TnT
Trucks & Tanks n°16 - Les chars de défense antiaérienne de la Seconde Guerre mondiale
search
  • Trucks & Tanks n°16 - Les chars de défense antiaérienne de la Seconde Guerre mondiale

Trucks & Tanks n°16

Les chars de défense antiaérienne

de la Seconde Guerre mondiale

 EPUISE 

Au sommaire du n°16 - Novembre/Décembre 2009

+ Carro Armato M13/40
« Qui te craint en ta présence... »

+ Sturmtiger
Le destructeur

+ DOSSIER : Les chars de défense antiaérienne de la Seconde Guerre mondiale

+ 155 MM AMX AU F-1
Déchaînez l’enfer

+ 4,7CM PAK(t) AUF Panzer 35R(F)
Un Panzerjäger sans éclat

+ Comment ça marche
Les projectiles cinétiques perforants

+ Comparatif :
A7V Sturmpanzerwagen versus Mark IV

En savoir +

TNT16

Au sommaire du n°16 - Novembre/Décembre 2009

+ Carro Armato M13/40

« Qui te craint en ta présence... »

Début 1940, le Regio Esercito, ou Armée royale italienne, ne dispose que du Carro Armato M11/39, pour affronter ses adversaires. Malgré une date de conception récente, l’architecture du blindé moyen italien est considérée comme obsolète. En effet, son armement principal est placé en encorbellement, comme sur le char américain M3 Grant. Cette disposition réduit considérablement sa réactivité au combat, car le pilote est obligé de pointer son engin lorsque la cible sort de l’axe de tir du tube. En outre, la puissance de feu de la pièce de 37 mm est considérée comme insuffisante. Les ingénieurs de la firme Ansaldo-Fossati mettent alors au point un véhicule doté d’une tourelle accueillant le Cannone da 47/32 M35. Pourtant moderne, l’engin est considéré comme inapte au combat… par l’Armée de sa Gracieuse Majesté ! D’ailleurs, tout au long de la guerre, et même après, les Britanniques ne cessent de se gausser du potentiel du Carro Armato M13/40. Ses détracteurs sont-ils de bonne foi, ou s’agit-il d’une campagne de désinformation ?

+ Sturmtiger

Le destructeur

La bataille de Stalingrad fait prendre conscience à la Wehrmacht que, désormais, le combat urbain fait définitivement partie du paysage de la Seconde Guerre mondiale. Afin que les troupes au sol puissent bénéficier d’un appui feu conséquent face aux soldats soviétiques, solidement retranchés dans des immeubles bétonnés, l’Armée allemande décide de lancer le développement d’un canon automoteur lourd. Armé d’un lance-roquette de 38cm, le blindé, désigné Sturmtiger, est capable de souffler la plus solide des habitations, en un ou deux coups.

+ DOSSIER : Les chars de défense antiaérienne

de la Seconde Guerre mondiale

Flakpanzer, Zenitnaya Samokhodnaya Ustanovka, Luftvärnskanonvagn, self-propelled anti-aircraft weapon... La puissance croissante de l’aviation d’assaut adverse pousse les belligérants à développer des engins spécialisés, destinés à la défense antiaérienne. En effet, la vitesse de déplacement des divisions mécanisées rend les canons tractés de DCA inadaptés face à la fulgurance des attaques venues du ciel. Dans ce domaine, les Allemands vont se montrer particulièrement prolixes, afin de lutter contre l’omniprésence des redoutables « Jabos ». Anecdotiques au début du conflit, les chars de DCA prennent une part de plus en plus importante au sein des arsenaux, au fur et à mesure de l’avancée des hostilités.

+ 155 MM AMX AU F-1

Déchaînez l’enfer

« À mon signal déchaîne l’enfer », telle est la devise du 1er RAMA (Régiment d’artillerie de marine), une devise qui s’applique fort bien au canon automoteur 155 mm AMX AU F-1. L’engin est, en effet, capable de tirer six obus en 45 secondes sur une cible distante de 20 kilomètres ou de détoureller un char T-72 en tir tendu. Conçu pour stopper les divisions blindées soviétiques sous un déluge de projectiles, ce canon automoteur possède une puissance de feu hors normes. Sa tourelle, son châssis d’AMX-30 et son chargement automatique lui confèrent une mobilité et une puissance de feu hors normes. Le développement d’un tel système d’arme, capable d’oeuvrer en ambiance NBC (nucléaire, bactériologique et chimique), donne à l’artillerie française des capacités inimaginables, au point qu’il est considéré comme l’un des systèmes d’arme les plus marquants de la Guerre froide.

+ 4,7CM PAK(t) AUF Panzer 35R(F)

Un Panzerjäger sans éclat

En 1940, l’Armée française compte dans ses rangs un millier de chars légers R35. Bien que correctement protégés par une cuirasse de 40 mm d’épaisseur, ces blindés se révèlent inadaptés à la guerre mobile imposée par la Wehrmacht. Lors de la signature de l’armistice, près de 840 R35 sont récupérés. Tous ne sont pas intacts, mais les Allemands, en « cannibalisant » les machines hors service, procèdent à des réparations sur les engins les moins endommagés. La masse de véhicules en état de marche est si considérable qu’une partie est revendue aux armées alliées. Les machines livrées à l’Italie et la Bulgarie vont d’ailleurs connaître une seconde carrière militaire. Pour leur part, pour pallier un manque de matériel récurrent, les vainqueurs de 1940 décident de convertir des châssis de R35 en chasseurs de chars, afi n d’équiper les Panzer-Jäger- Abteilungen des Infanterie-Divisionen.

+ Comment ça marche

Les projectiles cinétiques perforants

Un canon ne serait rien sans son projectile. Pourtant, l’histoire militaire retient principalement les désignations des pièces d’artillerie, comme le célèbre 8,8cm allemand. La réalité est un peu différente, car les performances de ces dernières sont intimement liées aux munitions employées et à la technologie qu’elles utilisent.

+ Comparatif :

A7V Sturmpanzerwagen versus Mark IV

Mercredi 24 avril 1918, à proximité du village de Villers-Bretonneux dans la Somme, une nouvelle page de l’histoire militaire s’ouvre sur le premier combat entre chars. Ces engins ne font pas ici leur première apparition, mais ils n’ont pas eu encore l’occasion de se combattre. Britanniques et Français ont été les premiers à miser sur ces machines, dont les débuts sont peu probants et les résultats stratégiques mitigés, toutefois l’impact psychologique est bien réel. Ce premier affrontement prend place au coeur des grandes offensives menées par Ludendorff. Depuis le mois de mars 1918, grâce aux troupes rapatriées du front de l’Est, l’Armée du Kaiser tente de remporter une victoire décisive, avant l’arrivée des Américains. L’offensive du 24 avril a donc pour objectif Villers-Bretonneux, commune contre laquelle les Allemands utilisent, entre autres, 13 chars pour soutenir l’attaque. Les acteurs de cette rencontre historique sont trois Mark IV britanniques (1 mâle et 2 femelles) face à autant d’A7V Sturmpanzerwagen. L’issue de ce duel est bien connue aujourd’hui, mais d’un point de vue strictement technique, était-elle évidente ?