Trucks & Tanks n°25
Ferdinand / Elefant
Sturmgeschütz ou Panzerjäger ?
Au sommaire du n°25 - Mai/Juin 2011
+ Ferdinand / Elefant
Sturmgeschütz ou Panzerjäger ?
+ M2 / M3 Bradley
« America is back ! »
+ Ariete
Le char de la renaissance
+ Bishop
Un compromis raté
+ A7V
Premier Panzer de l’histoire
+ Dicker Max
Le Schartenbrecher dévoyé
+ Comparatif
Hetzer vs Hellcat
+ Comment ça marche ?
Les moteurs de chars - Partie 1 : les moteurs à pistons
Au sommaire du n°25 - Mai/Juin 2011
+ Comment ça marche ?
Les moteurs de chars - Partie 1 : les moteurs à pistons
La motorisation des engins blindés n’a cessé de s’améliorer au fil du temps. Cette évolution a suivi celle du blindage, car elle est la réponse logique à l’inévitable augmentation du poids. De plus en plus puissants et mieux intégrés, les blocs propulseurs ont pris de multiples formes : en ligne, en V ou en étoile. Méritant une analyse, chaque configuration possède ses avantages et ses inconvénients.
+ Ferdinand / Elefant
Sturmgeschütz ou Panzerjäger ?
Dans le cadre du Tiger Programm, un appel d’offres est lancé pour fournir à la Panzerwaffe un char lourd taillé pour le front de l’Est ; de la compétition opposant alors Porsche et Henschel va naître le célèbre Panzer IV Ausf. E Tiger, mais aussi le puissant Ferdinand : frôlant les 70 tonnes et armée d’un 8,8cm à haute vitesse initiale, cette machine connaîtra son baptême du feu à Koursk, avant de combattre en Ukraine ainsi qu’en Italie et de disparaître dans l’effondrement final du Reich. Retour sur l’histoire et le destin d’un matériel né d’un « recyclage » industriel.
+ M2 / M3 Bradley
« America is back ! »
À la fin des années 1970, comparativement à ses adversaires potentiels et à ses alliés de l’OTAN, l’US Army a acquis un retard inquiétant dans le domaine des véhicules de combat d’infanterie et des engins de cavalerie. Le gouffre financier créé par une décennie de guerre au Viêtnam et les coupes budgétaires qui en découlent retardent le développement de nouveaux engins : une situation qui oblige le Department of Defense à maintenir en ligne les véhicules de transport de troupes M113, qui ne sont pourtant plus en adéquation avec les besoins américains. La puissance des unités mécanisées du pacte de Varsovie va toutefois contraindre Washington à réagir…
+ Ariete
Le char de la renaissance
Entre les années 1950 et 1970, l’Italie utilise principalement des chars d’origine américaine : des Sherman, des Stuart, des M24 Chaffee, des M47 Patton et des M60A1. L’achat de matériels allemands permet par la suite à Rome de s’affranchir de la tutelle américaine. Plus tard encore, un nouveau cap est franchi avec l’assemblage, sur le sol national, de Leopard 1 allemands, consécutivement à l’achat de la licence de l’engin. L’expérience accumulée permet alors la réalisation d’une série de prototypes de construction purement transalpine. De ces expérimentations naît le char OF-40, développé spécialement pour l’exportation. En 1984, le Stato Maggiore dell’Esercito Italiano (étatmajor de l’Armée italienne) approuve un programme de nouvelles acquisitions comprenant divers types d’engins, parmi lesquels un nouveau MBT, ou Main Battle Tank, initialement baptisé « C1 Tricolore », puis « Ariete ». Un nom donné en souvenir de la célèbre division blindée éponyme, qui a vaillamment combattu en Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale.
+ Bishop
Un compromis raté
Comme les Allemands, les Britanniques sont confrontés au manque de mobilité de leurs batteries d’artillerie. Le rythme désormais imposé par la vitesse de progression des chars est largement supérieur à celui d’une pièce tirée par un camion voire des chevaux. La leçon de la désastreuse campagne de France de mai 1940 n’est pas encore assimilée par Londres que ses Armoured Tanks sont engagés, dès juin 1940, dans les sables d’Afrique, où les manoeuvres s’effectuent sur des distances considérables. De ce fait, les blindés de sa Majesté se retrouvent rapidement isolés de tout soutien et se font décimer par les antichars italiens de 47 mm et les redoutables tubes de Flak de 8,8cm. S’inspirant des conversions réalisées par leurs adversaires, les Anglais étudient alors un canon automoteur apte à suivre le rythme des chars.
+ A7V
Premier Panzer de l’histoire
À l’automne 1916, l’Oberste Heeresleitung est prise au dépourvu par l’apparition des tanks anglais sur la Somme. Il faut cependant attendre la bataille de Cambrai, en novembre 1917, pour que les Allemands décident de produire des chars.
+ Dicker Max
Le Schartenbrecher dévoyé
Censée protéger la France d’une nouvelle attaque allemande, la ligne « Maginot » ne parviendra pas à justifier le coût de sa construction. La contournant par les Ardennes, la Wehrmacht ne mettra que quelques mois à vaincre l’Armée française. Cette incontestable victoire ne doit toutefois pas occulter que Berlin a qualifié cet ouvrage d’objectif majeur. Il ne faut d’ailleurs par chercher plus loin la justification du 80-cm Kanone (Eisenbahn), la plus grosse « bouche à feu » sur rails jamais conçue. À une échelle bien plus modeste, la Heer (armée de Terre allemande) cherche à se doter de Schartenbrecher, également appelés Schartenknacker, dont la vocation initiale est de s’approcher sans trop de risques des bunkers français et de les éliminer à coups d’obus explosifs.
+ Comparatif
Hetzer vs Hellcat
Été 1944, l’Allemagne, bousculée de toutes parts, concède beaucoup de terrain à l’Est suite à l’opération « Bagration », tandis que sur le Westfront, les Alliés récemment débarqués en Normandie en juin 1944 progressent inexorablement vers les frontières du III. Reich. C’est dans ce contexte difficile que débute la carrière martiale du Jagdpanzer 38(t) et du M18 76 mm GMC. Malgré leur désignation commune de chasseurs de chars, ces deux engins se révèlent très différents, chacun héritant des conceptions prévalant pour cette catégorie de véhicule dans son pays. Le Hellcat est perçu comme le blindé idéal par le Tank Destroyer Command, l’incarnation même de sa devise « Seek, Strike, Destroy » (« chercher, frapper, détruire »). À l’inverse, le Hetzer est le produit d’une industrie allemande surchargée et bombardée et de l’expérience acquise au cours des années précédentes par les combattants. Facile à produire, il doit en partie répondre aux besoins d’une Wehrmacht combattant sur plusieurs fronts.