Trucks & Tanks n°24
Tiger II
Vrai char lourd de la Panzerwaffe ?
EPUISE
Au sommaire du n°24 - Mars/Avril 2011
+ Tiger II
Vrai char lourd de la Panzerwaffe ?
+ Sd.Kfz. 10
Sur tous les fronts
+ Raspoutitsa !
L’ennemie sans visage
+ Type 95 SO-KI
Le char sur rails
+ Panzer 38(t)
Le char universel
+ BMT-72
Révolution ou engin « marketing » ?
+ COMMENT ÇA MARCHE
Les obus explosifs
+ Comparatif :
Panzer IV Ausf. F2 vs Medium Tank M3
Au sommaire du n°24 - Mars/Avril 2011
+ Comment ça marche ?
Les obus explosifs
Dès la naissance de l'Artillerie, les militaires se sont penchés sur la possibilité de faire exploser des projectiles au droit de l’objectif visé pour obtenir une démultiplication des effets destructeurs de leurs munitions. Deux techniques sont alors envisageables : une explosion à l’impact ou après un délai déterminé par le temps de trajectoire.
+ Tiger II
Vrai char lourd de la Panzerwaffe ?
L’histoire des chars lourds allemands, et notamment celle de la série des Tiger, est intimement liée à celle du Reich : né de la volonté allemande de percer la ligne « Maginot », le premier prototype du Tiger I était à l’origine armé d’un canon de 7,5cm, pour un poids d’une trentaine de tonnes. Au fil de ses développements successifs, mais aussi de la découverte d’adversaires de plus en plus puissants, en particulier sur l’Ostfront, la machine a fini par emporter une pièce de 8,8cm. Son successeur – qui n’a d’ailleurs pas grand-chose en commun avec lui – le Tiger II, sera quant à lui armé d’un redoutable tube de « 88 » mais de 71 calibres. Était-il pour autant l’aboutissement de la pensée allemande sur le char lourd ? Était-il le Panzer idéal ?
+ Sd.Kfz. 10
Sur tous les fronts
L’Armée allemande part en guerre avec une véritable panoplie de tracteurs semi-chenillés de toutes tailles. Chaque véhicule est adapté à un usage particulier. Morphologiquement, ils présentent de grandes similitudes. Fabriqué par la firme Demag, le plus léger de la gamme est capable de tracter des charges d’une tonne.
+ Raspoutitsa !
L’ennemie sans visage
Face aux troupes polonaise et française, la Wehrmacht remporte d’éclatants triomphes. Les raisons en sont multiples, comme la qualité du commandement, l’entraînement des soldats, l’utilisation de matériels performants cadrant avec les tactiques utilisées, la bonne coopération entre le couple Panzer/Stuka… Dans l’esprit du Führer, l’invasion de l’URSS, programmée au 22 juin 1941, doit prolonger cette spirale victorieuse. Les prévisions les plus optimistes estiment même que l’Armée rouge devrait être défaite en trois semaines ! Les premiers engagements tendent à accréditer cette hypothèse. Les prisonniers soviétiques se comptent par millions et des milliers de carcasses de blindés parsèment les champs de bataille. Pourtant, le combattant russe fait preuve d’une pugnacité surprenante, du moins pour les Allemands, convaincus d’avoir affaire à des « sous-hommes ». Le « Blitzkrieg » s’éternise au point que le « général » hiver commence à poindre à l’horizon. Mais avant de l’affronter, les Landser et les Panzerschützen vont devoir se mesurer à la Raspoutitsa !
+ Type 95 SO-KI
Le char sur rails
Afin de surveiller l’immense territoire qu’elle occupe en Mandchourie, l’Armée japonaise développe des engins de combat aptes à emprunter le réseau ferroviaire. Il est aussi vrai que la pauvreté des routes et le relief difficile limitent l’emploi d’engins à roues ou chenillés. Ainsi, en 1935, le char léger Type 95 SO-KI, dont 56 exemplaires seront assemblés, voit le jour.
+ Panzer 38(t)
Le char universel
Comme Škoda, dans les années 1930, ČKD produit des matériels si modernes et efficaces, qu’ils rencontrent un grand succès à l’exportation. Le char TNH (futur Panzer 38(t)) est le fruit de plusieurs années de recherches et d’innovations : c’est un engin homogène, avant-gardiste, fiable et bien placé dans sa gamme de poids. N’ayant pas eu le temps de briller sous la cocarde tchécoslovaque pour cause d’invasion allemande, il vivra ses heures de gloire sous les couleurs de la Panzerwaffe pendant plus de trois ans !
+ BMT-72
Révolution ou engin « marketing » ?
La montée en puissance des matériels antichars inquiète toujours les armées du monde entier. Il est vrai qu’aucune force blindée ne peut se targuer d’avoir une machine invulnérable à même de se déplacer librement sur le champ de bataille. En effet, les pourtant modernes M1A1 Abrams américains, Merkava israéliens ou bien encore les T-72 russes ont succombé sous les impacts de missiles de plus en plus performants. Et il s’agit pourtant des machines les mieux protégées au sein de leur arsenal respectif ! Si la menace est grande pour les chars, elle l’est d’autant plus pour les véhicules de combat d’infanterie (VCI) qui disposent d’une protection largement inférieure à celle de leurs frères d’armes. Pourtant, ces engins doivent manoeuvrer dans les mêmes conditions.
+ Comparatif
Panzer IV Ausf. F2 vs Medium Tank M3
Pour l’US Army, la campagne tunisienne de 1942 représente son baptême du feu face à une Wehrmacht qui combat sans réelle interruption depuis 1939. La rencontre est alors rude entre les deux camps. À bord de leurs Medium Tanks M3, les Tankers se préparent à affronter les vétérans de Rommel, et le moins que l’on puisse dire est que leur expérience ne dépasse pas les camps d’entraînement ! Heureusement, le 8 novembre 1942, lorsque les Américains débarquent en Afrique du Nord, leurs Armored Divisions disposent à profusion de matériels flambant neufs. Mais ces Tanks sont-ils à la hauteur de leurs homologues allemands ? Comme leurs ennemis, les Américains alignent des chars moyens dont la conception date d’avant-guerre. La première version du Medium Tank M3 est pourtant plus récente, avec une production débutant en avril 1941. Cela sera-t-il suffisant pour vaincre un Panzerkampfwagen IV qui n’a eu de cesse d’évoluer pour s’adapter à une situation militaire en constante évolution ? Les Britanniques ont déjà trouvé une réponse avec leur propre version du M3, le Grant. De novembre 1942 à mai 1943, c’est au tour des Américains d’apprendre la guerre mécanisée.