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Trucks & Tanks n°9 - Tiger I - Le premier pas d' un fauve
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Trucks & Tanks n°9

Tiger I

Le premier pas d' un fauve

 EPUISE 

Au sommaire du n°9 - Septembre/Octobre 2008

+ Panzer III Aufs. A à E
Premier char d'assaut de la Panzerwaffe

+ M22 Locust
Le char « volant »

+ Tiger I
Le premier pas d' un fauve

+ A30 Avenger
Le char de trop ?

+ T 62
Un canon avant tout

+ Comment ça marche ?
La charge creuse

+ Comparatif : Panzer Iv Aufs. C vs. B1 Bis

En savoir +

TNT09

Au sommaire du n°9 - Septembre/Octobre 2008

+ Panzer III Aufs. A à E

Premier char d'assaut de la Panzerwaffe

Le Panzerkampfwagen III n’est ni le blindé allemand le plus prestigieux ni le plus produit par les arsenaux du III. Reich. Il est pourtant le fer de lance de la Panzerwaffe durant la première moitié du conflit car seul char de bataille disponible. Le Panzer IV est en effet catalogué comme un char d’escorte. Dans un premier temps, la plateforme du Panzer III se révèle suffisamment souple pour accepter des évolutions techniques lui permettant de conserver un certain potentiel face à des adversaires de plus en plus puissants. Même si, et il faut bien reconnaître que, faute de tourelle suffisamment vaste, ces possibilités sont plus réduites que son frère d’arme, le Panzer IV. Il reste toutefois la principale monture de la Panzerwaffe jusqu’en 1943.

+ M22 Locust

Le char « volant »

Opération spectaculaire, la prise en mai 1940 du fort belge d’Eben-Emael assure une aura de combativité féroce aux Fallschirmjäger qui sont dès lors considérés, à juste titre d’ailleurs, comme des troupes d’élite. Pour l’état-major de l’US Army, les succès des paras allemands sont une source d’inspiration. Jusqu’alors dubitatifs quant à l’efficacité des opérations aéroportées, les Américains s’y intéressent de près et y mettent les moyens. Si l’effet de surprise est incontestablement le point fort de ces opérations « coup de poing », le point faible réside dans l’absence de moyens lourds capables d’engager les blindés adverses ou de neutraliser un point d’appui. Afi n d’assurer un maximum de chances aux soldats qui sautent des avions ou qui débarquent des planeurs, les stratèges de Washington décident de mettre au point un char léger capable d’emprunter la voie des airs. Une fois à terre, cet engin chenillé aura la lourde tâche de fournir protection et appui-feu aux paras largués sur les arrières ennemis, jusqu’à ce que les troupes terrestres puissent faire leur jonction avec les aéroportés.

+ Tiger I

Le premier pas d' un fauve

Lorsque le Panzerkampfwagen VI Ausf. E ou Tiger I fait ses premiers tours de chenilles sur le front de l’Est et en Tunisie, il est sans conteste l’engin blindé le plus puissant du champ de bataille. Sans peine, son canon de 8,8cm vient à bout des blindages des chars ennemis alors que sa propre cuirasse le met à l’abri de la majorité des pièces antichars adverses. Les récits et les anecdotes des équipages redescendant du front avec un engin martelé d’impacts contribueront à le transformer en un engin légendaire. Tout comme les Soviétiques, malgré leurs efforts, les Anglo-Saxons ne parviendront jamais à réellement lui opposer un adversaire à sa mesure. Mais, avant de devenir la bête noire des tankistes alliés, le fauve a dû surmonter bien des écueils, à commencer dans son propre camp… Retour sur une gestation houleuse.

+ A30 Avenger

Le char de trop ?

Les difficultés rencontrées lors de la greffe du canon de 17 Pounder sur un (A27) Cromwell ne découragent pas les militaires britanniques. Si les performances du châssis (A30) Challenger ne sont pas à la hauteur des espérances, son armement principal réunit tous les suffrages. Aux distances usuelles de combat, le 17 Pounder est en effet une excellente pièce capable de venir à bout du si redouté Tiger. Le point faible du Challenger réside dans sa tourelle trop pesante qui alourdit la plate-forme modifiée du Cromwell, sans même parler de sa silhouette bien trop haute. De plus, ladite tourelle offre une vitesse de rotation insuffisante. La solution s’impose d’elle-même : il faut repenser cette tourelle. Les ingénieurs anglais retournent alors à leurs planches à dessins.

+ T 62

Un canon avant tout

« Arrêtez de me promener avec ce problème de clavette d’équilibrage ! Je n’en ai rien à foutre, montez votre canon sur une truie si vous le voulez mais il doit équiper l’Armée rouge ! » Si le maréchal Tchouikov, héros de la bataille de Stalingrad, s’en prend aussi vertement aux ingénieurs en charge du programme du canon de 115mm, c’est que la supériorité acquise par l’Arme blindée soviétique après la Seconde Guerre mondiale est battue en brèche par les nouvelles pièces occidentales. Jusqu’au milieu des années 50, les T-54/55 armés de pièces de 100mm se révèlent globalement plus performants que les chars adverses équipés de 90mm. Or, la mise en service du canon L7 de 105mm vient de bouleverser ce rapport de force. Les performances affichées par le tube britannique surclassent sans peine les pièces soviétiques vieillissantes. Pour Tchouikov le colérique, il est plus que temps de réagir !

+ Comment ça marche ?

La charge creuse

Si les projectiles à charge creuse ont connu leur véritable essor durant la Seconde Guerre mondiale, il est intéressant de noter que leur principe de fonctionnement est connu depuis le XIXe siècle ! Leur découverte tient d’ailleurs plus du hasard que de recherches visant à démontrer leur existence. Pour les utilisateurs des munitions HEAT, il est difficile d’imaginer que les missiles antichars modernes capables de transpercer une épaisseur de blindage homogène supérieure à cinq fois leur diamètre ne sont que le fruit d’une expérience heureuse !

+ Comparatif :

Panzer Iv Aufs. C vs. B1 Bis

La validité des doctrines et des emplois théoriques des matériels dépasse rarement la porte des bureaux des états-majors. Combien d’idées, apparemment géniales sur le papier, se sont révélées caduques une fois confrontées aux réalités du terrain ? Ainsi, le B1 bis et le Panzerkampfwagen IV Ausf. C sontils, l’un et l’autre, à schématiquement considérer comme des chars d’appui. Le char lourd français est censé évoluer aux côtés des fantassins et les aider à progresser, tandis que le Panzer doit quant à lui accompagner les véhicules chenillés plus légers. Les combats de la campagne de France de 1940 vont toutefois avoir rapidement raison de ces visions dogmatiques. Et c’est comme char de combat que les blindés les plus sophistiqués et les plus puissants alignés par les Divisions Cuirassées françaises et les Panzer-Divisionen vont s’affronter en mai et juin 1940 !