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Trucks & Tanks n°21 - Les « bricolages » du désert - Les véhicules britanniques, italiens et allemands
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Trucks & Tanks n°21

Les « bricolages » du désert

Les véhicules britanniques, italiens et allemands

 EPUISE 

Au sommaire du n°21 - Septembre/Octobre 2010

+ Flak 18, 36 et 37
Des canons polyvalents

+ Type 97 Chi-Ha
Kyunana-shiki chu-sensha chiha

+ DOSSIER : Les « bricolages » du désert
Les véhicules britanniques, italiens et allemands

+ Sd.Kfz. 11
Le Leichte Zugkraftwagen 3 t (2ème partie)

+ 105 mm M7 Priest
« Un prêtre en enfer »

+ Sturer Emil
Un duo de choc

+ Comparatif :
M46 Patton vs T-34/85

En savoir +

TNT21

Au sommaire du n°21 - Septembre/Octobre 2010

+ Flak 18, 36 et 37

Des canons polyvalents

Peu de matériels de guerre ont laissé une trace aussi marquante dans l’histoire de l’Artillerie que le canon antiaérien allemand de 8,8cm, aussi désigné « Acht-Acht ». Conçu dans le plus grand secret durant l’entre-deux-guerres, ce tube deviendra une icône emblématique de la Wehrmacht sur tous ses champs de bataille. Plus que ses caractéristiques balistiques, c’est sa remarquable capacité d’adaptation dans de multiples rôles qui lui vaudra sa célébrité.

+ Type 97 Chi-Ha

Kyunana-shiki chu-sensha chiha

Durant l’entre-deux-guerres, le Japon s’inquiète de la montée en puissance des pays européens. Aux yeux des Services techniques du commandement de l’Armée nippone, il paraît évident que le char moyen Type 89 Chi-Ro ou I-Go (Hachikyūshiki chūsensha I-gō) est sur le point d’être surclassé en termes de vitesse, protection et artillerie malgré des campagnes de remise à niveau régulières. Par conséquent, l’Empire du Soleil levant lance le développement de nouvelles machines capables de rivaliser avec les meilleures productions étrangères.

+ Dossier : Les « bricolages » du désert

Les véhicules britanniques, italiens et allemands

Dire que la campagne d’Afrique du Nord représente un mythe militaire est un euphémisme. Pensez donc ! On y retrouve, pêle-mêle : les meilleures unités italiennes, l’Afrika-Korps – ses Panzer, ses campagnes et son chef, Erwin Rommel, le « Renard du désert » – des Français libres déterminés à sauver l’honneur de leur nation, des généraux britanniques (des plus incapables aux plus brillants), des batailles épiques, des conditions climatiques et géographiques uniques au monde, etc. Ce qui, en revanche, est un peu moins connu, c’est la masse incroyable de véhicules de combat et d’engins blindés, bricolés, « trafiqués », recyclés (tout ça, avec plus ou moins de bonheur) qui vont sillonner le désert de 1940 à 1943. Ce dossier n’a pas la prétention de tous vous les présenter mais de vous en donner un bon aperçu.

+ 105 mm M7 Priest

« Un prêtre en enfer »

En 1940-41, les premiers automoteurs d’artillerie allemands font sensation lors de leur baptême du feu en France puis dans les Balkans. Les Américains décident alors de construire une machine similaire, capable de par son feu d’appuyer leurs divisions blindées et motorisées. Pour cela, ils vont partir de matériels éprouvés, en installant un obusier de 105 mm sur un châssis de char moyen. Le résultat est si intéressant que ce qui ne devait être qu’un engin transitoire va rapidement devenir le matériel standard de l’artillerie blindée américaine jusqu’en 1945 et même au-delà.

+ Sd.Kfz. 11

Le Leichte Zugkraftwagen 3 t (2ème partie)

Cette seconde et dernière partie achève la revue de détail du tracteur semi-chenillé de 3 tonnes. Après les versions conçues avant-guerre, voici celles requises par l’évolution technologique du confl it et son contexte économique. Les lecteurs avertis ne manqueront pas d’y relever l’absence du Raketenwagen. En réalité, fabriqué à de très rares exemplaires, ce modèle n’avait pas une vocation militaire mais était destiné au secours maritime côtier, les rivages allemands étant en effet truffés de traîtres hauts-fonds sablonneux sur lesquels les caboteurs pouvaient être drossés, en cas de tempête. Merci pour votre compréhension.

+ Sturer Emil

Un duo de choc

Détruire un T-34/76 à 4 500 mètres constitue un exploit sans précédent et qui, à notre connaissance, n’a été réalisé qu’à une seule reprise ! En 1942, cette prouesse n’est pas l’oeuvre d’un Tiger armé du célèbre « 88 », mais celle d’un chasseur de chars, dont la production pourrait être qualifiée d’anecdotique : le surpuissant 12,8cm PaK 40 L/61 du Sturer Emil. Une machine résultant de l’union expérimentale d’un extraordinaire canon antichar et d’un châssis non retenu pour une production en série. Un mariage qui donnera naissance à un engin qui n’aura de fait aucun adversaire à sa mesure. Bien que n’étant qu’un simple démonstrateur destiné à tester de nouveaux matériels, la Panzerselbstfahrlafette V va ainsi se révéler être un redoutable Panzerjäger, dont la conception inspirera le développement des chasseurs de chars allemands de nouvelle génération.

+ Comparatif

M46 Patton vs T-34/85

Le dimanche 25 juin 1950, les forces de l’Armée populaire de Corée envahissent leur voisin du sud qui n’a la capacité d’opposer qu’une très faible résistance. Face à la centaine de T-34/85 de la 105e brigade blindée constituant le fer de lance de l’attaque communiste, la Republic of Korea (ROK) Army, ou Armée coréenne, ne peut compter que sur un nombre insuffisant d’armes antichars. Dans un premier temps, les Américains ripostent avec des chars légers M24 et des bazookas contre les Prinadlezhit-Chetverki, sans grands résultats. L’US Army décide alors de faire feu de tout bois et ratisse ses dépôts japonais afin d’envoyer des Sherman et surtout les premiers Pershing dès la mi-juillet. Pour conforter leur force de frappe, les Américains expédient dans la péninsule leur tout récent M46. Deux Tank Battalions en sont initialement pourvus (le 6e et le 64e) et un total de 200 engins posent leurs chenilles sur le sol coréen durant tout le conflit. Les équipages de T-34/85 vont donc affronter ce nouvel adversaire autrement plus coriace que les M24 et M4A3 rencontrés auparavant.