Trucks & Tanks n°88
Guderian pouvait-il sauver la Panzerwaffe en 1943 ?
Au sommaire du n°88 - Décembre 2021/Janvier 2022
+ 1943, Guderian pouvait-il sauver la Panzerwaffe ?
Étude uchronique des propositions du Generalinspekteur der Panzertruppen
+ Renault NC 27/Otsu Gata Sensha
Le char franco-japonais
+ Le Renault D2
Hésitations et « recyclage » !
+ Véhicules et engins du 1er Régiment Étranger de Cavalerie
L’Indochine (1947-1956)
+ Les bricolages allemands sur base de FCM 36
Reconstructions réussies !
+ AMX 13 bitube de 30 mm
Un système d’arme précurseur en Europe
+ Actualité du monde militaire
• Brèves d’actualités
• Guerre dans le Haut-Karabakh
Au sommaire du n°88 - Décembre 2021/Janvier 2022
+ 1943, Guderian pouvait-il sauver la Panzerwaffe ?
Étude uchronique des propositions du Generalinspekteur der Panzertruppen
Mars 1943, alors que la Wehrmacht encaisse défaite sur défaite, le Generaloberst Heinz Guderian, un des plus importants penseurs militaires allemands de l’entre-deux-guerres, est nommé par Hitler Generalinspekteur der Panzertruppen. Sa mission ? Redonner toute sa puissance à l’Armée blindée allemande pour lui permettre de renouer avec la victoire ! Un objectif ambitieux que l’officier germanique va chercher à atteindre en faisant une série de propositions-chocs, quitte à heurter des sensibilités ! Ainsi, pour l’année 1944, il préconise des Panzer-Divisionen fortes de 400 chars modernes capables de concentrer toute leur puissance de feu sur un endroit décisif, et de s’imposer par la double surprise du nombre et des engins. Mais, en dépit de l’assurance du Führer, rien ne va pourtant se passer comme prévu et finalement, la Panzerwaffe va user son potentiel en 1943 pour finalement perdre l’initiative stratégique en faveur de l’Armée rouge et des Alliés occidentaux. Il est vrai que les recommandations de Guderian n’ont guère été suivies d’effets. Pour autant, si Hitler et les autres généraux l’avaient écouté, la situation aurait-elle était différente ? « Schneller Heinz » pouvait-il sauver la Panzerwaffe de son inéluctable défaite ?
+ Renault NC 27/Otsu Gata Sensha
Le char franco-japonais
À la fin de la Première Guerre mondiale, la France dispose d’un parc important de chars FT. De fait, une grande partie des commandes initialement passées chez Renault sont annulées. Pour écouler le surplus, l’Armée française vend une partie de son stock à l’exportation. Conscient des limites du FT et de la nécessité de lui trouver un remplaçant afin de répondre aux futurs besoins, Louis Renault développe de sa propre initiative le char NC qui lui aussi est proposé à l’exportation. Les nations européennes ne vont pas être séduites par cette proposition qui en revanche reçoit toute l’attention du Pays du soleil levant.
+ Le Renault D2
Hésitations et « recyclage » !
L’entre-deux-guerres est une période prolifique pour l’innovation militaire en Europe occidentale, et notamment dans deux domaines : les blindés et l’aviation. Les industriels rivalisent d’ingéniosité pour développer de nouveaux matériels, ce qui entraîne une véritable compétition : les chars sont de plus en plus résistants, il faut donc de nouvelles armes capables de les neutraliser… Ce qui entraîne l’apparition de nouveaux blindés. En bref, les innovations se suivent et pléthore de matériels, plus ou moins réussis, sortent des chaînes de montage. Parmi eux, le Renault D2…
+ Véhicules et engins du 1er Régiment Étranger de Cavalerie
L’Indochine (1947-1956)
Plus vieux régiment de l'Armée française (une unité qui n’a jamais été dissoute et qui a toujours gardé son nom d'origine), le 1er Régiment Étranger de Cavalerie (1er REC) fête, en cette année 2021, son centenaire. Pour commémorer cette date anniversaire, les véhicules et engins mis en œuvre par ses Légionnaires Cavaliers méritent une petite rétrospective (non exhaustive, mais qui se veut la plus complète possible !) qui, après le Maroc et la Seconde Guerre mondiale étudiés respectivement dans les Trucks & Tanks n°86 et 87, se poursuit en Indochine. S'ouvrant en janvier 1947, cette longue période est considérée, à juste titre, comme celle du « Grand REC ». En effet, Le Régiment (Portion Centrale, 1er et 2e GA1) comprend jusqu'à 18 escadrons (en 1954) de tout type, et il est équipé de véhicules variés et surprenants. Si les Crabes (M29) et Alligators (LVT 4) sont indissociables de cette époque, un éventail hétéroclite d'engins, fait du 1er REC une unité exceptionnelle.
+ Les bricolages allemands sur base de FCM 36
Reconstructions réussies !
Les Allemands, faute d’industrie militaire capable de répondre aux besoins en matériel de son armée, et parallèlement à l’utilisation d’engins étrangers comme les chars tchèques qui deviendront les Panzer 35(t) et 38(t), se sont fait une spécialité dans le recyclage et la reconversion de véhicules de prise. Parmi les centaines de plates-formes capturées, les engins français tiennent une place à part, notamment grâce à l’action du Baukommando « Becker ». Ce dernier va alors reconstruire des chars légers FCM 36 obsolètes en blindés plus adaptés aux exigences tactiques de la Wehrmacht.
+ AMX 13 bitube de 30 mm
Un système d’arme précurseur en Europe
Dès l’apparition de l’aéronef armé durant la Première Guerre mondiale, les forces terrestres ont développé des moyens de défense contre les avions (DCA). Avec l’avènement de l’aviation d’assaut qui prend tout son essor dès 1939, ce mouvement s’accélère avec le développement de blindés antiaériens. L’Armée française n’échappe pas à cette lame de fond, encore accentuée par le traumatisme de 1940, et, après la défaite du III. Reich, elle lance la mise au point d’un tel matériel reprenant comme base le châssis du char léger AMX 13.
+ Actualité du monde militaire
• Brèves d’actualités
• Guerre dans le Haut-Karabakh
• Le musée de Diekirch
• Actualités des médias
• Des maquettes et des lecteurs : l’AMX 10 RC du 1er REC