie fixe (qui restent en retrait du front pour éviter les tirs de contrebatterie) dépassé, l’infanterie française est dans l’obligation de se débrouiller seule face à des points d’appui hérissés de mitrailleuses dont les feux croisés ont tôt fait de « casser » l’élan des soldats. Après être passée à côté de plusieurs victoires capitales, l’Armée française lance le développement d’un canon automouvant capable de suivre le rythme d’une offensive.

+ Marder II

Sans souplesse d'emploi

Face à la menace représentée par les T-34 soviétiques, l’Armée allemande fait flèche de tout bois et, à côté de programmes d’armement majeur qui donneront naissance aux Tiger I et aux Panther, fait construire des Panzerjäger peu coûteux reprenant des châssis de chars obsolètes. Une solution qui permet de déployer dans des délais très brefs des engins équipés d’un canon puissant susceptibles de détruire les tanks russes qui terrorisent les Landser. Néanmoins, aussi performants soient-ils, ces recyclages réalisés à la hâte présentent de si nombreux points faibles qu’ils demandent une très (trop) stricte doctrine d’emploi sous peine d’être mis hors de combat très rapidement.

+ Samokhodnaya Ustanovka 122 mm

Le sturmGeschütz bolchévique

Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, les Soviétiques privilégient l’appui-feu direct (tir tendu) sur l’indirect (tir courbe) et ne vont pas développer de matériel d’artillerie significatif, comme le 105 mm Howitzer Motor Carriage M7 Priest américain. L’accent est donc mis, par le Glavnoye Artilleriyskoye Upravleniye (GAU ou ministère de l’Artillerie soviétique), sur des automoteurs capables d’effectuer des tirs tendus et s’inspirant largement du canon d’assaut allemand StuG III, qui a démontré toute son efficacité dès le déclenchement des hostilités en 1941, au grand dam des soldats russes !

+ Actualité : Griffon et Jaguar

Les nouvelles montures de l'Armée de terre

Dans le cadre du renouvellement de son parc de blindés, l’Armée française initie le programme SCORPION (Synergie du COntact Renforcé par la Polyvalence et l’Infovalorisation). Ce dernier est une opération d’armement qui va engerber, dans une première phase, l’engin blindé multirôle (Griffon et Jaguar), le véhicule blindé multirôle léger, la modernisation du char Leclerc par Nexter Systems, le poste radio logiciel Contact de Thales et le système d’information de combat SCORPION (SICS) d’Atos/Bull. SCORPION est une contribution majeure à l’objectif de bâtir un « système de systèmes » dont la fi nalité est d’accélérer la manoeuvre et d’augmenter la protection des soldats. Car le champ de bataille de demain se caractérisera par la capacité à communiquer, à échanger de l’information et des images entre les différents systèmes du groupement tactique interarmes (GTIA) : blindés, artillerie, fantassins, génie, logistique. C’est l’objectif de la fonction infovalorisation.