Trucks & Tanks n°33
Tigre dans les Ardennes
La véritable histoire des Tiger de Peiper
Au sommaire du n°33 - Septembre/Octobre 2012
+ DOSSIER : Tigre dans les Ardennes
La véritable histoire des Tiger de Peiper
+ VAB
36 ans de service et encore vaillant !
+ Sturmhaubitze 42
Retour aux sources
+ Les chars volants
Introduction aux hélicoptères de combat
+ TL 37
Un tracteur moderne pour l’Armée italienne
+ VK.30.01(H)
Le kleiner Tiger
+ Actu
Eurosatory 2012
+ Comparatif
Somua S35 vs. Panzer III Ausf. E
+ Camouflage
Les camouflages allemands de fin de guerre
Au sommaire du n°33 - Septembre/Octobre 2012
+ DOSSIER : Tigre dans les Ardennes
La véritable histoire des Tiger de Peiper
Aujourd’hui encore, le déploiement de Tiger II au sein de la Kampfgruppe « Peiper » reste sujet à controverses. Conçus pour les plaines russes, ces mastodontes ont effectivement souffert sur le terrain compartimenté ardennais. Face à l’opposition des GIs, ils n’ont pu pleinement donner la mesure de leur potentiel. Notre dossier fait le point sur leur emploi et les causes de leurs pertes.
+ VAB
36 ans de service et encore vaillant !
Plus de 35 ans après sa sortie, le véhicule de l’avant blindé continue de faire les beaux jours de l’Armée française. Rustique, fiable, faisant preuve d’une étonnante résistance aux mines, le VAB a été produit à plus de 5 000 exemplaires et sert vaillamment au sein d’une quinzaine de nations. Désormais copié par les ingénieurs des autres pays, ce 4x4 demeure un précurseur dans bien des domaines.
+ Sturmhaubitze 42
Retour aux sources
À la base, le Sturmgeschütz III est un canon d’assaut destiné à appuyer les fantassins allemands en réduisant au silence les points retranchés adverses. Grâce à sa pièce de 7,5cm de 24 calibres, l’engin remplit efficacement ses missions. Lors de la campagne de France de mai 1940 et dans les Balkans en 1941, le StuG III ne rencontre pas de difficultés particulières, et ses équipages ne peuvent que louer sa mobilité et sa silhouette basse. Toutefois, l’invasion de l’URSS, en juillet 1941, change la donne avec l’apparition du tank moyen T-34/76.
+ Les chars volants
Introduction aux hélicoptères de combat
Après-guerre, les hélicoptères intéressent « naturellement » les militaires, qui décident de leur donner une capacité offensive grâce à des roquettes ou des mitrailleuses. Pour autant, les engins sont trop peu performants pour transporter une charge importante, et leur fiabilité est à des lieues des attentes des états-majors. Dans les années 1950, la mise au point puis la greffe du turbomoteur donnent aux voilures tournantes la capacité d’embarquer un armement plus conséquent, et cela dans une sécurité de fonctionnement inconnue des premiers modèles. Progressivement, cette machine volante devient une plate-forme susceptible d’utiliser une arme novatrice : le missile antichar. De là naît la lignée des hélicoptères de combat qui, au fur et à mesure des progrès de la technologie, deviennent de véritables chars volants.
+ TL 37
Un tracteur moderne pour l’Armée italienne
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, les forces armées italiennes commencent à recevoir, dans le cadre de leur modernisation, un nouveau véhicule destiné au tractage de l’artillerie divisionnaire : le tracteur Trattore Leggero TL 37.
+ VK.30.01(H)
Le kleiner Tiger
En 1937, la Wehrmacht aligne les Panzer III et IV. Aussi efficaces soient-ils, les blindés moyens semblent incapables de s’opposer à la dernière génération de véhicules d’infanterie français. L’étude par Henschel d’un Begleitwagen (verstärkt) – ou char d’escorte (renforcé) – est alors lancée.
+ Actu
Eurosatory 2012
Le lundi 11 juin 2012, au Parc des Expositions à Villepinte, près de Paris, s’ouvrait le Salon de l’armement Eurosatory. Les 1 416 exposants provenant de 53 pays sont venus présenter leurs dernières nouveautés sur un marché de la défense et de la sécurité, transformé par les crises géopolitiques et financières.
+ Comparatif
Somua S35 vs. Panzer III Ausf. E
Au 10 mai 1940, lorsque l’Armée allemande attaque la France selon le plan jaune (Fall Gelb), ses divisions blindées alignent 2 582 engins, dont 349 Panzer III. Plus que le Panzer IV, pensé comme un Begleitwagen ou véhicule d’appui, le Sd.Kfz. 141 est conçu comme un char de bataille censé prendre l’ascendant sur ses congénères. Face aux Panzer-Divisionen, la Cavalerie française oppose, au sein de ses trois divisions légères mécaniques (DLM), des Hotchkiss modèle 1935, qui ne sont guère que des chars légers, et surtout les chars de cavalerie modèle 1935 S. Également désignés Somua S 35, ils peuvent être classés dans la catégorie des blindés moyens au vu de leur tonnage (le Panzer III fait sensiblement le même poids) et leur armement : une pièce de 47 mm, à rapprocher du tube de 3,7cm allemand. Résolument moderne, cette automitrailleuse de combat (AMC) – son ancienne appellation – est tout à fait apte à affronter le fer de lance de la Wehrmacht. Souvent considéré comme le meilleur « appareil » français, le B1bis étant sans conteste le plus puissant, le Somua S 35 peut alors être comparé au Panzerkampfwagen III, dont la dernière version, l’Ausführung E, fixe les grandes lignes de son architecture, notamment la suspension et la mécanique.
+ Camouflage
Les camouflages allemands de fin de guerre
Fin 1944, l’Allemagne subit de plein fouet le blocus mis en place par les Alliés. Le carburant pour les avions et les véhicules fait défaut, les stocks de matières premières sont au plus bas, voire quasi inexistants… En résumé, les pénuries qui se multiplient ont une influence croissante sur les matériels de guerre de la Wehrmacht. Ainsi, par manque d’essence, les pilotes de char ne peuvent plus s’entraîner à loisir sur leurs blindés, dont la résistance de la cuirasse est bien inférieure à celle des machines de l’année 1943. Par manque de tungstène, les projectiles perforants sont moins efficaces… Cet épuisement progressif du potentiel économique touche également un domaine peu connu : le camouflage des engins. Les ateliers de peinture subissent eux aussi durement cette crise, au point que les décisions prises par l’Oberkommando des Heeres (OKH) ne sont pas toujours suivies. Ainsi, le programme de camouflage selon les saisons (Tarnmuster) n’a plus la possibilité d’être systématiquement appliqué, si bien que les peintures apposées sur les engins allemands en cette année 1945 présentent des singularités, voire une « originalité », qui peuvent toutefois être classées en plusieurs grandes catégories « officielles ».
+ ARL 1937 V
Erratum
Suite à une erreur de fichier, le texte de l’ARL 1937 S du TNT hors-série n° 11, portant sur les projets de chars lourds de la Seconde Guerre mondiale, a « écrasé » celui de l’ARL 1937 V. Cette double page rectifie donc cette fausse manipulation.