Trucks & Tanks n°13
Vorpanzer & Panzerschutz
Les blindages et surblindages des Panzer
EPUISE
Au sommaire du n°13 - Mai/Juin 2009
+ DOSSIER : Vorpanzer & Panzerschutz
Les blindages et surblindages des Panzer
+ KV S Bolshoi Bashnei
Le titan sacrifié
+ Diamond T M20
Un « diamant » américain pour la couronne britannique
+ FCM 2C
Un cuirassé terrestre à la française
+ Jagdpanther (2e partie)
Un fauve en voie de disparition
+ Comparatif :
Crusader Mk. II (A15) vs. M13/40
Au sommaire du n°13 - Mai/Juin 2009
+ Dossier : Vorpanzer & Panzerschutz
Les blindages et surblindages des Panzer
Traditionnellement, un char est défini par trois caractéristiques : sa puissance de feu, sa mobilité et sa protection. Les deux premiers critères sont considérés comme offensifs. L’armement du blindé est en effet destiné à assurer la destruction des cibles tandis que la mobilité sert à porter le feu. La protection est souvent perçue comme passive. Elle est la combinaison de l’épaisseur du blindage, de la qualité des alliages et de l’inclinaison des surfaces. Schématiquement, la protection assure la capacité de survie de l’équipage face aux armes antichars adverses. Son rôle va toutefois au-delà d’une « simple » protection passive. Un équipage en confiance sera naturellement plus offensif, n’hésitant pas à aller au combat. Un blindage résistant démultiplie l’efficacité globale du blindé. Les performances au combat des Tiger ne sont pas uniquement dues au potentiel du char mais aussi au fait que les Panzerschützen prenaient des risques face à leurs adversaires. Les Panzer de première génération sont en retrait dans ce domaine et n’assurent que de faibles chances de survie à leurs équipages. Tirant les leçons des affrontements, les Allemands vont chercher à rattraper leur retard pour doter leurs chars de Panzerschutz (blindage) et Vorpanzer (surblindage) les plus performants possibles.
+ KV S Bolshoi Bashnei
Le titan sacrifié
L’apparition des KV-2 sur le champ de bataille est une douloureuse surprise pour l’Armée allemande. Ce blindé de 52 tonnes n’a en effet aucun équivalent dans les arsenaux de la Wehrmacht. De surcroît, ce mastodonte se montre pratiquement imperméable aux armes antichars disponibles en 1941. Forgée au gré de coups d’éclats, une légende venait de naître. Conçu pour être un destructeur de bunker, ce canon automoteur, aux allures de char de combat, est armé d’un obusier de 152 mm auquel rien ne résiste. Lancé dans la tourmente de l’opération « Barbarossa », le KV-2 était-il le blindé le mieux adapté pour endiguer l’offensive allemande ?
+ Diamond T M20
Un « diamant » américain pour la couronne britannique
Les vastes étendues d’Afrique du Nord, parcourues par les Armées britanniques, italiennes et allemandes à partir de 1940, offrent un terrain idéal pour les grandes opérations des forces mécanisées. Elles mettent aussi à rude épreuve la mécanique parfois fragile des véhicules blindés de combat. Peu favorisés par l’endurance de leurs chars, les Britanniques comprennent rapidement que si ces derniers doivent parcourir de longues distances par leurs propres moyens, moteur, transmission et chenilles n’y résisteront pas. Puisque les camions porte-chars sont devenus obsolètes depuis l’augmentation radicale du poids des chars, il faut s’en remettre à d’autres transporteurs.
+ FCM 2C
Un cuirassé terrestre à la française
Les premiers chars qui apparaissent sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale ne répondent qu’imparfaitement aux besoins des Armées anglaise et française. À l’instar du Saint-Chamond, ces véhicules affichent des performances médiocres, notamment sur le plan du franchissement, qui les cantonnent dans un rôle marginal face aux défenses allemandes.
+ Jagdpanther (2e partie)
Un fauve en voie de disparition
Alors que le Jagdpanther est armé de la même pièce de 8,8cm que le Panzerkampfwagen VI Tiger Ausf. B, son impact sur le champ de bataille a été moins important que le char lourd. Bien que sa courte carrière militaire ait été ponctuée de faits d’armes retentissants, le chasseur de chars allemand n’a pas eu le même parcours que son frère d’armes à tourelle. Engin hautement performant, le Panzerjäger mit 8,8 cm L/71 auf Panther est clairement conçu pour affronter les chars lourds soviétiques sur les immenses compartiments de combat du front de l’Est. Son puissant canon à haute vitesse initiale et son blindage incliné en font un redoutable adversaire pour tous les blindés soviétiques. Mais cette spécialisation extrême n’est-elle pas la cause première de ses contre-performances relatives ? Le Jagdpanther est très loin d’être une mauvaise machine mais, compte tenu de ses caractéristiques techniques, il est légitime de se demander pourquoi il n’a pas fait « mieux ».
+ Comparatif :
Crusader Mk. II (A15) vs. M13/40
La guerre dans les déserts égyptiens, libyens ou encore tunisiens ne peut être comparée à celle menée en Europe, ne serait-ce que parce que les conditions météorologiques rencontrées en Afrique du Nord diffèrent totalement du climat européen. Sable, poussière, chaleurs et rocailles sont autant d’obstacles naturels qui mettent à rude épreuve les véhicules blindés. Tout comme l’Armée italienne, l’Armée de sa Gracieuse Majesté engage sur ce terrain si particulier des engins conçus pour opérer en Europe. Que cela soit le Cruiser Tank Mk. VI Crusader Mk. II (A15) ou le Carro Armato M13/40, aucun des deux n’a été pensé pour opérer en milieu désertique. C’est avec des matériels inadaptés que les équipages anglais et italiens vont s’affronter.