Trucks & Tanks n°58
Atlas des blindés de combat
Roues-canon
EPUISE !
Au sommaire du n°58 - Novembre/Décembre 2016
+ Atlas des blindés de combat
Roues-canon
+ Neubaufahrzeuge
Les Panzer de propagande
+ Le 40 ITPSV 41
L’innovateur
+ Les automoteurs lourds du III. Reich
Les tueurs de cuirassés
+ Le Medium Tank M4 Sherman
Le char de guerre
+ Actualité
Kurganets-25 versus Ajax
Au sommaire du n°58 - Novembre/Décembre 2016
+ Atlas des blindés de combat
Roues-canon
Le concept du véhicule « roues-canon » remonte assez loin, puisque lors de la Première Guerre mondiale, les différents belligérants montent des pièces d’artillerie sur des châssis à roues. Néanmoins, sa véritable quintessence prend corps grâce aux Allemands en 1943 avec le Sd.Kfz. 234/2 (8.Rad) Puma.
Quelques dizaines d’années plus tard, l’Armée française lui donne un successeur avec l’AMX 10 RC, premier véritable « char sur roues » moderne. Loin d’être un effet de mode, les engins « roues-canon » sont adoptés par de nombreuses forces militaires, donnant naissance à une vaste famille que nous avons rassemblée dans un atlas réunissant les principaux matériels actuellement en service dans le monde.
+ Neubaufahrzeuge
Les Panzer de propagande
Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne ne possède pas de véritable expérience dans le domaine des blindés à chenilles, seul le peu réussi Sturmpanzer A7V parmi ceux utilisés durant le conflit sera de construction nationale. Dans ces conditions, la Reichswehr (force armée du Reich de 1919 à 1935) doit en partie s’inspirer des réalisations étrangères pour développer ses propres matériels. Or, durant l’entre-deux-guerres, une proposition en apparence prometteuse émerge au sein de l’état-major britannique : les chars multitourelles. Ne pouvant laisser les autres puissances creuser un éventuel fossé technologique, Berlin décide d’expérimenter, elle aussi, ce nouveau concept.
+ Le 40 ITPSV 41
L’innovateur
Après la Guerre d’hiver, l’Armée finlandaise prend conscience de la nécessité de disposer de véhicules antiaériens capables d’assurer une couverture aux forces déployées au sol. Néanmoins, l’industrie locale est bien en peine de mettre au point un tel matériel, et Helsinki s’adresse alors à la société suédoise AB Landsverk, qui possède une certaine expérience dans le domaine des blindés.
+ Les automoteurs lourds du III. Reich
Les tueurs de cuirassés
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Wehrmacht étudie plusieurs projets d’automoteurs « supers » lourds équipés d’une pièce de très fort calibre. Il s’agit alors de déployer des matériels chenillés capables de se déplacer rapidement d’un point à l’autre du front et de fournir, dans des délais les plus brefs possible, un appuifeu hors normes. Pour écraser l’adversaire sous des obus atteignant les 400 kg, les Allemands envisagent de monter des armes allant jusqu’à 42cm sur des châssis chenillés de grande dimension. Un programme qui aurait donné une puissance de feu ahurissante à l’artillerie motorisée germanique. Néanmoins, la conception de tels matériels s’avère être un casse-tête technologique, si bien que ces engins ne verront jamais le jour avant la fin des hostilités, hormis un début de prototype doté d’un canon de 17cm.
+ Le Medium Tank M4 Sherman
Le char de guerre
Indubitablement, le Medium Tank M4 Sherman est l’un des grands acteurs du Second conflit mondial. Non pas pour ses qualités intrinsèques, mais parce qu’il répond aux besoins stratégiques des États-Unis. Ces derniers ont en effet décidé de mener une guerre industrielle à des milliers de kilomètres de leur territoire national. Et dans ces conditions, le poids raisonnable du Sherman (aux alentours des 30 tonnes), sa robustesse, ses dimensions mesurées (notamment en largeur), son entretien facile, sa standardisation extrême… deviennent autant d’atouts qui ont permis aux Alliés de s’imposer sur un III. Reich cultivant la performance individuelle.