Trucks & Tanks n°18
La bataille de Koursk
Les Tiger, à la pointe de la Panzerwaffe
EPUISE
Au sommaire du n°18 - Mars/Avril 2010
+ Les Tiger de poche
Panzer I Ausf. F & Panzer II Ausf. J
+ AMX-30 (2e PARTIE)
Un « saigneur » de la guerre froide
+ La bataille de Koursk
Les Tiger, à la pointe de la Panzerwaffe
+ Les Sd.Kfz. 251 d'appui feu
Des auxiliaires de choc
+ Bedford 3-TON QL
Des rabat-joie increvables
+ Soukou Sagyou Ki
Le couteau suisse japonais
+ Comment ça marche
Les blindages inclinés
+ Comparatif :
Sturmgeschütz 40 versus Firefly
Au sommaire du n°18 - Mars/Avril 2010
+ Les Tiger de poche
Panzer I Ausf. F & Panzer II Ausf. J
Les Panzer I et II sont généralement considérés comme des blindés légers dotés d’un potentiel offensif insuffisant. Sans aucun doute, cette vision parcellaire des chars du III. Reich oublie la redoutable puissance de feu des deux mitrailleuses de 7,92 mm du Panzer I et la haute cadence de tir du 2cm du Panzer II. Chaque machine est ainsi capable de coucher un assaut d’infanterie, de saturer d’obus la plus lourde des machines adverses ou bien encore de lancer des pointes sur les arrières ennemies en profi tant de sa mobilité. Dans les deux cas, la protection demeure toutefois perfectible. Avec une épaisseur de 13 ou 14,5 mm en frontal, leur carapace est insuffisante pour protéger les équipages des antichars adverses. À la fin des années 1930, au vu de leurs performances respectives, les autorités allemandes décident de développer de nouvelles versions au blindage renforcé
+ AMX-30 (2e PARTIE)
Un « saigneur » de la guerre froide
Malgré les divergences entre les desiderata des Allemands et des Français, le projet de char européen progresse tant bien que mal. Un programme d’essais communs est même lancé en février 1961, afin de trouver une solution de compromis. Ainsi, des tests sont menés en intégrant le châssis français avec la tourelle allemande, les moteurs sont interchangés, les caractéristiques des canons sont à nouveau étudiées… Pourtant, tous ces efforts sont vains, car la dénonciation des accords de Colomb-Béchar signe la mort du blindé européen. Toutefois, l’échec de la coopération militaro-industrielle ne met pas un terme aux travaux. Les deux parties réalisent leur propre engin en tenant compte des spécificités de leurs armées respectives. La Bundeswehr poursuit donc la mise au point du Leopard 1, tandis que l’Arme blindée et cavalerie (ABC), qui désire remplacer ses M47 Patton vieillissants, s’intéresse de près à l’AMX-30.
+ La bataille de Koursk
Les Tiger, à la pointe de la Panzerwaffe
Face à la supériorité numérique de l’Armée rouge, et pour contrer l’insupportable avance technologique du T-34, la Panzerwaffe lance le développement du Tiger. Le char lourd allemand est pour la première fois engagé en force lors de l’offensive de l’été 1943. Les Allemands fondent beaucoup d’espoirs sur son canon de 8,8cm et sur son épais blindage. La Wehrmacht veut engager le Panzer VI Ausf. E comme « ouvreboîte » afin de percer le front défensif mis en place dans le secteur de Koursk par les Soviétiques. En juillet 1943, sur l’Osfront, l’engin n’a pas de réel adversaire, mais est-ce suffisant pour espérer emporter la victoire sur des troupes soviétiques solidement retranchées ?
+ Les Sd.Kfz. 251 d'appui feu
Des auxiliaires de choc
Les Sd.Kfz. 251 sont loin de n’être que de simples véhicules de transport de troupes. Face à la montée en puissance de l’Armée rouge et à la supériorité aérienne anglo-saxonne, la Wehrmacht transforme une partie de ses « autobus » du champ de bataille en véritables machines de guerre. Ces variantes se révèlent capables de fournir un appui feu conséquent et de traiter toutes les menaces qui pourraient se présenter. Les versions « spéciales » de ce semi-chenillé deviennent alors les auxiliaires de choc des Panzergrenadiere.
+ Bedford 3-TON QL
Des rabat-joie increvables
Les camions assurant le ravitaillement sont aussi essentiels à la guerre mécanisée que les engins blindés. En effet, sans carburant ni munitions, la plus puissante des machines de guerre est aussi efficace qu’un épouvantail. La majorité des belligérants ont développé des véhicules de transport à quatre roues motrices capables de suivre le rythme de leurs divisions blindées sur tous les types de terrains. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’Armée Britannique est en retard dans le domaine des chars, mais elle dispose d’un véhicule parfaitement adapté à la logistique de ses troupes : le Bedford QL.
+ Soukou Sagyou Ki
Le couteau suisse japonais
Afin de faciliter la progression de leurs troupes engagées sur des terrains difficiles, les Japonais développent, dans le milieu des années 1930, des engins du génie. Faute de disposer de plates-formes chenillées en nombre suffisant, l’Armée du Soleil Levant décide de modifier un châssis de char moyen et d’y monter toute une panoplie de matériels (pont, grue, râteaux, lance-flammes…) destinés à le doter d’un maximum de fonctionnalités.
+ Comment ça marche
Les blindages inclinés
Le T-34 soviétique puis le Panther allemand ont révolutionné l’ingénierie des chars d’assaut. Outre leur mobilité exceptionnelle, ils intègrent dans leur conception un profil balistique incliné. Le blindage profilé qui les caractérise leur apporte un niveau de protection, à épaisseur égale, bien plus élevé qu’un char disposant de parois verticales.
+ Comparatif :
Sturmgeschütz 40 versus Firefly
En décembre 1942, l’apparition en Tunisie du Tiger est une désagréable surprise pour les tankistes de sa Gracieuse Majesté. Après examen des machines capturées, les militaires anglais doivent admettre que leur arsenal est bien démuni face à une telle machine de guerre. Seul le canon de 17-pounder (17-Pdr) est capable d’en venir à bout, mais il s’agit d’une pièce tractée difficile à manoeuvrer. Ne disposant d’aucun châssis assez performant pour accueillir dans de bonnes conditions une telle arme, les Anglais doivent jeter leur dévolu sur la plate-forme d’un blindé américain, le Sherman. De ce mariage naît le Firefly. En attendant la mise au point de véhicules plus modernes, les Armoured Division disposent enfin d’un engin apte à traquer les fauves allemands dans les plaines européennes. Les Tiger ne sont pas les seuls ennemis. Un autre adversaire, chassant à l’affût, attend les Sherman « spéciaux ». Le Sturmgeschütz 40 Ausf. G, s’il n’est pas le plus impressionnant des blindés allemands, n’en demeure pas moins un véritable « tueur de chars ».