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Trucks & Tanks n°6 - Panzer II ausf. L Luchs - L'oeil de lynx de la Wehrmacht
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Trucks & Tanks n°6

Panzer II ausf. L Luchs

L'oeil de lynx de la Wehrmacht

 EPUISE 

Au sommaire du n°6 - Mars/Avril 2008

+ Panzer II ausf. L Luchs
L'œil de lynx de la Wehrmacht

+ KV-I
La mauvaise surprise de Staline

+ Dodge série WC50 :
Le "bon à tout faire" de l'US Army

+ Lorraine Sd.Kfz 135/1
Faire du neuf avec du vieux

+ Comment ça marche ?
Fixer la cuirasse

+ Comparatif
Tiger II ausf. B vs JS-2m Ob 1944

En savoir +

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Au sommaire du n°6 - Mars/Avril 2008

+ Panzer II ausf. L Luchs

L'oeil de lynx de la Wehrmacht

Aussi performants soient les véhicules de reconnaissance à quatre et huit roues, les autorités militaires allemandes sont bien obligées de reconnaître que leur potentiel dépend énormément des conditions climatiques et de la nature du terrain. La neige ou la boue risquent fort de ralentir voire de stopper les missions de collecte de renseignements des Panzer-Aufklärungs-Abteilungen. Pour que les Panzer-Divisionen ne perdent pas leurs « yeux » à la veille d’une bataille importante, le Waffenamt Prüf 6 lance un appel d’offres pour un blindé chenillé de reconnaissance capable de s’affranchir de tous les obstacles que la nature pourrait mettre sur son chemin.

+ KV-I

Le char lourd Klimenti Voroshilov, ou la mauvaise surprise de Staline

« Nous ouvrîmes le feu à 800 mètres, sans résultat. Nous nous approchâmes de plus en plus… Bientôt, nous fûmes face-à-face, à 50 mètres. Un feu fantastique fut échangé sans aucun succès côté allemand. Nos obus perforants rebondissaient tout simplement sur les chars ennemis. Ils passèrent entre nous, se dirigeant vers l’infanterie et les unités de soutien. Nous fîmes demi-tour et les poursuivîmes, réussissant à en détruire quelques-uns avec des obus spéciaux à très courte distance (30 mètres). L’artillerie de la 6. Panzer-Division s’était positionnée sur les hauteurs surplombant le champ de bataille et compensa la piètre prestation des Panzer 35(t) face aux KV soviétiques. ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette rencontre entre des équipages du Panzer-Regiment 11 et des KV-1, le 24 juin 1941, sur la rivière Dubissa, fut une bien mauvaise surprise ! Avec son frère d’arme, le T-34, les deux engins soviétiques sont la preuve roulante de l’avance technologique prise par les ingénieurs russes. Une supériorité qui a été acquise de longue lutte, comme le démontre la genèse du char lourd Klimenti Vorochilov.

+ Dodge série WC50

Le "bon à tout faire" de l'US Army

Aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, et quelles que soient les nations en guerre ou les armées, il existe une constante dans la gestion des confl its : le soldat ne peut vaincre s’il n’est pas correctement ravitaillé. Or, le ravitaillement, que ce soit en nourriture, en eau ou en munitions, nécessite des moyens de transport nombreux et fiables. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’US Army ne fait pas exception à la règle. Et, pour que les GI’s conservent leur potentiel offensif, elle va mettre en oeuvre une impressionnante flotte de véhicules de servitude, dont le célèbre Dodge WC série 50.

+ 15CM SFH.13/1(SF) AUF GESCHÜTZWAGEN LORRAINE-S (F) (SD.KFZ 135/1)

Faire du neuf avec du vieux

Mai 1942, en Libye, l’Afrika-Korps d’Erwin Rommel s’apprête à lancer une grande offensive contre la ligne fortifiée de Gazala. Une fois la forteresse portuaire de Tobrouk conquise, l’Allemand espère que son attaque le conduira jusqu’au verrou d’El-Alamein où il espère bien défaire les troupes alliées. Mais les grandes étendues désertiques d’Afrique du Nord et la guerre de mouvements dans laquelle l’Allemagne s’est engagée dès 1939 demandent une motorisation complète des unités, notamment de l’artillerie qui doit pouvoir accompagner les chars au plus près. Afin de mener ce qu’il appelle des « opérations spéciales », en fait des raids lointains menés par des blindés à l’intérieur des lignes ennemies, Rommel réclame à Berlin de nouveaux automoteurs d’artillerie.

+ Comment ça marche ?

Fixer la cuirasse

Lorsqu’on jette un regard sur le haut degré de technicité des chars actuels et qu’on le compare avec l’aspect primitif des premiers engins, l’on ne peut que rester admiratif devant la créativité sans cesse renouvelée dont les concepteurs ont fait preuve pour parvenir à ce résultat. Tout au long du XXe siècle, ceux-ci n’ont cessé de perfectionner leurs inventions. Construire une structure rigide, capable de résister à des tirs ennemis de plus en plus puissants, est une véritable gageure industrielle. Retraçons le parcours qui a permis de transformer les premières cuirasses rivetées de 1915 en caisses mécano-soudées modernes.

+ Comparatif :

Tiger II ausf. B vs JS-2m Ob 1944

Le Panzerkampfwagen VI Ausf. B et le JS-2m Modèle 1944 sont à juste titre considérés comme les chars les plus puissants engagés lors de la Seconde Guerre mondiale. Leur conception profite de l’expérience acquise sur les champs bataille par les deux protagonistes, mais ce sont bien deux philosophies différentes du char lourd qui vont s’affronter pour la victoire.