Aérojournal n°98
Les As polonais de l'US Air Force
Une histoire américaine
Au sommaire du n°98 - Février/Mars 2024
+ Un as malchanceux : Friedrich Below, le « Bruchpilot »
+ 1984 : les « Rouges » attaquent à l’aube !
Stratégie et tactiques aériennes du PAVA en cas de guerre mondiale
+ Les As polonais de l’US Air Force
Une histoire américaine
+ Le Messerschmitt Me P.1101
Le joyau inachevé de la Jagdwaffe
+ La Regia Aeronautica sur le front de l’Est
1re partie : août 1941 – mai 1942
+ Actualités
Au sommaire du n°98 - Février/Mars 2024
+ Un as malchanceux
Friedrich Below, le « Bruchpilot »
Dans l’ombre des grands Experte de la Tagjagd, des as au palmarès plus modeste ont marqué leur unité par leur destin singulier. Tel est le cas de Friedrich Below, de la Jagdgeschwader 53, dont la carrière est jalonnée par à peu près autant de victoires aériennes que… de crashs !
+ 1984 : les « Rouges » attaquent à l’aube !
Stratégie et tactiques aériennes du PAVA en cas de guerre mondiale
Les forces armées du Pacte de Varsovie (PAVA) ont représenté, de 1955 à 1991, la principale menace qui pesait sur l’Europe de l’Ouest et l’OTAN. Or, si cette dernière a disposé d’une avance technologique écrasante sur ses opposants éventuels en matière de moyens aériens après la Seconde Guerre mondiale, il semblerait que l’écart se soit resserré à partir de la fin des années 1970 avec l’entrée en lice et le déploiement massif de nouvelles générations d’intercepteurs et de chasseurs-bombardiers soviétiques. Établissant une supériorité numérique écrasante de fait, les forces du PAVA produisent et mettent en ligne des avions de plus en plus perfectionnés, et, au milieu des années 1980, cet accroissement quantitatif et qualitatif commence à inquiéter sérieusement les autorités militaires de l’OTAN. En cas de guerre, la question, pour ces dernières, est de déterminer à quoi elles vont faire face et quelles seront la stratégie et les tactiques employées par les aviations du PAVA. Ainsi, les forces aériennes soviétiques présentent une organisation complexe, mais reposant sur des missions spécifiques, secondées par leurs homologues des différents membres du Pacte de Varsovie.
+ Les As polonais de l’US Air Force
Une histoire américaine
On a souvent relaté les exploits du célèbre No 303 Squadron. Mais d’autres aviateurs polonais se sont illustrés plus tard, non au sein de la RAF, mais bien dans les rangs de l’US Army Air Force. La plupart sont réunis, à l’initiative de l’as d’origine polonaise Francis Gabreski, au sein d’un Flight du 61st Fighter Squadron (FS) du 56th Fighter Group (FG). Voici leur histoire.
+ Le Messerschmitt Me P.1101
Le joyau inachevé de la Jagdwaffe
À l’été 1944, l’évolution défavorable des hostilités, et plus particulièrement de la guerre aérienne dans le ciel d’Europe, pousse le ministère de l’Air allemand – le Reichsluftfahrtministerium ou RLM – à réclamer la mise au point d’un jet de chasse plus évolué que le Messerschmitt Me 262 trop gourmand en matières premières et dont les turboréacteurs Junkers Jumo 109-004 lui prodiguent des performances de vitesse guère meilleures que celles connues du Bell P-59 Airacomet américain et du Gloster Meteor britannique. En outre, il est attendu de ce chasseur à réaction de nouvelle génération, propulsé par un Heinkel-Hirth HeS 011 A d’une poussée très supérieure à celle du Jumo 004 B (1 300 kgp contre 900 kgp), qu’il soit en mesure d’intercepter aux plus hautes altitudes le bombardier lourd Boeing B-29 Superfortress, dont l’introduction sur le théâtre d’opérations européen est jugée imminente.
+ La Regia Aeronautica sur le front de l’Est
1re partie : août 1941 – mai 1942
À la fin du mois de mai 1941, Benito Mussolini, sur la foi des renseignements de l’attaché militaire italien à Berlin, le général Efisio Marras, est convaincu que l’Allemagne est sur le point d’attaquer l’URSS. Pour des raisons éminemment politiques – la lutte contre le bolchevisme dont Mussolini revendique la paternité en Europe –, les Italiens se doivent d’y participer alors que le Führer, Adolf Hitler, les considère persona non grata sur ce front. Jouant des épaules, le Duce parvient à faire accepter un corps expéditionnaire doté d’une composante aérienne.