Ligne de Front n°110
Ordre Noir et occultisme
Mystique nazie : mythes et réalités
A PARAITRE LE 16 AOUT 2024
Au sommaire de Ligne de Front n°110 - Août / Septembre 2024
+ Les unités motocyclistes dans la Wehrmacht
Le Kradschützen-Bataillon et la Kradschützen-Kompanie
+ Face aux Panzer
La lutte antichar alliée
+ Himmler, Ordre noir et occultisme
Le part du mythe et de la réalité
+ La bataille de la gare Stalingrad-I
Lutte pour quelques voies ferrées
+ La Third Army en Bretagne
À la conquête de la péninsule
+ Reconnaissance meurtrière de la « Totenkopf »
Témoignage du SS-Sturmmann Schopfhauser
+ Actualités
Au sommaire de Ligne de Front n°110 - Août / Septembre 2024
+ Les unités motocyclistes dans la Wehrmacht
Le Kradschützen-Bataillon et la Kradschützen-Kompanie
Le niveau général de motorisation étant faible dans de nombreuses armées au cours de l'entre-deux-guerres, les motocyclettes peuvent offrir un moyen rapide et bon marché de motoriser les unités mécanisées. En Allemagne, l’utilisation des chevaux au combat étant devenue obsolète – et dans la probabilité d’un futur conflit moderne -, la Reichswehr se lance dans l’élaboration de nouvelles unités motorisées. Au milieu des années 1920, débutent les premiers essais de conception d’unités de fusiliers sur motocyclettes et Beiwagen (side-car) au sein de divisions d'infanterie motorisées. L’armée allemande va alors se tourner vers les modèles civils de trois marques principales : BMW, DKW et NSU, qui trustent régulièrement les places dans les courses de vitesse. La marque ZUNDAPP est mise également à contribution.
+ Face aux Panzer
La lutte antichar alliée
Dans de nombreuses armées, la lutte contre les chars ennemis se définit en fonction des distances d’engagement. La première est celle du fantassin face au mastodonte : de petites équipes autour d’un fusil antichar ou d’un lance-roquette doivent contrer à courte portée les chars alors qu’ils sont déjà dans les lignes de défense (quand ce n’est pas au « corps à corps » avec des grenades à main). Pour engager les blindés adverses à moyenne et longue portée, les armées alliées peuvent compter soit sur des pièces d’artillerie tractées, soit sur des canons automoteurs (à tourelle ou en casemate). Chacune de ces armes dispose d’avantages et d’inconvénients : le canon tracté est lent à mettre en œuvre et peu mobile, mais il est peu onéreux et rapide à produire ; le canon automoteur est mobile mais demande plus de ressources pour sa construction. Les armées britanniques comme américaines vont tenter de trouver des solutions techniques et tactiques pour chacune des distances d’engagement suscitées, afin de contrer la menace des Panzer.
+ Himmler, Ordre noir et occultisme
Le part du mythe et de la réalité
L’ésotérisme, terme qui désigne une partie de certaines philosophies dont la pratique doit rester inconnue des profanes, et l’occultisme, qui désigne des sciences cachées touchant aux secrets de la nature, sont des activités qui sont souvent rattachées au nazisme et à la SS. Source de nombreuses œuvres de fiction, plus ou moins réussies, cette mystique a été également au centre de toute une littérature d’extrême-droite dans les années 1960. Aspect de l’idéologie nationale-socialiste considéré comme relativement secondaire par les universitaires jusqu'à récemment, la réalité de l’occultisme et la part du mythe au sein de l’Ordre noir sont pourtant dignes d’intérêt pour qui veut comprendre à la fois la pensée et la représentation du monde par les nazis, et le folklore mystique qui y est rattaché depuis les années 1960.
+ La bataille de la gare Stalingrad-I
Lutte pour quelques voies ferrées
Stalingrad est un monument de la bataille acharnée. Bataille urbaine par excellence, elle a vu, au cours des deux mois d’offensive allemande vers le centre-ville, se dérouler plusieurs batailles acharnées dans la bataille. Il n’est qu’à penser à celle du silo à grain (voir Ligne de Front n° 98), à celle, au nord, des usines (Ligne de Front n° 63), ou encore à celle pour la cote 102, connue sous le nom de Kourgan Mamaïev (voir Ligne de Front n° 106). Toutes ces batailles ont marqué au fer rouge celle, plus globale, de Stalingrad. Car dans cette ville, chaque quartier, chaque immeuble, chaque cave et chaque étage aura été le théâtre de luttes acharnées. Et dans ce maelstrom de fer et de sang, la bataille pour la gare centrale (ou gare n°1), n’aura pas été des moins violente. Car cette zone avait une grande importance pour le contrôle de la ville.
+ La Third Army en Bretagne
À la conquête de la péninsule
Le 31 juillet 1944, la Third Army du général Patton a enfin percé le front de Normandie dans le secteur d’Avranches. L’officier américain éclate alors ses forces en éventail. Tandis que les XII, XV et XX Corps font mouvement vers le Mans et Alençon pour former une nasse dans le but de piéger les forces allemandes à l’Est, le VIII Corps se dirige vers la Bretagne. Il lance la 4th AD vers Brest, la 79th ID vers Fougères, et les 6th AD et 8th ID en direction de Rennes. Les Allemands, totalement dépassés, se contentent de refluer vers les Festungen (forteresse) de Saint-Malo, Lorient, Saint-Nazaire et Brest. Le texte qui suit est extrait du livre La 3RD US Army, à paraître aux éditions Caraktère à la rentrée.
+ Reconnaissance meurtrière de la « Totenkopf »
Témoignage du SS-Sturmmann Schopfhauser
Les premiers combats de la SS-Division « Totenkopf » ont lieu le 19 mai 1940 dans le secteur d’Avesnes (59). Elle combat au sud-est d’Arras et y subit de lourdes pertes. Le 23, elle est sous les ordres du XVI. Armee Korps et doit franchir le canal de La Bassée. Survient l’ordre d’Hitler de stopper toute progression (Halt Befehl). La SS-Div. Totenkopf (mot.) stoppe sur le canal : sa mission est de le tenir contre toute attaque, et reprendre immédiatement le terrain en cas d'incursion ennemie. Une ligne d’avant-postes est installée : Choquaux - Locon - Pointe Nord du bois de Pacaut - Carvin. L'effectif des avant-postes ne doit pas dépasser une compagnie. Des passerelles sont aménagées sur le canal de La Bassée, elles devront être détruites rapidement en cas d’incursion ennemie.