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Trucks & Tanks Hors-série n°18 - T-34 & variantes
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Trucks & Tanks Hors-série n°18

T-34 & variantes

 EPUISE 

Le char moyen soviétique T‑34/76 est sans conteste l’un des blindés les plus célèbres de la Seconde Guerre mondiale. Colonne vertébrale de l’Armée rouge de 1941 à 1945, cette machine mythique affronte des Panzer de plus en plus puissants en sachant s’adapter aux menaces. Cette longévité est due en partie à son châssis, qui combine protection et mobilité. Pour autant, cette synthèse, non pas idéale mais bien équilibrée, ne s’est pas faite sans mal. Sa genèse est en effet incroyablement complexe, et les véritables « pères » du T‑34 ne sont pas forcément ceux que l’on croit…

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Le char moyen soviétique T‑34/76 est sans conteste l’un des blindés les plus célèbres de la Seconde Guerre mondiale. Colonne vertébrale de l’Armée rouge de 1941 à 1945, cette machine mythique affronte des Panzer de plus en plus puissants en sachant s’adapter aux menaces. Cette longévité est due en partie à son châssis, qui combine protection et mobilité. Pour autant, cette synthèse, non pas idéale mais bien équilibrée, ne s’est pas faite sans mal. Sa genèse est en effet incroyablement complexe, et les véritables « pères » du T‑34 ne sont pas forcément ceux que l’on croit… et les prototypes n’ont pas manqué avant le lancement de la production en série. Bien qu’imparfait (moteur capricieux, transmission récalcitrante…), le T‑34/76 permettra à Moscou d’opposer un blindé efficace aux Panzer-Divisionen. En effet, alors que l’opération « Barbarossa » amène son lot de succès pour une Wehrmacht conquérante, les Panzer encaissent un véritable revers début octobre 1941, lors d’un affrontement avec des T‑34/76 dans le secteur d’Orel.

C’est le commencement d’une course à l’armement titanesque, qui verra finalement la victoire des troupes soviétiques sur le III. Reich.
Même si les ordres sont de se concentrer sur la simplification du char pour favoriser une production de masse, et donc de ne pas modifier fondamentalement la base, différents travaux sont menés pour améliorer son potentiel, notamment en termes de puissance de feu, puisque le T‑34 termine le conflit avec un canon de 85 mm, et un tube de 100 mm était même en cours d’installation.

En parallèle, des études sont lancées pour lui trouver un éventuel successeur susceptible de s’opposer à la prochaine génération de Panzer. C’est ainsi que vont naître le T‑44 et, surtout, le Main Battle Tank T‑54, dont le développement commence en octobre 1944 ! Si la guerre avait continué en 1945, l’Armée rouge aurait pu aligner des matériels à la hauteur des nouveaux Panzer. En effet, le futur char moyen allemand E‑50, armé d’un canon de 8,8cm long, aurait trouvé à qui parler avec cette nouvelle génération de blindés russes.

En outre, les Soviétiques vont décliner de nombreuses versions, du chasseur de chars au dépanneur en passant par un blindé destiné à diffuser des messages de propagande sur le front. Bien que produits à bien moins d’exemplaires que le T‑34, les Samakhodnaya Artileriskaya Ustanovoka (SU ou canons automoteurs d’artillerie) n’en constituent pas moins une famille nombreuse, qui sera progressivement armée de pièces de plus en plus puissantes, puisque des études sont menées pour installer un tube de 122 mm – le même que celui du char lourd IS‑2 – dans une casemate.
Ce hors-série aborde également les variantes spécialisées, comme le T‑34 lance-flammes ou encore les déclinaisons allemandes, et y sont aussi démenties des rumeurs apparues sur la toile concernant des versions de « science-fiction » !