TnT
Trucks & Tanks n°37 - Panhard EBR - L'exception à la française
search
  • Trucks & Tanks n°37 - Panhard EBR - L'exception à la française

Trucks & Tanks n°37

Panhard EBR

L'exception à la française

Au sommaire du n°37 - Mai/Juin 2013

+ DOSSIER : Panhard EBR
L'exception à la française

+ Wirbelwind / Ostwind
Les tueurs de « Jacobs »

+ Camouflage
Les Pin-up d’ acier

+ Sturmgeschütz Bär
L’ours défie le Tigret

+ Analyse
Le M4 Sherman était-il un mauvais char ?

+ GMC
La bête de somme de l’US Army

+ AH-64 Apache
Sur les sentiers de la guerre

+ Actu :Sur les sentiers de la guerre
Le char Turc « Made in Korea »

En savoir +

TNT37
8,50 € Frais de port compris

Au sommaire du n°37 - Mai/Juin 2013

+ Dossier : Panhard EBR

L'exception à la française

Peu de véhicules peuvent se prévaloir, dans l'histoire mondiale des blindés, d'avoir été conçus près de 20 ans avant leur mise en service, couronnée par une carrière brillante de près de 30 ans. C'est pourtant le cas de l'EBR ou « Engin Blindé de Reconnaissance », machine emblématique de la cavalerie légère française, déployée au début des années 1950. Voici très rapidement brossée sa carrière exceptionnelle.

+ Wirbelwind / Ostwind

Les tueurs de « Jacobs »

Afin de faire face à la menace représentée par les Jäger-Bomber, la Wehrmacht met au point deux puissants Flakpanzer, le Wirbelwind et l'Ostwind, deux chars antiaériens. Derrière ces deux puissantes machines se cachent les atermoiements des responsables allemands qui, en dépit du danger encouru par leurs soldats, ne parviennent pas à trouver une solution pérenne qui puisse endiguer les chasseurs-bombardiers alliés.

+ Camouflage

Les Pin-up d’ acier

Le Nose Art, littéralement « art sur le nez », désigne les décorations (pin-up, dessins satyriques ou humoristiques, personnages de bandes dessinés ou de dessins animés, prénoms stylisés de fiancées, gueules d'animaux…) peintes sur les carlingues des avions de combat, bombardiers notamment, de l'US Air Force durant la Seconde Guerre mondiale. Certaines sont d'ailleurs de véritables œuvres d'art réalisées par des virtuoses du pinceau. Si cette pratique est fréquente sur les appareils volants, elle existe également pour les engins militaires tels que les chars. Mal connu, car nettement moins en vogue du fait des conditions « salissantes » dans lesquelles évoluent ces matériels, le Nose Art, que l'on pourrait qualifier de « Hull Art » (art sur caisse), apparaît dès la Premi&egrav;re Guerre mondiale sous la forme, par exemple, d'yeux peints sur les tanks anglais. Néanmoins, c'est durant les années 1939-45 que cet exercice de style se « développe ». Évidemment, le Nose Art est une pratique appliquée en majorité sur les véhicules américains. Toutefois, certains engins allemands voient leurs flancs ornés de dessins originaux, tandis que les chars soviétiques se « contentent » des habituels slogans patriotiques.

+ Sturmgeschütz Bär

L’ours défie le Tigre

Suite à une demande datant de mai 1942, la firme Krupp propose, le 4 mars 1943, une étude sur un canon automoteur d'assaut lourd armé d'un mortier de 30,5cm. Ce Sturmgeschütz a pour mission d'appuyer les Landser au moment d'attaquer les fortifications adverses. Le 10 mai 1943, une proposition technique, désignée Bär (ours), est faite.

+ Analyse

Le M4 Sherman était-il un mauvais char ?

Le M4 Sherman est sans conteste l'une des machines les plus emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Construit à des dizaines de milliers d'exemplaires, ce Medium Tank forgera la victoire des armées alliées en Europe face aux Panzer, pourtant plus lourds et souvent de conception plus récente. Toutefois, au combat, ses équipages n'ont de cesse de se plaindre de ses performances, et ses adversaires ne le craignent pas vraiment. Ceci étant dit, le char américain était-il si mauvais ?

+ GMC

La bête de somme de l’US Army

« Ce n'était pas une merveille de mécanique, au contraire, c'était l'exact opposé, un tas de ferraille… mais c'est pour cela qu'il était le meilleur. » Le Jimmy incarne à lui seul la toute-puissance de l'US Army et même une certaine philosophie de la guerre. Construit à plus de 500 000 exemplaires durant le second conflit mondial, il participe à toutes les batailles, de 1940 aux années 1980. Pourtant, rien dans son origine ne le destinait à un tel succès. Retour sur la genèse et le développement d'un camion de légende.

+ AH-64 Apache

Sur les sentiers de la guerre

Durant la guerre froide, le spectre des divisions mécanisées soviétiques surgissant par la trouée de Fulda, en Allemagne de l'Ouest, hante le Pentagone. Il est vrai que les armées occidentales réunies au sein de l'OTAN ne sont pas, numériquement parlant, à la hauteur des forces du pacte de Varsovie. Pour tenter de compenser cette infériorité, les états-Unis misent sur le tout technologique via un hélicoptère d'attaque lourd surarmé : le AH-64 Apache.

+ Comparatif

57 mm M1A3 vs 5cm Pak 38

Comme toutes les autres armées de Terre durant la Seconde Guerre mondiale, la Wehrmacht et l'US Army déploient des canons antichars. Dans un premier temps, elles commencent le conflit avec des pièces de 37 mm, le modèle américain s'inspirant largement du 3,7cm Pak 35/36 germanique, dont les performances balistiques vont rapidement montrer leurs limites face aux blindés adverses. Dans cette course à l'armement, les Américains sont pris de vitesse, et, alors que les Allemands alignent leur 5cm Panzerjägerkanone 38 dès l'année 1941, les Américains doivent attendre 1943 pour disposer d'un matériel au calibre équivalent, le 57 mm M1 Antitank Gun on M2 Carriage. Et encore, ce dernier n'est-il qu'une copie du canon 6-Pounder Mark II anglais. Si les deux camps possèdent des équipements plus puissants, 7,5cm Pak 40 ou 3inAntitank Gun M5 on Carriage M1, ces deux modèles constituent une bonne part de l'arsenal antichar des deux pays et sont utilisés jusqu'à la fin du conflit. Alors, qui du 57 mm M1 ou du 5cm Pak 38 assurait les meilleures chances de succès à ses servants ?

+ Actu : Altay T1

Le char Turc « Made in Korea »

Soucieuse d'acquérir son autonomie industrielle dans le domaine des chars de combat, la Turquie lance, en 2007, un ambitieux programme d'armement qui doit, à terme, donner naissance à un blindé de troisième génération capable de remplacer sa flotte de tanks M60 et Leopard 1 vieillissants. Par la quantité d'engins achetés, l'Altay, du nom du général Fahrettin Altay (1880 – 1974), héros de la guerre d'indépendance, est l'un des projets majeurs de ce début du XXIe siècle.