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Trucks & Tanks n°27 - Qui veut la peau du Tiger ?
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Trucks & Tanks n°27

Qui veut la peau du Tiger ?

Au sommaire du n°27 - Septembre/Octobre 2011

+ DOSSIER
Qui veut la peau du Tiger ?

+ Flammpanzer B2 bis (f)
Un B1 bis tout feu tout flamme !

+ Mörser Gerät 040 et Gerät 041 Karl-Gerät
Karl der Große

+ SU-152
Un « Zveroboy » de propagande

+ Churchill Mark I et II
Le sauveur de sa Majesté

+ Comparatif
Maus vs Tortoise

+ Les dessous du combat moderne
Les chars soviétiques de première génération

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Au sommaire du n°27 - Septembre/Octobre 2011

+ Les dessous du combat moderne

Les chars soviétiques de première génération

En mai 1945, lorsque les hostilités prennent fin en Europe, les Soviétiques envisagent déjà un nouvel ordre mondial. Si l’Allemagne nazie est définitivement vaincue, Staline se projette dans l’après-guerre et dans un éventuel affrontement avec les anciens alliés occidentaux. Dans cette optique, l’URSS a besoin d’une nouvelle génération de chars de combat afin de s’opposer aux « tanks » adverses.

+ Flammpanzer B2 bis (f)

Un B1 bis tout feu tout flamme !

Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands font preuve d’une certaine ingéniosité pour redonner une nouvelle carrière militaire à des matériels obsolètes. Les 160 B1 bis capturés après la défaite française de juin 1940 ne font pas exception. Mais que faire d’un char d’infanterie ? Au vu de ses performances limitées, son intégration au sein des Panzer-Divisionen est impossible. Afin de « rentabiliser » ces mastodontes à la cuirasse impressionnante, et sur une recommandation d’Hitler lui-même, une conversion en blindés lance-flammes est ordonnée.

+ DOSSIER

Qui veut la peau du Tiger ?

Qui veut la peau du Tiger ? Derrière cette question imagée se cache un pan de la course à l’armement que les Alliés et l’Allemagne se livreront dans le domaine des chars de combat. « Bête de guerre » à la cuirasse « invulnérable » et au 8,8cm mortel, le Panzer lourd va pousser ses adversaires dans leurs derniers retranchements, les obligeant à mobiliser du temps, de l’argent et des ressources considérables pour le contrer. Ce dossier se propose de passer en revue les multiples solutions trouvées par les Alliés à la problématique posée par les Tiger I et II. Au final, ceux qui mettront en oeuvre la meilleure riposte ne sont pas forcément ceux que l’on croit !

+ SU-152

Un « Zveroboy » de propagande

Fin 1942, l’apparition du Panzerkampfwagen VI Ausf. E Tiger est un véritable choc pour les unités mécanisées soviétiques. Face à lui, le T-34/76 s’avère d’une singulière inefficacité lors des combats frontaux. Il ne s’agit pour l’instant que d’une poignée d’engins à la fiabilité encore douteuse, mais leur potentiel inquiète Moscou. En effet, la présence des chars lourds allemands renverse le rapport de force en faveur de la Panzerwaffe. Une course contre la montre est alors engagée par la Stavka afin de trouver une riposte adaptée, l’Armée rouge ayant impérativement besoin de blindés disposant d’une puissance de feu suffisante pour venir à bout de la cuirasse du fauve, tout en contrebalançant l’allonge de son 8,8cm.

+ Mörser Gerät 040 et Gerät 041 Karl-Gerät

Karl der Große

Engins impressionnants avec leur poids de 124 tonnes et leur tube de 54 cm ou 60 cm, les Mörser Gerät 040 et Gerät 041 Karl-Gerät sont des mortiers lourds chenillés destinés à réduire en poussière les fortifications érigées par l’Armée française. Assemblés à seulement six exemplaires, les Karl marqueront de leur empreinte certaines des plus grandes batailles urbaines de la Seconde Guerre mondiale, à l’instar de Sébastopol ou de Varsovie, que leurs obus de plus de 2 tonnes vont transformer en champs de ruines. Retour sur un matériel hors norme !

+ Churchill Mark I et II

Le sauveur de sa Majesté

« Plus j’observe la situation, plus je suis abasourdi de voir ce qui s’est passé dans le pays depuis que la guerre a été déclarée. Il y a maintenant dix mois de cela et la pénurie d’hommes instruits et de matériel est effrayante ». Fin juin 1940, lorsque le général Alan Brooke, alors à la tête du Southern Command déployé au sud de l’Angleterre, écrit ces mots, il ne fait que dépeindre le triste état de l’Armée britannique. Engagée sur le sol français, la British Expeditionnary Force (Corps expéditionnaire anglais) vient d’être battue à plate couture par les Panzer-Divisionen. Et si l’opération « Dynamo » est un incontestable succès défensif – pas moins de 338 682 hommes ont été sauvés de la captivité –, le prix à payer est néanmoins considérable. Ainsi, les Armoured Divisions ont dû abandonner tous leurs blindés. Afin de contrer l’invasion, qu’il juge imminente, des îles britanniques par la Wehrmacht, l’état-major anglais lance, dans une quasi-panique, le développement d’un tank à même d’affronter les Panzer. Face à l’urgence de la situation, Londres fait alors avec les moyens du bord.

+ Comparatif

Maus vs Tortoise

Lorsqu’en juin 1941 la Wehrmacht se lance à l’assaut de l’Union soviétique, elle est loin de se douter que l’Armée rouge va remporter le premier round technique avec le T-34/76. En juillet 1943, l’entrée en lice du Panther remet les pendules à l’heure, et afin de ne plus se laisser surprendre, le développement de chars « super-lourds », aptes à contrer les menaces futures, est ordonné. Bien malgré elle, l’Armée britannique est entraînée dans cette spirale infernale. Face aux Panzer, notamment le Tiger I, ses tanks ont montré leurs limites.