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Trucks & Tanks n°12 - Jagdpanther, la « Beauté » fatale
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Trucks & Tanks n°12

Jagdpanther

La « Beauté » fatale

 EPUISE 

Au sommaire du n°12 - Mars/Avril 2009

+ Dossier
Les chars multitourelles

+ Jagdpanther
La « Beauté » fatale

+ Canon atomique M65
La sorcière de l’Apocalypse

+ Light Tank M3
Char léger US

+ SD.KFZ. 140/1
Trop peu et trop tard…

+ « Domoljub 101 »
Draisine blindée croate

+ Jeux vidéos
Steel Fury - Kharkov 1942

+ Comment ça marche ?
Feu !

+ Comparatif
Panzer III Ausf.M vs. T-34/76 Mod. 1943

En savoir +

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Au sommaire du n°12 - Mars/Avril 2009

+ Dossier

Les chars multitourelles

Pour faire face à la multitude de dangers menaçant un char de combat sur le champ de bataille, les ingénieurs et militaires vont essayer de transposer l’architecture des navires de guerre sur des véhicules terrestres. Le but est de mettre une tourelle face à chaque menace. Séduisant sur le papier, ce concept présente pourtant de nombreuses failles.

+ Jagdpanther

La « Beauté » fatale

Plus connu sous la désignation de Jagdpanther, le Panzerjäger mit 8,8 cm L/71 auf Panther est un des chasseurs de chars les plus efficace de la Seconde Guerre mondiale. Son puissant canon de 8,8cm est en effet capable de mettre hors de combat tous les chars alliés. De plus, sa cuirasse inclinée en fait un blindé difficile à détruire aux distances usuelles d’engagement. Retour sur la genèse d’une des machines de guerre les plus esthétiquement réussie.

+ Canon atomique M65

La sorcière de l’Apocalypse

En 1949, les États-Unis planchent sur leurs premiers missiles balistiques avec l’aide du savant allemand Wernher von Braun. La mise au point de ces nouvelles armes reste cependant complexe et leur application militaire immédiate hasardeuse. Dans le même temps, les relations politico-diplomatiques entre les grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l’Union Soviétique, se crispent au point que les deux blocs se considèrent désormais comme des adversaires. C’est le début de la Guerre froide. Américains et Russes commencent alors à fourbir leurs armes en vue d’un éventuel conflit.

+ Light Tank M3

Char léger US

La défaite rapide de l’Armée française face aux déferlements des Panzer-Divisionen est un véritable traumatisme pour l’Armée américaine. Si les États-Unis ne sont pas directement menacés par l’Allemagne hitlérienne, les autorités militaires américaines émettent le souhait de disposer en masse d’un char pour équiper leurs unités blindées naissantes. Toutefois, cette politique d’armement se heurte à une certaine réalité industrielle. Comme les ingénieurs, les usines ne sont pas prêtes à se lancer dans la production en très grande série de chars moyens. Faute de mieux, l’état-major porte alors son dévolu sur le light tank M3, ce blindé étant en effet l’unique véhicule de combat chenillé apte à être produit en masse sans délai. En 1940, le char léger M3, surnommé Stuart dans l’Armée britannique, est le seul rempart face à la menace représentée par les Panzer.

+ SD.KFZ. 140/1

Trop peu et trop tard…

En 1941, après les victoires foudroyantes de l’opération « Barbarossa », l’arrivée de l’automne russe assène un premier coup d’arrêt aux unités mécanisées allemandes : aux routes transformées en lacs de boue succèdent bientôt les sols glacés et enneigés du terrible hiver russe. La mobilité de tous les véhicules est alors mise à rude épreuve. Ainsi, les blindés de reconnaissance à 4 ou 8 roues, qui jusqu’alors furent à la pointe du « Blitzkrieg », s’embourbent-ils irrémédiablement. Le recours en urgence à des semi-chenillés, dont des Sd.Kfz. 250, ne résout qu’en partie le problème ; il faut impérativement trouver une solution pour que la stratégie offensive du Reich puisse se poursuivre et que les unités d’éclairage continuent à remplier leur mission traditionnelle malgré les aléas climatiques.

+ « Domoljub 101 »

Draisine blindée croate

Régulièrement enterrés comme une arme du passé, les trains blindés ne cessent de continuer à exister, la draisine croate « Domoljub (Patriote en croate) 101 » en étant la preuve roulante.

+ Jeux vidéos

Steel Fury - Kharkov 1942

Des batailles comme Stalingrad ou Koursk ont marqué la mémoire collective au point que beaucoup de passionnés de chars de combat rêvent de pouvoir se mettre aux commandes des blindés de l’époque. Voici « Steel Fury : Kharkov 1942 », un simulateur de chars qui vous fera revivre l’une de ces sanglantes batailles sur l’Ostfront, tant du côté de la Wehrmacht que de l’Armée rouge !

+ Comment ça marche ?

Feu !

Quand le percuteur frappe le culot de la douille, une réaction en chaîne commence dans la culasse. Elle se termine par l’éjection d’un projectile à grande de vitesse. Quelles sont les étapes successives qui surviennent? Quels sont les forces mécaniques en présence? Quels éléments l’ingénieur-concepteur d’une arme doit-il prendre en compte ? Toutes ces questions sont étudiées par la science de la balistique intérieure qui a pour but d’analyser ce qu’il se passe dans le canon au moment du départ du coup, par opposition à la balistique extérieure qui, elle, s’attache à comprendre quelle sera la trajectoire de l’obus.

+ Comparatif :

Panzer III Ausf.M vs. T-34/76 Mod. 1943

Considérée comme la plus grande confrontation de chars de tous les temps, la bataille de Koursk a, depuis la récente ouverture des archives soviétiques et une analyse plus approfondie des sources allemandes, généré de nouvelles interrogations historiques. Elle n’en demeure pas moins un formidable choc entre la « crème » des Panzer-Divisionen et l’élite des unités blindées et mécanisées soviétiques. La bataille de Prokhorovka n’est plus considérée comme le chant du cygne de la Panzerwaffe mais, comme la mise à mort de la 5e armée blindée de la Garde ! Pour cette bataille, le II. SS Panzer-Korps engage 117 Panzer. Face à eux, l’Armée rouge a massé 500 chars, dont plus de 350 T-34/76. Comparativement à leur adversaire, les Allemands sont loin d’aligner des blindés surpuissants puisque seulement cinq Tiger sont alors disponibles ! Le reste se partage entre Panzer IV Lang et les dernières versions à canon long de 5cm du Panzer III. Ces derniers combattent alors leur pire ennemi, le T-34/76 Modèle 1943, le char russe le plus performant aligné par les troupes de Staline !