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Trucks & Tanks n°92

Wunderwaffen en action

Au sommaire du n°92 - Août/Septembre 2022

+ Wunderwaffen en action
Les armes secrètes du III. Reich pouvaient-elles changer le cours de la guerre ?

+ IS-7
Le monstre de Staline

+ Les véhicules de dépannage et du génie soviétiques et russes
Les indispensables

+ Alfa 6C 2500 Coloniale
La « Rolls » des généraux italiens !

+ Actualités
Les chars russes en Ukraine

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Au sommaire du n°92 - Août/Septembre 2022

+ Wunderwaffen en action

Les armes secrètes du III. Reich pouvaient-elles changer le cours de la guerre ?

Hitler porte beaucoup d’espoirs sur les Wunderwaffen (armes miracles) et leurs capacités à infléchir le cours des évènements. Il est vrai que les défaites de 1942 et le passage à la défensive de l’Armée allemande à la fin de l’année 1943 sont les prémices d’une défaite finale et que seul un miracle peut sauver une situation catastrophique sur le plan stratégique. Historiquement parlant, la plupart de ces matériels, souvent en avance sur leur temps comme le missile balistique V2, n’ont eu qu’un impact infime sur le déroulé de la Seconde Guerre mondiale. En effet, les quantités disponibles sont très insuffisantes et, souvent, la fiabilité n’est pas au rendez-vous. Mais que ce serait-il passé si le III. Reich avait adopté la même stratégie que les Alliés, à savoir une concentration des moyens financiers, industriels et politiques sur quelques projets précis ? Au lieu de se disperser sur des programmes parfois fumeux, les autorités allemandes auraient pu sélectionner quelques matériels, prometteurs, bien précis pour s’opposer aux armées américaines, anglaises et soviétiques.

+ IS-7

Le monstre de Staline

L’impact des chars lourds allemands Tiger I et II, ainsi que du chasseur de chars Ferdinand sur le champ de bataille est considéré comme suffisamment préoccupant par les Soviétiques pour qu’ils lancent des projets d’engins susceptibles de les contrer. Et ces nouveaux blindés doivent être suffisamment performants pour s’opposer à d’éventuelles machines ennemies encore plus puissantes. La fin de la Seconde Guerre mondiale ne signifie pas pour l’Union soviétique la fin des menaces et son armée souhaite encore renforcer son potentiel militaire. Dans ces conditions, et malgré les échecs de divers autres programmes trop complexes, Moscou demande toujours un nouveau char lourd. Ainsi, le 11 juin 1945, le Glavnoye Avtobronetankovoye Upravleniye MO RF (GABTU) lance donc un ambitieux projet avec comme exigences un poids de 60 tonnes pour favoriser la protection, des suspensions à barre de torsion et un canon de 130 mm, un programme qui va donner naissance à un des engins les plus puissants de la Guerre Froide, mais qui ne dépassera pas le stade du prototype.

+ Les véhicules de dépannage et du génie soviétiques et russes

Les indispensables

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Armée soviétique, forte de son expérience en matière de conception de matériels lourds et de chars de combat, a mis au point une large variété de véhicules spécialisés comme les engins blindés de dépannage et du génie. Ces deux types de machines, d’une importance cruciale, sont désormais indispensables aujourd’hui, car elles facilitent la progression des chars sur le champ de bataille, notamment lorsque le terrain est difficile, tout en permettant des interventions de dépannage et d’évacuation vers des ateliers de campagne. Les engins présentés dans cet article sont parmi les plus connus. En effet, la gamme de véhicules produite par l’URSS (et la Russie) est si vaste, qu’il serait trop long de tous les présenter. Par ailleurs, les pays du bloc de l’Est ont produit leur propre matériel pour satisfaire les besoins de leurs armées, tout en exportant une partie de leur production (au Moyen-Orient notamment).

+ Alfa 6C 2500 Coloniale

La « Rolls » des généraux italiens !

Laguerre du désert, avec ses immensités désertiques dépourvues d’infrastructures, nécessite des véhicules robustes adaptés à ces contraintes. Toutefois, pour se déplacer, les hauts-commandements des forces de l’Axe demandent le nec plus ultra ! Si les Allemands peuvent compter sur la firme Horch, les Italiens se tournent vers Alfa Romeo, auréolée de son prestige en compétition obtenu de haute lutte sur les routes et sur les circuits.

+ Actualités

Les chars russes en Ukraine

Dès la première phase de « l’opération spéciale » visant à s’emparer de l’Ukraine, les forces russes ont placé le char comme vecteur principal de leur offensive. De manière logique, il est en pointe des attaques et il est devenu, par la force des choses, l’adversaire contre lequel les Zbroyni Syly Ukrayiny (ZSU, forces armées de l’Ukraine) ont concentré l’essentiel de leurs actions. Après cinq mois de combat, un premier retour d’expérience (RETEX ou REX) peut être tiré. Ce bilan ne se veut pas définitif, mais il cherche à mettre en lumière les problématiques rencontrées par les T-72, T-80 et autres T-90, et par leurs équipages, lors d’un conflit de haute intensité. Il est vrai que le flux constant d’images de chars détruits, parfois avec leurs tourelles arrachées ou leurs équipages piégés à l’intérieur, amène à se poser des questions sur l’avenir de ce matériel. D’ailleurs, selon les analystes militaires, ces lourdes pertes sont l’un des principaux problèmes auxquels la Russie est confrontée en Ukraine.