Le 25 septembre 1944, la 2e batterie du 7e bataillon de canons d'assaut, commandée par le lieutenant Barnabas Kozeghy, reçoit l'ordre de reprendre le village de Csanadpalota aux mains des Soviétiques. Pour ce faire, les blindés hongrois doivent être appuyés par deux bataillons du 12e régiment d'infanterie de réserve... mais ces derniers tardent à monter en ligne, et les Soviétiques prennent de vitesse leurs adversaires en lançant leur propre infanterie à l'assaut, appuyée par quatre T-34.
Bien que surpris, Koszeghy brise l'assaut soviétique dans le sang. L'officier hongrois contre-attaque alors sans attendre et ses blindés se mettent en branle, direction Csanadpalota, accompagnés enfin de leur infanterie. Rapidement, le centre du village est atteint et la résistance soviétique s'effondre. Les fusiliers se débandent et laissent quatre T-34 en flammes derrière eux.
L'état-major soviétique réplique avec une vague de T-34, mais six explosent sous les coups des 7,5cm. Le 18e corps blindé soviétique pousse alors violemment vers Csanadpalota et écrase toute résistance. Au prix de neuf de ses StuG., le 7e bataillon revendique la destruction de douze T-34. Un faits d'armes sanglant qui voit l'unité de Koszeghy être surnommée « la batterie de la mort », car peu survivront à la furia de l'ennemi.
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