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Trucks & Tanks n°85

AMX 30 versus Leclerc

Une évolution comparée

Au sommaire du n°85 - Juin/Juillet 2021

+ AMX 30 versus Leclerc
Une évolution comparée

+ Le Tsar Tank
La chauve-souris russe

+ Le Sturmtiger
À chaque problème, sa solution ?

+ Cruiser Tank, Mark V, Covenanter (A13 Mark III)
Cuisant échec

+ 10,5cm leichte Feldhaubitze 18/3 (Sf.) auf Geschützwagen B2 740(f)
Éphémère bricolage

+ 5cm Pak 38 sur Chevrolet 30cwt
Système D

+ Le Carro Leggero L.6/40
« Senza infamia e senza lode »

+ Lanchester Armoured Car
L'idée de vitesse

+ 70 ans de chars israéliens
De l’AMX 13 au Merkava IV

+ Les trains blindés soviétiques (1933-1945)
Adaptés aux grands espaces

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TNT85
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Au sommaire du n°85 - Juin/Juillet 2021

+ AMX 30 versus Leclerc

Une évolution comparée

AMX30 versus Leclerc. Ces deux MBT, qui ont formé à leur époque respective l’ossature de l’ABC, se retrouvent côte à côte pour une analyse comparée mettant en lumière des différences qui vont bien au-delà du saut technologique effectué par le char Leclerc. Si ces deux blindés ont été développés pour combattre les tanks soviétiques en Centre-Europe, leurs conceptions reposent sur des considérations bien distinctes que ce dossier, illustré avec une majorité de photos inédites, se propose d’examiner en détail.

+ Le Tsar Tank

La chauve-souris russe

La Russie est, au tout début du XIXe siècle, essentiellement agricole. Dans ces conditions, l’Armée tsariste, qui souhaite prendre le virage de la mécanisation, va solliciter les puissances étrangères, notamment l’Angleterre, pour se doter d’un parc de véhicules blindés à roues, et cela bien avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Toutefois, la Russie n’est pas dénuée d’ingénieurs talentueux qui vont expérimenter des technologies et des blindés à la silhouette des plus surprenantes, lot de bien des nations à une époque où le tâtonnement est de mise. Ainsi, est mis au point le très curieux « Tsar tank1 ».

+ Le Sturmtiger

À chaque problème, sa solution ?

Avec son armement de 38cm, le 38cm RW61 auf Sturm (Panzer) Mörser Tiger est sans contestation possible le canon d’assaut le plus puissant mis en service durant les hostilités. Capable de souffler un immeuble en un seul coup, ce mastodonte hyper spécialisé de 65 tonnes armé d’un lance-roquettes géant est-il pour autant la solution à la problématique de la guerre urbaine rencontrée par les Allemands depuis la bataille de Stalingrad ?

+ Cruiser Tank, Mark V, Covenanter (A13 Mark III)

Cuisant échec

Comme son contemporain le Crusader (A15) avec lequel il partage certains éléments mécaniques, le Covenanter appartient à la prolifique famille des Cruiser Tanks développée en Grande-Bretagne dans la deuxième moitié des années 1930. Si le premier est bien connu pour sa carrière dans les sables d’Afrique du Nord avec la 8th Army, le second est en revanche tombé dans les oubliettes de l’histoire. Et pour cause, fruit d’un développement précipité et de mauvais choix techniques, le Covenanter est un char médiocre qui ne sera jamais engagé au combat de toute la Deuxième Guerre mondiale. Il est pourtant produit à plus de 1 700 exemplaires ! Mais l’idée qu’il vaut mieux posséder de mauvais chars plutôt que pas de chars du tout prime toutefois sur toutes les autres considérations. Retour sur un échec cuisant de l’industrie militaire britannique…

+ 10,5cm leichte Feldhaubitze 18/3 (Sf.) auf Geschützwagen B2 740(f)

Éphémère bricolage

Considéré, à juste titre, comme le char le plus puissant de la campagne de 1940, avec son armement dual constitué d’un canon de 47 mm en tourelle et d’un obusier de 75 mm en chasse, le B1bis donne bien du fil à retordre aux Landser. Ces derniers sont d’ailleurs particulièrement impressionnés par ce mastodonte de 31,5 tonnes, au blindage frontal épais de 60 mm. Dans ces conditions, les Allemands s’empressent de récupérer le maximum de B1bis après la défaite de l’Armée française. Pour autant, sa conception spécifiquement destinée à l’appui d’infanterie, et incapable de dépasser les 25 km/h sur route, le rend difficile à réutiliser par une Armée allemande basant ses succès sur la vitesse d’exécution de ses manœuvres. Mais son châssis va être recyclé pour donner naissance à des véhicules dont la Wehrmacht manque cruellement, dont un canon automoteur lourd.

+ 5cm Pak 38 sur Chevrolet 30cwt

Système D

En 1940-42, plus encore que leurs alliés britanniques, les Forces françaises libres (FFL) manquent de tout ! Qu’il s’agisse des hommes de Leclerc au Tchad ou des troupes engagées en Afrique orientale puis au Moyen-Orient, la pénurie est de mise. Faisant alors honneur à la réputation de débrouillardise tricolore, le fameux « système D », les volontaires du général de Gaulle vont imaginer des véhicules de combat plus ou moins réussis qui ne sont pas sans rappeler les Technicals modernes.

+ Le Carro Leggero L.6/40

« Senza infamia e senza lode »

« Senza infamia e senza lode » : ni infâme ni glorieux, tel est la réputation du Carro Leggero (char léger) L.6/40. Pesant moins de 7 tonnes, protégé par un blindage maximal de 40 mm, ce qui est honnête sur le papier mais cette valeur ne concerne que la tourelle le reste variant entre 30 et 6 mm, armé d’un canon de 20 mm et atteignant difficilement les 42 km/h, ce petit blindé est souvent comparé au Panzer II. Si cette « opposition » technique tourne régulièrement en défaveur de la machine transalpine, qu’en est-il réellement de son potentiel ?

+ Lanchester Armoured Car

L'idée de vitesse

Rolls-Royce, Austin, Peugeot, Latil, Panhard... la Première Guerre mondiale est le laboratoire d’expérimentation des sociétés automobiles pour la mécanisation des armées. Plusieurs belligérants se lancent alors dans la conception et la production de véhicules légers, rapides, blindés et armés : les Armoured Cars (automitrailleuses). Les Britanniques utilisent dès le début de la guerre des engins motorisés à roues pour effectuer des liaisons, mais ils se rendent vite compte de l’intérêt de protéger leurs véhicules. C'est dans le nord de la France, dans les premiers mois du conflit, que des hommes du Royal Navy Air Service (RNAS) prennent l'initiative de blinder les automobiles. Avec cette protection supplémentaire, les équipages peuvent effectuer leurs missions avec plus de sécurité ; liaisons, communications, surveillance des côtes, récupération des pilotes abattus… En Grande-Bretagne, l'idée est retenue et une commission est chargée d'étudier le développement d'automitrailleuses sur la base de véhicules existants. Plusieurs modèles d'automobiles, dont Rolls-Royce ou Talbot sont alors mis à l'étude pour être convertis en engin militaire. La Lanchester fait partie de la sélection, grâce notamment à sa fiabilité.

+ 70 ans de chars israéliens

De l’AMX 13 au Merkava IV

Fondées le 26 mai 1948, les Tsva Hagana LeIsrael (Tsahal ou Forces de défense d’Israël) sont une des plus jeunes armées à déployer des chars de combat. Si dans un premier temps, les équipages israéliensdoivent composer avec des engins bricolés, à l’image des fameux camions et automitrailleuses « sandwichs », la fourniture de blindés français et anglais va permettre de créer une véritable force blindée qui va alors affronter ses voisins arabes dans des batailles qui n’ont rien à envier aux affrontements qui se sont déroulés durant la Seconde Guerre mondiale. Retour sur 70 ans d’histoire mouvementée.

+ Les trains blindés soviétiques (1933-1945)

Adaptés aux grands espaces

Si la Première Guerre mondiale et la guerre civile russe ont vu l’âge d’or du train blindé, avec l’emploi en quantité de ces armements ferroviaires, c’est bien le Second Conflit qui voit l’apothéose du concept avec des machines à la puissance de feu inégalée et aux dessins sophistiqués. Dans l’Armée rouge, le Bronepoyesd (BP, train blindé) reste une composante importante, car traditionnellement adaptée aux immenses espaces de l’Union soviétique. Cependant, la menace aérienne et l’amélioration de l’arme blindée et de l’artillerie automotrice vont gravement oblitérer son utilité, il est alors relégué comme outil de surveillance et de défense des bases arrière.

+ Actualité du monde militaire

• Brèves d’actualités
• Des maquettes et des lecteurs : FV4201 Chieftain « Berlin »
• Le musée royal des chars
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