Trucks & Tanks n°89

+ Comment et pourquoi Michael Wittmann a-t-il triomphé à Villers-Bocage

La chevauchée fantastique

Lorsque le 6 juin 1944 la SS-schwere-Panzer-Abteilung 101 prend la direction de la Normandie pour tenter de rejeter les Alliés à la mer, le SS‑Obersturmführer Michael Wittmann possède depuis déjà longtemps une solide expérience dans les combats blindés. Ses faits d’armes sur l’Ostfront (front de l’Est) lui ont d’ailleurs valu l’obtention de la prestigieuse Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes(croix de chevalier de la croix de fer). Enfant chéri de la propagande national-socialiste, il est un des héros de la Panzerwaffe. Chef de char méticuleux et apprécié de ses hommes, il a parfait ses tactiques d’engagement sur le front de l’Est en affrontant les T‑34 et autres KV‑1 de l’Armée rouge. C’est maintenant contre les Alliés anglo-américains qu’il va devoir prouver que sa formidable réputation n’est pas usurpée. Dans la nuit du 6 au 7 juin, l’unité de chars lourds prend donc la direction du front normand sans savoir qu’un de ses hommes va devenir le principal acteur de l’un des engagements les mieux connus de la compagne de Normandie : la bataille de Villers-Bocage.

+ Churchill « Crocodile »

Le dragon sur chenilles

Peu d’engins ont autant enflammé l’imagination des soldats que les chars lance-flammes. Lorsqu’en septembre 1939 l’Europe s’embrase dans un conflit meurtrier, chaque camp cherche à prendre l’ascendant sur ses adversaires en développant des armes toujours plus puissantes capables de faire pencher la balance dans son camp. Les lance-flammes n’échappent pas à cette spirale infernale ! Le plus célèbre, et efficace, de ces engins qui font penser à des « dragons d’acier » est sans nul doute le Churchill « Crocodile » capable de projeter un jet enflammé à une centaine de mètres ! Cette variante du puissant char d’infanterie est l’une des versions les plus utilisées au combat de toute la série des blindés spéciaux créés à partir de son châssis.

+ Véhicules et engins du 1er Régiment Étranger de Cavalerie

4e partie : L’Algérie (1956-1967)

Plus vieux régiment de l'Armée française (une unité qui n’a jamais été dissoute et qui a toujours gardé son nom d'origine), le 1er Régiment Étranger de Cavalerie (1er REC) a fêté, en 2021, son centenaire. Les véhicules et engins mis en œuvre par ses Légionnaires Cavaliers méritent une petite rétrospective (non exhaustive, mais qui se veut la plus complète possible !) qui, après le Maroc, la Deuxième Guerre mondiale et l’Indochine, se poursuit en Algérie.

+ Les chasseurs de chars roumains

Vânătorul de Care R35 & Tun Anticar pe Afet Mobil R‑2

Alliée latine du Reich, la Roumanie, quatrième contributrice militaire de l’Axe, participe à l’opération « Barbarossa » contre l’Armée rouge et combat les Soviétiques jusqu’à son changement d’alliance le 23 août 1944, date à laquelle elle prendra les armes contre l’Allemagne. Mais, dans l’intervalle, ses forces blindées sont prises dans la tourmente de la guerre à l’Est face à un adversaire au potentiel militaire sans commune mesure. Mal équipée par son allié allemand, Bucarest a de plus toutes les peines à développer des chars performants. Dans ces conditions, la Roumanie se rabat sur des bricolages ingénieux pour tenter de résister aux T‑34 avant de développer un projet bien plus ambitieux que même les Allemands lui envient !

+ KV-85

Le dernier de la lignée

Avec la mise en service en 1942 par les Allemands du char lourd Panzer VI Ausf. E Tiger qui surclasse la majorité des blindés armés de pièces de 76,2 mm déployés par l’Armée rouge, le KV-1S, tout comme le T-34, ne répond plus aux exigences du champ de bataille, et les Soviétiques tentent alors de le remettre à niveau en greffant un tube de 85 mm dans sa tourelle.

+ Actualité du monde militaire

• Brèves d’actualités

• L’opération « barkhane » et le griffon

• Commémorations Ardennes 2021

• Actualités des médias