Trucks & Tanks n°20
Na Berlin !
Dans l'enfer des guerres urbaines
EPUISE
Au sommaire du n°20 - Juillet/Août 2010
+ M8 HMC
Petit mais costaud
+ DOSSIER : Dans l'enfer des guerres urbaines
Na Berlin !
+ Sd.Kfz. 11
Le Leichte Zugkraftwagen 3 t
+ M-66 Makmat
Le mortier chenillé lourd de Tsahal
+ 155 mm GPF
Un canon quasi-centenaire
+ Type 95 Ha-Go
Le char de la jungle
+ Comment ça marche
L’évacuation des fumées de tir
+ Comparatif :
Jeep Willys MB vs Kübelwagen Typ 82
Au sommaire du n°20 - Juillet/Août 2010
+ Comment ça marche ?
L’évacuation des fumées de tir
Depuis l’invention de l’artillerie, les résidus résultant de la combustion de la poudre posent de nombreuses difficultés aux canonniers. En effet, les gaz délétères, consécutifs au départ d’un projectile, sont dangereux pour l’organisme humain car, à hautes doses, ils peuvent s’avérer toxiques. Et, comme si cela ne suffisait pas, la vision des servants est considérablement gênée par les volutes de fumée, compliquant d’autant la précision des tirs. Si, à l’extérieur, le vent suffit généralement à les disperser, dans un blindé, leur présence devient des plus problématiques.
+ M8 HMC
Petit mais costaud
Les victoires allemandes en Pologne, mais surtout en France, provoquent une violente prise de conscience de la part des autorités militaires et politiques américaines. Le conservatisme et les restrictions financières de l’entre-deux-guerres s’effacent devant la nécessité de rattraper le retard accumulé et de faire évoluer l’US Army vers des structures plus en adéquation avec les nouveaux concepts de la guerre moderne. L’Artillerie doit par conséquent disposer de matériels capables de répondre aux attentes des autres Armes. Afin de standardiser au maximum leurs matériels, les Américains décident de greffer un obusier court de 75 mm sur un châssis de char léger M3 Stuart.
+ Dossier : Na Berlin !
Dans l'enfer des guerres urbaines
À compter de 1944, les affrontements urbains de haute intensité sont de plus en plus réguliers. Si la Wehrmacht prend toute la mesure de ce type de combat à Stalingrad, ce sont les Soviétiques et les Alliés occidentaux qui auront désormais à gérer ces situations tactiques à Aix-la-Chapelle, Cologne, Königsberg, sur l’Oder et bien sûr à Berlin… Ainsi, à son tour, le Landser verra son potentiel être maximisé grâce à la présence de bâtiments et d’infrastructures (gares, lignes de métro, caves, etc.) transformés en môles de résistance. Les Soviétiques étudieront soigneusement la question pour la conquête finale de la capitale du Reich, mais la détermination allemande les contraindra à d’énormes sacrifices…
+ Sd.Kfz. 11
Le Leichte Zugkraftwagen 3 t
Fabriqué sans interruption de 1936 à 1945, le tracteur semi-chenillé Sd.Kfz. 11 (3 t) sera le modèle décliné dans le plus grand nombre de versions différentes. Conçu comme tracteur d’artillerie, les menaces d’une éventuelle réédition de la guerre chimique, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, lui feront également assumer le rôle de spécialiste en contamination et décontamination. Le développement des lanceurs de roquettes multitubes lui en attribuera un nouveau et, comme les autres représentants de la famille des semi-chenillés, il n’échappera pas au rôle d’automoteur armé. En rajoutant les Schützen-Panzerwagen (Sd.Kfz. 251), développés à partir du même châssis, les tracteurs de la classe 3 tonnes, avec près de 25 000 exemplaires, représenteront la plus importante ligne de véhicules spécialisés produite par l’industrie militaire du III. Reich.
+ M-66 Makmat
Le mortier chenillé lourd de Tsahal
De conception typiquement israélienne, le M-66 Makmat (Makmat signifiant « mortier », nom également employé pour tous les autres calibres) est développé spécifiquement pour l’appui d’infanterie. Toujours pragmatique, l’Armée israélienne souhaite en effet rendre plus mobile une lourde bouche à feu de 160 mm. Disposant de nombreux Sherman encore en état de fonctionner, Tsahal décide de convertir une partie de leurs châssis en véhicules porte-mortier.
+ 155 mm dit « Grande Puissance Filloux » (155 GPF)
Un canon quasi-centenaire
Vers 1910, le commandant Filloux étudie un projet de canon lourd de 155 mm sur un affût dit « à flèches ouvrantes ». De cette réflexion naît une des pièces d’artillerie les plus réussies du XXe siècle. En avance sur son temps, le 155 dit « Grande Puissance Filloux » (155 GPF) va traverser les décennies aux mains de différentes armées qui apprécieront sa robustesse et sa puissance de feu.
+ Type 95 Ha-Go
Le char de la jungle
Les particularités du théâtre d’opérations du Pacifique rendent difficile l’emploi d’engins blindés. La jungle épaisse et la présence de rizières posent en effet de nombreux problèmes tactiques. Cependant, dès 1925, après avoir étudié les théories occidentales les plus modernes sur la guerre de mouvement, l’Armée japonaise s’intéresse aux chars de combat. Pour les ingénieurs nippons, le défit technologique s’avère complexe car il s’agit de mettre au point un véhicule blindé en partant de rien, tout en tenant compte des spécificités d’un combat se déroulant sur un terrain totalement différent des grandes plaines européennes.
+ Comparatif
Jeep Willys MB vs Kübelwagen Typ 82
Si les véhicules de servitude n’ont pas l’aura des chars de combat, il n’en demeure pas moins vrai qu’ils sont aussi indispensables au fonctionnement d’une armée que les engins dotés de chenilles. Utilisées dans des missions de reconnaissance, de liaison, de transport,… les Jeep et autres Kübelwagen remplissent une multitude de tâches subalternes, permettant aux unités blindées d’opérer efficacement. Tout au long de la guerre, leurs plates-formes subissent un nombre impressionnant de conversions avec, par exemple, du côté américain une Jeep dotée de tubes lance-roquettes ! Afin d’en faciliter la compréhension, notre étude porte sur les machines de base dénuées de toutes modifications trop importantes à l’instar des Jeep déployées par le Special Air Service (SAS) bardées d’armes automatiques en tout genre.