Trucks & Tanks n°29
Panzer en Normandie
Le grand gâchis
Au sommaire du n°29 - Janvier/Février 2012
+ Panzer en Normandie
Le grand gâchis
+ Sd.Kfz. 250/3
Le coordinateur des Panzer
+ Sturmgeschütz IV
Un Stug à tout prix
+ T-28
Incarner les ambitions du Kremlin
+ M1978 Koksan
Le joker de Pyongyang
+ KV-IB 755(r)
Un KV-1 à la sauce germanique
+ Les draisines française de reconnaissance
Un programme peu connu de l'entre-deux guerre
+ Comment ça marche
Le mortier d’infanterie
+ Comparatif
P26/40 vs M4A1
Au sommaire du n°29 - Janvier/Février 2012
+ Camouflage
Les camouflages des T-34 de l’Axe et de ses alliés
Avec plus de 80 000 exemplaires produits de 1940 à 1958 (toutes versions et toutes nations confondues), le T-34 participera à d’innombrables conflits [...]. Certains achèveront leur carrière comme simples tracteurs lourds ou engins de dépannage, tandis que d’autres deviendront de véritables Beutepanzer et seront employés au feu. Outre les Allemands (Heer et Waffen-SS), les Italiens, les Roumains, les Hongrois, les Finlandais et les volontaires russes de la ROA combattront à leur bord. En dehors de quelques modifications mineures touchant par exemple aux lots de bord, la plupart de ces blindés jouiront alors d’un nouveau camouflage et de marques tactiques nationales. C’est précisément ce que nous avons souhaité vous présenter avec cette sélection d’infographies inaugurant une nouvelle série d’articles.
+ Minenräumer Alkett
Le démineur de l’extrême
La théorisation de la guerre mécanisée, à la fin de la Première Guerre mondiale, a pour conséquence de donner un rôle clef aux chars sur le champ de bataille. Ceux-ci sont, en effet, capables de neutraliser l’infanterie, les véhicules non blindés, de même que les points d’appui retranchés. Afin de lutter contre cette menace grandissante, des mesures sont très rapidement prises. Ainsi apparaissent les fusils et les canons antichars. De façon plus discrète et pernicieuse, d’autres systèmes d’armes sont mis au point, à commencer par les mines.
+ Ward La France M1
Le dépanneur lourd de l’US Army
La mécanisation rend tout naturellement obligatoire la possession de moyens de dépannage lourd. L’Armée américaine ne fait pas exception à la règle et, dès les années 1930, elle cherche à se doter d’un camion trois essieux destiné à remorquer l’ensemble de son parc motorisé.
+ Dossier : le paradoxe allemand
État des lieux de la Wehrmacht - 1e partie
La course à l’armement que se livrent les différents belligérants lors de la Seconde Guerre mondiale pousse
le III. Reich à mettre en ligne des matériels à la pointe de la technologie. Char Panther, pièce antiaérienne Flak 41 de 8,8cm, chasseur de chars Nashorn, dépanneur lourd Bergepanther, véhicule de reconnaissance Puma, canon automoteur Hummel… n’ont quasiment pas d’équivalent au sein des armées adverses. Alors, pourquoi la Wehrmacht n’a-t-elle pas renoué avec les succès des premières années, époque où ses équipements étaient pourtant bien souvent inférieurs ? Une situation paradoxale que ce dossier se propose d’expliciter.
+ Befehlspanther mit Panzer IV Turm
Hybridation mécanique
Comme bien des formations allemandes, la schwere Panzerjäger-Abteilung 653 souffre des pénuries de matériels sévissant dans la Wehrmacht. Pour autant, ses personnels ne restent pas les bras croisés et fabriquent eux-mêmes les véhicules manquants, à l’image d’un Befehlspanther mit Panzer IV Turm, croisement original entre une tourelle de Panzer IV et une caisse de Panther.
+ Tiger
Forces et faiblesses d’un prédateur
57 tonnes, canon de 8,8cm, blindage frontal de 100 mm, moteur V12 de 700 chevaux… Le Panzerkampfwagen VI Ausf. E Tiger est à la pointe de la technologie lors de sa mise en service fin 1942. Capable de détruire un T-34 à plus de 2 000 mètres, le fauve germanique n’a pas d’adversaire à sa taille jusqu’en 1944, et ses équipages vont dominer le champ de bataille, de l’Afrique du Nord aux steppes russes. Pour autant, cette machine de guerre n’est pas parfaite. Mis en valeur avec des profils en 3D, cet article fait le point sur ses forces et faiblesses.
+ VBL Panhard
La Jeep du XXIe siècle
C’est dans le courant de l’année 1978 que l’armée de Terre exprime son besoin d’un nouveau véhicule destiné à remplacer les Jeep Hotchkiss vieillissantes. Ce véhicule 4x4 doit être légèrement blindé, amphibie, peser moins de 3,5 tonnes et être équipé d’un système NBC. La demande précise en outre que ce véhicule devra être multimissions ; les principales étant la reconnaissance et la lutte antichar.
+ Panzer 35(t)
Entre classicisme et modernisme
Le LT vz.35, plus connu sous son pseudonyme germanique de « Panzerkampfwagen 35(t) », est le fruit d’innovations et du savoir-faire exceptionnel des ingénieurs tchèques. Conçu et produit dans le contexte politique houleux des années 1930, le LT vz.35 concrétise les rêves des dirigeants praguois, à savoir un char performant pour une Tchécoslovaquie consciente des troubles qui agitent ses difficiles voisins. Si la complexité et la modernité de l’engin auront parfois un impact sur sa fiabilité, sa qualité résume à merveille l’avant-gardisme des usines locales, des points forts qui ne passeront pas inaperçus aux yeux des nouveaux propriétaires : Allemands, Slovaques, Roumains et Bulgares n’hésiteront pas à placer le Panzer 35(t) en première ligne.
+ Comparatif
M1A1HA Abrams vs. Asad Babil
Dans la nuit du 22 au 23 février 1991, les forces terrestres de la Coalition faisant face à l’Armée de Saddam Hussein passent à l’offensive. Précédés des Battalion Coutermine Sets équipés d’une charrue anti-mines de 4 tonnes, les 1 956 chars américains M1A1 Abrams se ruent sur les 4 000 blindés irakiens de tous types. Une bonne partie des chars de la 4e armée du monde sont des modèles périmés, à l’instar des T-55 et autres Type 59 chinois. Certes, ces machines n’offrent qu’un faible potentiel face au très moderne M1A1, mais les équipages irakiens comptent surtout sur leurs 1 000 T-72 pour faire échec aux assauts adverses. Déployés essentiellement au sein des divisions de la Garde républicaine, unités qui ont démontré tout leur « mordant » lors de la guerre Iran-Irak, les T-72, surnommés Asad Babil (« Lion de Babylone »), attendent de pied ferme les coalisés. Si le char irakien est bien évidemment moins sophistiqué que l’Abrams, sa rusticité, son tube de 125 mm et sa silhouette difficile à repérer lui donnent quelques espoirs de tirer son épingle du jeu.